Espionnage: La justice britannique refuse l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis

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Julian Assange ne devrait pas être extradé vers les États-Unis. C’est ce qu’a décidé la justice britannique, lundi. Le fondateur de WikiLeaks y est accusé d’espionnage et de conspiration pour avoir diffusé en 2010 des centaines de milliers de documents confidentiels concernant l’armée américaine.

 

La justice britannique a tranché et rejette la demande d’extradition du fondateur de WikiLeaks Julian Assange vers les États-Unis, qui veulent le juger pour espionnage après la publication de centaines de milliers de documents confidentiels. La décision rendue lundi 4 janvier par la juge Vanessa Baraitser, à la cour criminelle de l’Old Bailey de Londres, est toutefois susceptible d’appel. La juge a expliqué avoir refusé son extradition disant redouter que Julian Assange ne se suicide.

Pour rappel, l’Australien risque aux États-Unis 175 ans de prison pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan. Les États-Unis reprochent au fondateur de WikiLeaks d’avoir mis en danger des sources des services américains, accusation qu’il conteste.

Le ministère de la Justice américain s’est dit, lundi, « extrêmement déçu » par le refus du Royaume-Unie d’extrader Julian Assange vers les États-Unis.

Le Mexique a, quant à lui, offert l’asile politique au fondateur de WikiLeaks. « Je vais demander au ministre des Affaires étrangères de prendre les dispositions nécessaires afin de solliciter auprès du gouvernement britannique la libération de M. Assange et pour que le Mexique lui offre l’asile politique », a déclaré le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador en conférence de presse.

« Le journalisme n’est pas un crime »

Ce lundi, une dizaine de manifestants s’étaient rassemblés avant le début de l’audience devant le tribunal, avec des pancartes proclamant « N’extradez pas Assange, le journalisme n’est pas un crime » ou encore « Libérez la vérité, libérez Assange ». Les forces de l’ordre leur ont demandé de quitter les lieux en raison des restrictions locales liées à l’épidémie de nouveau coronavirus.

Refus d’extrader Assange : l’état de santé du fondateur de WikiLeaks au coeur du procès

Dans une interview publiée dimanche par le journal Der Spiegel, l’avocate du fondateur de Wikileaks, Stella Moris, avait estimé que la situation dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, où il est détenu, « n’est rien comparé aux conditions de détention » auxquelles il aurait été soumis aux États-Unis s’il était extradé, estimant que Julian Assange aurait été alors « enterré vivant ».

Reste à savoir quelle sera l’attitude de l’administration du futur président américain Joe Biden à l’égard du fondateur de WikiLeaks. Julian Assange se trouve sous le coup de poursuites lancées sous la présidence de Donald Trump.

Gauthier Rybinsky : »L’arrivée de Joe Biden à la présidence américaine pourrait être bénéfique pour Julian Assange »

Sous son prédécesseur Barack Obama, qui avait Joe Biden pour vice-président, la justice américaine avait renoncé à poursuivre le fondateur de WikiLeaks. Mais il y a tout juste dix ans, celui qui accèdera dans moins d’un mois à la Maison Blanche avait comparé Julian Assange à un « terroriste high-tech ».

 

france24.com

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