12ème édition du festival de Danse Agogo de Ouidah: Alladé Koffi Adolphe impose définitivement son véto

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(Véritable maître des danses traditionnelles béninoises)

Le festival de danse ‘’Agogo’’ de Ouidah s’est déroulé du vendredi au Dimanche 10 janvier 2021 au théâtre de verdure du fort Français de la cité des Kpassè. Organisé chaque année par le maître chorégraphe danseur, le Professeur Alladé Koffi Adolphe, cet événement d’envergure invite sur scène une variété de danse magistralement exécutée par des danseurs professionnels moulés, pour la plupart, de main de maître, par Alladé Koffi Adolphe lui-même ou ses disciples.

 

La grande cérémonie d’ouverture est marquée par une performance de haut niveau. Au travers d’une danse savamment créée par Alladé et son équipe, la capacité et le savoir-faire  de l’homme ont une fois encore reçu les honneurs du tapis rouge. Intitulée ‘’Djowamon, la calebasse sacrée’’ cette création a épaté le public essentiellement constitué des populations de Ouidah et d’un parterre de personnalités politico-administratives en charge de la gestion de la culture  au Bénin. Parmi elles, Blaise Tchétchao (le Directeur des arts et du livre), Gilbert Déou Malè (Directeur général du Fonds des arts et de la culture), Marcel Zounon (Directeur de l’ensemble artistique national), Florent Couao-Zotti (Conseiller technique à la culture représentant le Ministre à l’occasion) et bien d’autres. C’est tout une histoire écrite qui est superposée à une multitude de rythmes avec à la clé une mise en scène orchestrée avec maestria. Chaque danseur figurait sur la scène dans un rôle précis. Et dans une délicatesse à nulle autre pareille, ce texte dont le contenu exalte les divinités et révélait l’interdiction quasi-totale de leur profanation, se disait poétiquement avec en fond sonore, les bruits des percussions qui déroulent en chaîne perlée les rythmes programmés à cet effet. Les danseurs de la troupe ‘’Les Supers Anges Hwendonanboua’’ dans un mélange harmonieux de mouvement de corps, mettaient en relief des expressions significatives à travers lesquelles, même les non-initiés peuvent aisément traduire par eux-mêmes des messages vivants, captivants et poignants. La scénographie dénote de la tradition et expose à tout venant le caractère sacré de toute la scène quand bien même c’était purement culturel. Dans une luminosité riche et attrayante et en présence de Daagbo Hounon Hounan Tomandjrèhoukpon II et beaucoup d’autres sages et dignitaires, venus prendre part aux festivités,  les rythmes tels que : le Houngan, le Satô, le Agbéhoun, et bien d’autres ont été exécutés avec minutie dans le strict respect des principes culturels. A la suite de cette création qui a présenté la mosaïque des danses de couvent, d’autres troupes et compagnies de danse ont participé activement à l’animation de la manifestation. Entre autres : la troupe Towara, les élites de Oscar Allossè. Pour cette édition du festival de danse ‘’Agogo’’ placée sous le sceau de la plénitude, le public a eu droit à l’histoire de celui qu’il convient d’appeler aujourd’hui au Bénin, le patriarche de la danse, Maître Alladé Koffi Adolphe. L’essentiel à retenir de l’exégèse qui a été faite de lui est que cela fait plus de quarante ans que l’homme impressionne le public d’ici et d’ailleurs par son savoir-faire en matière de la danse. Très fin dans son travail, Alladé est le seul danseur au Bénin à pouvoir danser avec 21 jarres de feu en ce qui concerne l’exécution du rythme Yaoitcha et Tchango.  Ce qui lui vaut, jusqu’à l’heure où l’on écrit, le nom de danseur de feu. Sa particularité par ailleurs est qu’il est l’un des rares danseurs chorégraphes à parcourir pratiquement tout le monde entier avec son art. De Brésil en Belgique en passant par la France, les Etats-Unis, l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et autres, Alladé Koffi Adolphe à travers cette 12ème édition du festival de Danse ‘’Agogo’’ de Ouidah vient d’inscrire définitivement son nom en lettre de feu dans les annales de l’histoire de la culture béninoise. L’opportunité était saisie pour honorer la vénérable mémoire de Daagbo Hounon I, et la famille Alladé grâce à qui le Professeur Alladé Koffi Adolphe a pu faire actuellement quarante-six ans de danse sans incident majeur au plan spirituel.

 

Teddy GANDIGBE

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