Malgré l’intervention de la Criet et la décision de la mairie de Porto-Novo: Rien n’a changé dans les gares routières, selon l’Actb

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Interpellés pour une affaire de délivrance de tickets et perception de frais auprès des conducteurs de minibus sur les gares routières, plusieurs syndicalistes ont été écoutés par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ce mardi, 26 août 2020. Malgré l’injonction faite par la juridiction afin que les syndicats n’exercent plus sur les gares routières, rien n’a changé selon le président de l’Association des conducteurs et transporteurs du Bénin (Actb)…

 

« Rien n’a changé. Personnellement, j’ai sillonné des gares. A Porto-Novo, la mairie avait pris un arrêté portant suspension de toute activité syndicale. La mairie a effectué une descente au cours de cette journée, ce qui a fait que les syndicalistes se sont rangés. Mais dans la soirée, ils ont repris du poil de la bête en prenant de l’argent auprès de quelques conducteurs. Dans le lot, certains ont refusé. Par contre, à Cotonou où l’arrêté d’interdiction de placement et de recouvrement a été pris avant Porto-Novo, il n’y avait pas de mise en application et de suivi. Ils sont toujours présents sur le territoire à Cotonou. Dès leur retour de la Criet, ils collectent des taxes auprès des collègues. Pas plus tard que le samedi (29 août 2020), j’ai reçu des appels faisant état de ce que les responsables syndicaux se sont opposés au chargement des conducteurs dans la ville de Cotonou, Abomey-Calavi et autres », a confié le président de l’Actb, Marcel Hounkanrin lors de son intervention sur la télévision privée Canal3. Faut-il le rappeler, outre la décision du maire de la ville de Porto-Novo portant suspension de la délivrance des tickets dans les gares, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) s’est saisie du dossier. De sources concordantes, au terme de l’audition, le Procureur spécial près de la Criet a décidé de prolonger l’enquête afin d’avoir davantage d’éléments ainsi que les signataires des tickets de cotisations syndicales vendus sur les gares routières. Etant donné que conformément aux textes en vigueur au Bénin, nul n’a le droit de fabriquer des tickets et de les mettre en vente, ces syndicalistes encourent une condamnation et devront rendre compte de tous les fonds collectés sur les gares routières au Bénin. Par ailleurs, l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb) serait invitée également à rendre compte des tickets émis. Injonction a été aussi faite afin que les syndicats n’exercent plus sur les gares routières. Le syndicat ne saurait donc devenir un collecteur des taxes. L’enquête est donc ouverte et des jours sombres s’annoncent pour les concernés. Faut-il le préciser, suite aux plaintes, le maire de la ville de Porto-Novo a décidé de la suspension des activités des syndicats sur les gares routières jusqu’à nouvel ordre. Ainsi, la délivrance de tickets et la perception de frais auprès des conducteurs de minibus sont suspendues. Sont exclusivement autorisés à placer des valeurs inactives de la recette perception, précise le communiqué, les agents mandatés par les autorités de la Commune de Porto-Novo. Face au fait, il importe que la mairie de Porto-Novo prenne ses responsabilités.

 

A.B

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