Report des éliminatoires de la Can 2021: Le Bénin doit plutôt s’en réjouir

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Quel aurait été le onze béninois si les écureuils devraient entamer la course pour la Can 2021 ? Indiscutablement, le sociétaire de Malayatispor, Fabien Farnolle (29 sélections) devrait être doigté pour les 7m32. Quoique dans une forme en demi-teinte et au-delà des considérations extra-sportives longtemps agitées autour de la sélection nationale, le coéquipier du Ghanéen Afriyie Acquah et du Congolais Thievy Bifouma, sera préféré à l’ancien joueur de l’Association sportive du port autonome de Cotonou (Aspac) et du Centre de formation de Tanekas. Victime d’une rupture ligamentaire de la cheville en novembre 2019, Saturnin Allagbé ne saurait être partant.  

 

Après avoir raté les deux premières journées des éliminatoires de la Can 2021, en novembre avec les Ecureuils du Bénin, le joueur de Niort (club de Ligue 2 française) pourrait bien ne pas être appelé en cas de convalescence prolongée. Un troisième gardien de la Vitalor Ligue 1 ou 2 qui a d’ailleurs, prématurément rabattu ses fenêtres pour Cause de Covid-19, est loin de convaincre. Ni Katchon Abiola (Dragons), ni Cherif Dine Kakpo (Buffles), ni Sheyi Damilola (Ayema Fc) éloignés des aires de jeu depuis le mois de mars, ne peut rassurer dans les buts

Dans l’axe, le sélectionneur Michel Dussuyer continue de souffrir de la longue absence de Khaled Adenon. Le trentenaire a résilié son contrat avec Al Wehda en première division saoudienne, où le défenseur international béninois était venu en provenance d’Amiens. Auteur d’une très bonne Can 2019 en Egypte, le défenseur international béninois se fait toujours désirer. L’un ou l’autre de la paire expérimentale Verdon-Hountondji n’arrive pas à faire oublier l’ancien de l’Asec qui a passé quatre saisons en Picardie avec deux promotions en Ligue 2 et dans l’élite française.

Sur le  côté gauche, après avoir préféré la 6ème division française, Emmanuel Imorou et le brestois David Kiki (titulaire d’un baccalauréat technologique en génie mécanique) sont aujourd’hui très loin de leurs prestations d’antan. Ce pan de la défense est sans doute un boulevard, un bon régal pour le Nigérian Vitor Oshimen (récent vainqueur du prix Vivien Foé) et ses coéquipiers d’attaque lors d’un éventuel match retour contre les Super Eagles.

Alors, le Bénin doit dire AMEN et bénir le ciel quand sa sélection est toujours en quête d’un latéral droit de métier. Même si les «pompiers de service» peuvent prétendre assurer comme le dernier joueur de pénalty lors de la séance des tirs aux buts face au Maroc, en huitième de finale de la Can 2019, Mama Séibou annoncé en difficulté avec Sporting Club de Toulon en National 2 (4ème division française), dément ne pas être «lâché» par son club. Il y a également Seidou Guéro Barazé qui a profité du mercato hivernal passé pour changer de club. Le joueur évolue désormais sous le maillot de Sporting Club Schiltigheim, une autre équipe de National 2 (équivalent de 4è division). Youssouf Assogba  rallonge cette liste de latéraux. L’ancien sociétaire de l’Union sportive de Sème Kraké (Uss Kraké) et de la réserve d’Amiens est depuis peu sollicité pour le service mais non sans déchets techniques ; sans oublier Maël Sadagondji (20 ans) de la réserve de Dijon avec ses douze (12) apparitions en club pour la saison 2019-2020 et qui attend d’avoir sa chance en sélection.

Indiscutable dans le système défensif du Bénin depuis des années, le joueur de 30 ans vit une fin difficile. Après trois ans passés à l’AJ Auxerre, Jordan Adéoti n’a pas vu son contrat renouveler,  le 30 juin dernier. Sans proposition venant des dirigeants de l’AJA, le milieu de terrain béninois est poussé vers la porte de sortie. L’on pourrait oser compter sur le joueur formé au Real Sports de Parakou, Rodrigue Kossi Fiogbé (1m79). Arrivé au club africain de Tunis en Novembre 2018, il poursuit encore son apprentissage aux côtés des cadres. Joueur le plus capé en sélection, Stéphane Sessegnon a pris ses marques sous l’égide d’Hervé Revelli. Celui qui a joué les 90 minutes lors de la défaite (2-1) du Bénin en déplacement au Cameroun lors de la première journée des Eliminatoires de la Coupe du Monde 2006, n’a plus ses jambes de 18 ans. Pour avoir participé à plusieurs reprises à des matches de l’équipe nationale, le natif d’Allahé est le joueur le plus capé. Le sociétaire de Gençlerbirligi (1ère division turque) est à 24 buts en 84 sélections après avoir battu de trois (3) unités le record détenu par Razack Omotoyossi. Avec sa précision diabolique, Stéphane Sessegnon reste indétrônable mais plus toujours efficace avec peut être l’espoir de voir émarger Yannick Aguémon (28 ans).  Le joueur d’OH Louvain en première division belge est capable de se muer en attaquant en ailier.

Le germano-béninois, Cebiou Soukou est un élément précieux. Il faudra attendre plus d’efficacité, d’agressivité et de fluidité dans son jeu avec la montée de son club (Arminia Bielefeld) en Bundesliga 1. Le natif de Parakou, Steve Mounié (26 ans) ne marque plus en sélection encore moins au poste d’attaquant de deuxième division anglaise. Le joueur dont le transfert à Huddersfield Town fait de lui, le plus cher de l’histoire du Bénin, est loin des dix (10) unités après 23 matches de Championship d’Angleterre. L’homme du match Bénin-Sierra Leone lors des éliminatoires de la Can 2021, l’ailier international Jodel Dossou (28 ans) qui s’est engagé pour deux saisons avec Hartberg (Autriche) a retrouvé une seconde jeunesse avec son club en termes de conditions et d’état d’esprit. L’ancien joueur de Tonnerre de Bohicon est à un cran en dessus sur son côté. Le double buteur du Bénin à la Can 2019 face au Ghana, « Mika » (36 ans) tend vers une fin de carrière. Avec  47 points et 2ème au classement avant la pause forcée due au Covid 19, Michaël Poté (12 matches et 4 buts) et BB Erzurumspor, rêvent de la super Ligue de Turquie. En fin de contrat avec Niort, David Djigla s’est vu renouveler  son aventure avec le club de Ligue 2 française. Fer de lance du secteur offensif chamois, l’international béninois en poste depuis 2015, est cruellement en manque de temps de jeu. Victime d’une blessure après la Can et qui l’a éloigné des terrains, la fusée béninoise a envie de rebondir

 Les cas Dussuyer et Latoundji ?

Après son limogeage suite à l’élimination des Ecureuils au premier tour de la Can 2010, l’ancien gardien de but de Nice, Alès et cannes est revenu à la tête des Ecureuils en juin 2018. Ce « come-back » pour un bail de trois ans clignote le vert avec des succès sur la Côte d’Ivoire, la Guinée, l’Algérie et le Maroc en matchs officiels et amicaux. Mais en attendant la reprise du jeu, quelle pourrait être l’occupation du sélectionneur Michel Dussuyer qui, dans une interview accordée à la presse locale, trouve « sage le report décidé par la Caf (Confédération africaine de football)».

Comme lui, son adjoint Latoundji Moussa qui, depuis 2019 reste l’un des rares entraîneurs de l’histoire du football béninois à être dans un lien contractuel avec l’Etat va se tourner allègrement les pouces. Premier buteur du Bénin à une phase finale de la CAN en 2004, l’ancien joueur de d’Energie Cottbus (Allemagne) et de Julus Berger (Nigéria) qui s’est également vu confier la sélection locale doit applaudir la mise en veilleuse des éliminatoires de la Can…

Vigniss A.G. (Coll)

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