Ancien président de l’équipe de football de l’Ocbn : Rafiou Gazaliou parle de son aventure avec Cheminots Fc

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Joueur puis dirigeant, Rafiou Gazaliou a tout donné à l’équipe de l’Ocbn (Organisation commune Bénin-Niger), appelée Cheminots Fc. Une équipe qui a malheureusement disparu du paysage footballistique béninois à l’avènement du football professionnel à l’ère de Moov Ligue 1 en 2010. Pour l’ancien financier de l’Ocbn, c’est un bilan positif qu’il a réalisé à la tête du club et il en garde de bons souvenirs. 

 

Reçu sur le forum sportif «Football Nouveau départ », jeudi 03 septembre 2020, dans la rubrique «Apprendre à Nous Connaître», Rafiou Gazaliou s’est prononcé sur son passage à la tête de l’équipe de Cheminots Fc. Ancien employé de l’Ocbn à la retraite depuis 2012, il aura tout donné pour l’équipe des Cheminots et y a consacré toute sa vie et même ses ressources financières. «C’était une passion pour moi le football. Quand je jouais et que je passais à Cotonou, on disait : c’est lui qui a joué hier. Je n’avais pas en tête un résultat que j’attendais», dira-t-il. A la tête de Cheminots Fc, il garde en mémoire sa finale disputée face à l’Aspac. «Je savais que j’allais maintenir l’équipe des Cheminots et je l’ai fait. Quand je me retrouvais face à Aspac pour jouer la finale de la Coupe de l’Indépendance en 2008, j’étais très ému. Ça m’a fait dépenser mais j’étais très content. Je n’ai pas regretté. C’était passionnant pour moi. (…) On a fait ça avec passion malgré les moyens qu’on avait. J’ai pu garder seul cette équipe avant que le Président Ajavon n’arrive avec les millions», a confié l’ancien joueur de l’Ocbn.

Cheminots Fc, désormais dans l’histoire…

L’avènement du football professionnel en 2010 sous l’ère Ajavon aura coïncidé avec la disparition de l’équipe de Cheminots Fc. Une chose qui selon ses dires, est la conséquence des mésententes entre lui et le président Moucharafou Anjorin. «Quand le président Ajavon était venu pour supporter le président Anjorin, moi, j’ai dû laisser. La banque m’avait demandé de payer 2 millions pour avoir la caution de 50 millions. Même si je payais les 2 millions, ce qui allait arriver derrière ces deux millions, je ne pouvais pas. Honnêtement, il faut le dire, je ne peux pas. Il faut payer 100 mille ou 50 mille à des joueurs pendant toute une saison», avoue-t-il avant d’être plus précis. «Comme moi, je ne suis pas du bord d’Anjorin, je n’ai pas eu de soutiens. C’est comme ça que je me suis séparé de l’équipe, pour faute de moyens. J’ai encore quelques maillots que je donne à ces anciens joueurs qui m’appellent président. Je suis content d’avoir fait ce que je peux», se réjouit-il tout de même.

Des millions dépensés à la tête de l’équipe…

A la tête de Cheminots Fc, Rafiou Gazaliou a englouti des millions sans pouvoir rien gagner en retour. Un sacrifice qu’il a fait avec fierté. «Le jour où j’ai fait le bilan financier, tout ce que j’ai pu signer avec les joueurs, c’est le jour là que mes enfants ont commencé par crier», a-t-il raconté. «Les primes, le payement d’écolage ou d’université, les frais de formation, les voyages au Nord, etc. J’ai compté une dépense de 70 millions…», se rappelle-t-il. Néanmoins, l’homme a toujours envie d’apporter sa pierre à l’édifice pour apporter son expérience à la tête d’une équipe.

Envie de continuer à diriger une équipe…

«Si je trouvais des partenaires, honnêtement, je vais diriger une équipe et correctement. Peut être que ça peut être la locomotive, et les gens vont suivre. Parce que, je vais ouvrir, je vais demander à tout le monde de venir. Je vais faire les Ag régulièrement. Moi aussi, j’ai des garçons qui veulent jouer au football. Si je trouvais de partenaires, des gens pour m’accompagner, vraiment, je vais le faire pour donner le bon  exemple», a-t-il fait savoir. Selon ses dires, il faut créer les cadres afin que les joueurs restent et jouent au pays. «Il faut qu’on puisse commencer par payer les primes aux enfants. Il ne faut pas toujours penser que c’est en voyageant  qu’il faut aller trouver un peu d’argent. C’est vrai que je ne sais pas encore quand le Bénin va atteindre le niveau de l’Europe mais si déjà, on paye jusqu’à 700 mille ou 800 mille à un joueur au Bénin, et si on s’organise bien, on va se retrouver au haut niveau», a estimé Rafiou Gazaliou, la soixantaine, marié et père de sept enfants.

 

Réalisation : Abdul Fataï SANNI

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