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Au Centre national hospitalier et universitaire (Cnhu) Hubert de Cotonou des plaintes de patients victimes d’erreur médicale ne cessent de se faire enregistrer. Le seul centre de référence dont dispose le Bénin est encore cité dans une affaire de mauvais qui aurait coûté la vie à un douanier, suite à une complication de traitement dû à l’hépatite. En effet, se plaignant des symptômes liés à l’hépatite, le douanier dont il est question, s’est rendu à l’hôpital pour des soins. Malheureusement, il aurait été confronté à une complication de ce mal conduisant à la détérioration de son foie et par la suite de ses poumons, qui à un moment donné, regorgeaient de l’eau.
De quoi s’agit-il ?
Admis à l’hôpital de Goho à Abomey suite à des symptômes liés à l’hépatite, ce patient n’a pu y bénéficier des soins appropriés. Dans l’incapacité de lui administrer un traitement adapté à sa pathologie, le traitant a jugé opportun son transfert au Cnhu, pour y bénéficier du professionnalisme des médecins qui s’y emploient. Seulement, le patient souffrant de l’hépatite, fut contre toute attente, admis dans la salle d’un sujet atteint de COVID-19. Or, le rapport établi après les soins intensifs à lui préalablement administrés au centre de Goho, ne portent mention d’aucune contamination à la COVID-19. Et ce n’est qu’après son admission au Cnhu et sans aucun test préalable, selon les parents du patient, qu’il leur a été annoncé son décès dû à la COVID-19. Une situation qui en rajoute au désarroi dans lequel les plonge le décès de leur proche. Confortée aux calomnies de toutes sortes, la famille de la victime exige que la lumière soit faite sur les causes du décès de leur fils, afin de situer les esprits.
Mike M.
