Appréciation de Seydou Diouf sur le handball béninois: «Un travail important est en train d’être fait au Bénin»

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La répartition du budget alloué par le gouvernement sénégalais à la Fédération sénégalaise de handball (Fshb) et quelques conseils adressés à l’endroit de la Fédération béninoise de handball (Fbhb) pour l’amélioration de son niveau au plan africain. Tel est le menu de cette deuxième partie de l’entretien qu’a accordé l’Honorable Seydou Diouf, président de la Fshb aux journalistes du forum sportif dédié au handball africain «Africa Hand United». A en croire l’Honorable, les jeunes du Bénin sont assez talentueux. Lisez-plutôt !!!

Quel est le budget (en francs CFA) alloué à la Fshb par le gouvernement Sénégalais ?

En réalité, en dehors des compétitions internationales, nous n’avons pas de budget alloué. Le ministère des Sports dans son budget a deux rubriques. Une rubrique qui devrait servir à la subvention aux Fédérations sportives. C’est la rubrique «Promotion du sport à la base». C’est dans cette rubrique qu’il devrait y avoir ce que vous demandez. Mais cette rubrique est de moins en moins pourvue. Et ce qui est le plus pourvu, c’est la rubrique «Compétitions internationales» parce qu’avec 49 Fédérations et organisations sportives puis regroupements sportifs au Sénégal, la répartition est souvent délicate. Mais rassurez-vous, je me suis battu et aujourd’hui, si on donne au football, on donne au basketball et on donne au handball aussi. Je n’ai même pas besoin d’être en arbitrage. Je sais que la part du handball sera là parce que ce sont des choses sur lesquelles je me suis entendu avec le Ministre des sports. En dehors de ça, on fait notre fiche et on envoie au ministère. Au besoin, on part voir le Ministre des finances. C’est cette implication que j’aie de part ma position. Il faut aussi le reconnaître en toute humilité. C’est ça qui me permet de dire après à la Fédération, qu’on ne peut pas mettre tout dans une équipe féminine, dans une équipe nationale. Là où on négocie 100,  on ne va pas mettre les 100 dans une équipe nationale. Il ne faut pas qu’on suive les histoires de primes des gens du football où les gens réclament des primes immenses. Nous, on est sur des primes normales. Souvent, les filles de l’équipe A disent, président, on était en quart. On a battu telle équipe mais vous avez vu les primes qu’elles ont dans ces équipes là. Je dis, chaque Fédération à sa politique. Nous, pour qu’on en arrive là, il a fallu que je me batte avec l’équipe fédérale. On les met dans les conditions de préparation qu’elles n’ont même pas en club. Et donc, il ne faut pas venir réclamer plus que ce que vous avez en club. Nous, nous savons ce qu’il se passe en club en France. Malheureusement, certaines filles, quand elles viennent en Afrique, elles considèrent qu’elles sont en terrain conquis. Et ce sont des exigences de primes immenses. Moi, je ne rentre pas dans cette politique. On a arrêté à la Fédération et on s’est dit, quand on a 100, on met 60 dans l’équipe qui justifient la mobilisation des ressources et qu’on mette 40 dans le développement du handball local. Et c’est ça qui nous permet aujourd’hui d’avoir un Centre National d’entraînement, de financer les activités du championnat national avec les subventions sur le transport des équipes etc.

Le handball sénégalais est en avance sur celui du Bénin. Quels conseils vous pouvez donner à votre homologue du Bénin pour qu’elle puisse atteindre un meilleur niveau ?

J’ai vu les jeunes du Bénin qui étaient venus à l’IHF Challenge Trophy continental  au Sénégal. Je pense qu’il y a un travail important qui est en train d’être fait au Bénin. Il faut que ce travail soit un travail soutenu et qu’il y ait un lien avec ce qui se fait de mieux. Il faut que ces jeunes aient l’espoir de sortir, de vivre de leur passion. Aujourd’hui, certes, le sport amateur est contraignant.  Ça aide la personne à vivre une passion mais après, on est très exigeant vis a vis des athlètes du point de vue des résultats. Or, ce qui se passe, lorsque les athlètes n’ont pas d’horizon de compétition de haut niveau, il leur serait difficile de progresser. Ils resteront dans le petit cocon  de quartier (ou des clubs de quartier) où ils sont les stars. Donc, ils ne vont jamais progresser. A la limite, les entraîneurs vont courir derrière eux parce que ce sont les meilleurs du club. Et donc, ils ne vont pas s’entraîner. Ils ne vont pas faire ce qu’il faut pour être dans l’endurance qu’exige le haut niveau. Je pense qu’il faut que nous puissions aider les jeunes. J’ai vu des jeunes du Bénin qui sont assez talentueux garçons comme filles qui m’avaient beaucoup impressionné. Je  disais cela à leur président.

Transcription : Abdul Fataï SANNI

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