A la suite du vote de la loi interprétative et complétive du code électoral, le député Patrice Nobimè Agbodranfo s’est exprimé au micro de Matin Libre.
Votre réaction sur la proposition de loi rectificative du code électoral actuellement en procédure d’urgence
« A tout moment, le parlement doit jouer son rôle. Elle est là pour voter des lois pour pérenniser la paix. Aux lendemains des élections du 17 mai, on a constaté qu’il y a des blocages dans l’élection des maires. Pourquoi ça gêne que le Parlement joue sa partition? L’essentiel est de régler les blocages par des lois dans la recherche des solutions. C’est le développement de notre pays qui compte. On est là pour lever les goulots d’étranglements à l’émergence des communes.
Si demain, on a un autre problème. Toucheriez-vous à nouveau au code?
Aucune œuvre humaine n’est parfaite. Ce qui serait bon pour la paix et le développement, on le fera.
Et ceux qui pensent que vous faites les choses dans la précipitation?
Quelle précipitation ? Le Benin comptait plus de 200 partis et mouvements politiques. Avec la réforme du système partisan, on a réduit considérablement le nombre.
N’est-ce pas une manière de changer les règles du jeu au cours du jeu?
Je n’ai pas la même lecture des choses que ceux-là. Il s’agit d’une loi interprétative et les députés en ont le droit. Lorsqu’une loi est votée et mal interprétée, il est de bon ton que le législateur prenne un autre texte pour clarifier l’esprit dans lequel il a voté la loi antérieurement.
Propos recueillis par Kola PAQUI