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Les magistrats retraités du Bénin ont sous l’égide du président de la Cour Suprême du Bénin, Ousmane Batoko, tenu ce jeudi au siège de la haute juridiction à Porto-Novo, l’assemblée générale constitutive de leur association afin de défendre leur cause, en présence du ministre de la communication et de la poste, Alain Sourou Orounla, représentant le garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation.
A l’ouverture des travaux, le président du comité d’organisation, Me Raoul Hector Ouendo, a rappelé la genèse de l’initiative, le contexte dans lequel elle intervient et les objectifs qui la sous-tendent.
A l’en croire, il s’agit de mettre en place un creuset de rencontre, de solidarité et de transmission des expériences capitalisées afin de permettre aux magistrats retraités de mettre leurs expériences et connaissances à la disposition de la génération montante. « Nous ne voulons plus qu’il soit dit que lorsqu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brule », a-t-il signifié.
Le ministre, Alain Sourou Orounla, a salué l’initiative et souhaité que l’association des magistrats retraités du Bénin soit le berceau de l’expérience, du savoir-faire et du savoir-être pour la génération montante. Il a rassuré de la volonté et de la détermination du gouvernement à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie des retraités au Bénin. « Nous sommes à l’œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des retraités. Des mesures hardies sont prises pour augmenter le traitement, améliorer les conditions de nos retraités », a-t-il rassuré. Aussi, a-t-il réitéré l’encouragement du gouvernement pour cette initiative.
Procédant à l’ouverture des travaux de cette assemblée générale, le président de la Cour suprême du Bénin, Ousmane Batoko a souhaité que l’association des magistrats retraités du Bénin ne soit pas une structure fermée, un lieu où se cultive l’entre – soi, mais au contraire, toutes les fois que cela est possible, qu’elle s’ouvre et soit accessible à toutes les personnes concernées quelles qu’elles soient. Ainsi, souligne-t-il, les magistrats en fonction pourront se tourner vers leurs aînés en toute confiance et confidentialité, afin d’être éclairé de par leurs expériences. « Cela participerait de la prévention de certaines erreurs génératrices de poursuites disciplinaires et, ce faisant, de l’amélioration de l’image des magistrats dans l’opinion publique et auprès des décideurs publiques », a soutenu le président de la Cour Suprême.
Rappelons qu’au cours des travaux, les statuts ont été étudiés et adoptés et l’association portée sur les fonts baptismaux.
Source : ABP
