Des voies impraticables, des nids de poules un peu partout dans la quasi totalité des quartiers de la municipalité de Parakou. Tel est le tableau que présente l’intérieur de plusieurs quartiers de Parakou actuellement.
La saison des pluies a accru le calvaire des populations des différents quartiers de la ville de Parakou par rapport à leur mobilité. Et pour cause, les différentes voies et rues de la ville se sont sérieusement dégradées. Circuler à travers les quartiers de Parakou, à moto, voiture ou même à pied, pendant cette période, relève d’un véritable parcours de combattant. Aucun quartier de Parakou n’est à l’abri de cette situation qui cause beaucoup de désagréments à la population. Inoussa Abdoulaye, un conducteur de taxi-moto, se désolant de la situation, a confié qu’il est obligé d’être toutes les semaines chez son mécanicien pour changer des pièces dans sa moto. L’état des voies ne leur facilite pas du tout les choses.
Même son de cloche chez Gbaguidi Rock, un responsable d’entreprise résidant au quartier Tibona, qui indique que les voies d’accès sont sérieusement dégradées. Ce qui l’oblige à garer sa voiture pour utiliser sa moto. Malgré ça, ce n’est toujours pas la joie. Il évoque la voie qui passe devant le commissariat du premier arrondissement de la ville, complètement endommagée. Une situation qui a contraint les responsables de cette unité de la police républicaine à créer un portail à l’arrière afin de faciliter l’accès aux usagers.
« Dans le quartier Banikanni ici, depuis que la pluie a commencé, on arrive plus à circuler librement. Il y a longtemps, on a demandé aux autorités de venir nous réparer la voie mais rien », raconte Raouf Mohamed, un habitant du quartier Banikanni. « Regardez comment les voies sont gâtées malgré les engins lourds achetés par l’ancienne équipe municipale », poursuit-il. La situation est identique dans presque tous les quartiers de Parakou.
A cet effet, les populations lancent un cri de cœur à l’endroit du maire Aboubakar Yaya afin qu’une solution soit trouvée. « Nous demandons au nouveau maire de sortir les machines pour nous soulager, même si c’est le reprofilage », a souhaité Yarou Charly mécanicien au quartier Madina. « Les engins lourds doivent servir la ville de Parakou », a insisté Karamatou Bio, revendeuse au quartier Wansirou. Tous les regards des populations sont tournés vers la nouvelle équipe municipale de la ville pour mettre fin à leur calvaire.
Albérique HOUNDJO Br/Borgou-Alibori