Suscitations tous azimuts de la candidature de Talon: Enfin, la Présidence se réveille

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 A propos des suscitations à tout-va de la candidature du chef de l’Etat Patrice Talon pour un second mandat, une « filière » qui a amorcé sa vitesse de croisière depuis juillet 2020, la Présidence de la République est enfin sortie de son somme. Samedi 29 août, dans l’après-midi, elle a sifflé la fin de la récréation. C’est à travers un communiqué laconique, signé du ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence, Pascal Irénée Koupaki. « -La présidence de la République observe que depuis quelque temps, divers mouvements se réclamant du Chef de l’Etat,  Monsieur Patrice TALON, organisent des manifestations de soutien  à son action.

 

A l’appui de ces manifestations, des affiches et posters à son effigie sont parfois apposés.

La présidence de la République tient à rappeler aux uns et aux autres que ces pratiques ne sont conformes ni à la vision  du Chef de l’Etat, ni à son combat contre le culte de la personnalité dans notre pays. Aussi, ces mouvements sont-ils invités à bien vouloir s’abstenir de rééditer lesdites pratiques », martèle le ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence. La prise de cette décision n’aura que trop duré à cause de la pagaille qui s’observait chaque week-end ou chaque jour, depuis deux mois. Où était donc la Présidence de la République quand tout cela se passait ? Avait-elle bouché ses oreilles et bandé ses yeux ? Ou bien c’est l’ « observation » des tristes spectacles qui a nécessité tout ce temps ? Encore, faudrait-il le souligner, le présent communiqué n’est pas le premier. Il y en avait un déjà. Il date du 11 décembre 2018 et disait exactement ceci : « Il a été constaté ce jour, mardi le 11 décembre 2018, que des affiches propagandistes à l’effigie du président de la République ont été posées à divers carrefour de la ville de Cotonou et environs. Une telle initiative assimilable au culte de la personnalité, est contraire à la démarche du président de la République qui s’emploie à exercer ses fonctions avec humilité depuis le 6 avril 2016. Aussi, la présidence de la République demande-t-elle instamment aux initiateurs de retirer sans délai lesdites affiches et leur rappelle-t-elle qu’il est formellement interdit d’utiliser l’effigie du président de la République à ces fins, hors les périodes électorales l’impliquant, sur toute l’étendue du territoire national. En tout état de cause, tout contrevenant à cette interdiction sera appelé à répondre de ses actes ». Quel a été le suivi qui a été fait de ce premier communiqué ? Le deuxième communiqué qui est venu insister sur la chose ne subira-t-il pas le même sort ? N’est-ce pas pour juste faire plaisir aux voix qui s’élevaient pour condamner depuis un moment ces suscitations en n’en point finir ? Pour l’heure, on constate que dès la divulgation du  communiqué, les affiches placées à des carrefours ont été enlevées et les mouvements de jeunes qui se livraient aux suscitations ont pris du repos. En tout cas pour ce week-end au moins.

 

Worou BORO

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