Signature de contrat à l’Anpe de Bohicon: Les aspirants ruminent leur colère

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Les enseignants pré-insérés de l’enseignement secondaire du Zou procède depuis hier, mercredi 21 octobre 2020, à la signature de leur contrat de travail à l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (Anpe). Ils croyaient avoir  une amélioration salariale mais c’est à une déception qu’ils ont eu droit.  Un ressentiment qu’ils n’ont pas tardé à manifester.

 

Le contrat de travail proposé aux aspirants au métier de l’enseignant n’est pas du goût des enseignants pré-insérés de l’enseignement secondaire. Devant micros et caméras, ils l’ont fait savoir. Selon eux, après la rencontre du chef de l’Etat avec les responsables syndicaux, la question des 30 heures devraient être revues totalement  à la baisse pour permettre de redéployer tous les aspirants retenus l’année dernière comme souhaité par le président de la République. Mais force est de constater que sur le terrain le scénario est tout autre. On parle désormais de la fourchette de 26 heures et de 28 heures par semaine par aspirants. Si ce quota horaire est maintenu en l’état, tous les aspirants ne pourraient pas être pris en compte. Ainsi, on se trouvera en contradiction avec la volonté du chef de l’Etat. « Il y a un cafouillage terrible dans les collèges. On ne comprend plus rien » se désole S.O. S’agit des mesures sociales d’accompagnement prises par le Gouvernement en faveur de cette catégorie d’enseignants, S.O. estime que c’est une exploitation de la jeunesse. « Ces mesures sociales pour nous n’a pas de sens. Je ne sais pas ce qu’on prétend nous cotiser à la Cnss. Nous, on s’en fout ! Celui qui n’arrive pas à manger à sa fin durant tous les mois de l’année,  vous lui cotiser pour quelle retraite ? Cela va lui servir à quoi ? C’est se moquer de la jeunesse. Nous sommes désolés » ronchonne-t-il. B.A., professeure certifiée d’histoire géographie est allée dans le même sens. « Ce contrat, nous ne pouvons pas l’appeler un nouveau contrat puis que c’est celui de l’année dernière qui a été reconduit sans la moindre modification. Pendant que l’Etat exige de nous 30 heures de cours par semaine, il n’a pas daigné  augmenter le salaire de base. A défaut, on n’aurait pu nous concéder les 12 mois sur 12. C’est décevant »  a-t-elle laissé entendre. Après ses explications, cette masse horaire qu’on exige d’eux n’est pas sans  impacts négatifs sur le rendement scolaire. «Si je dois faire trois heures de cours dans une classe, il me faut 10 classes. Avec les effectifs pléthoriques de 70 apprenants par classe, je dois m’attendre à avoir 700 copies à corriger en deux semaines. A cela s’ajoute les évaluations formatives, certificatives,  la préparation de la classe et les autres exigences que nous impose l’Apc. Humainement, ce n’est pas possible» a-t-elle insisté.  Pour elle, il s’agit d’une injustice qu’il va falloir réparer dans la mesure où si elle était engagée directement dans la fonction publique elle ne serait pas traitée de la sorte alors qu’elle fait plus d’efforts que les autres catégories d’enseignants qui sont mieux payés. Elle invite alors le Gouvernement à revoir sa copie.

Fernand Kinmahou

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