Malversations supposées dans la gestion des carrières à Savè: La version du maire Oba Chabi Dénis

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Le maire Oba Chabi Dénis de Savè a été cité dans ce qu’il convient d’appeler affaire exploitation des carrières à Savé. Il a été soupçonné d’avoir escroqué ses propres populations. Accusations que l’intéressé rejette, dans un droit de réponse adressé à un organe de la place, tout en apportant des éclaircissements sur cette affaire de gestion des carrières à Savè.

 

Le maire de Savè a déclaré que dans le cadre des travaux de la construction de la route Kétou-Idigny-Igboja-Savè et des bretelles Omou-Illadji-Moussoukagbe-Ayekotanian et Save-Oké-Owo, il lui a été donné de constater que, pour faire face aux besoins en matériaux latéritiques, la Société brésilienne CCE exploitait des carrières sans autorisation préalable aucune, en traitant seulement avec des présumés propriétaires des dits lieux. Quant à ces derniers, ils ne remplissent pas non plus les conditions requises pour exploiter des carrières, soit elles sur leurs propres terres. Tout ceci est contraire aux dispositions de la loi n°2006-17 du 17 octobre 2006 portant code minier et fiscalités minières en République du Bénin.

 Le maire Oba Chabi Dénis se veut plus précis et détaille sa démarche dans cette affaire. « Mieux, conformément aux recommandations du Ministre en charge des Mines lors d’une récente tournée dans les Collines, la Mairie, dans son rôle de veille pour contrôler l’exploitation des carrières, doit délivrer une attestation d’occupation de site à tout exploitant. C’est donc fort de ces précédents que j’ai rencontré, et les présumés propriétaires, et les responsables de la Société CCE, aux fins de leur expliquer l’illégalité dans laquelle ils fonctionnement et leur signifier l’importance de l’implication de la Mairie dans le processus. Mais en ce moment, le Conseil communal n’avait pas encore délibéré sur les frais d’attestation d’occupation de site pour l’ouverture des carrières temporaires. La seule délibération qui existait concerne les frais relatifs à l’ouverture des carrières permanentes qui s’élèvent à 800 000 FCFA l’hectare. Aussi ai-je pensé que s’il faut appliquer ce taux aux carrières temporaires, comme c’est le cas dans le cadre du projet, on priverait les présumés propriétaires de carrières de tout revenu puisque la Société CCE leur payait 300 000 FCFA à l’hectare. J’ai alors noté la nécessité de convoquer le Conseil communal pour qu’il connaisse du dossier et délibère en votant un nouveau tarif pour les carrières temporaires ou tout au moins une dérogation à la délibération existante. Mais en attendant, faut-il permettre aux présumés propriétaires de continuer à encaisser directement les fonds et ensuite les poursuivre pour le reversement à la Mairie des frais d’attestation d’occupation de site (ce qui est pour le moins qu’on puisse dire, peu évident) ou faut-il sécuriser les fonds jusqu’à la délibération du Conseil ? Telle est la question à laquelle il fallait répondre et pour ce faire, après réflexions et sensibilisations, nous avons convenu, d’accord partie avec les différents partenaires que sont les présumés propriétaires et la Société CCE, que les redevances d’exploitation soient entièrement versées à la Mairie en attendant la décision du Conseil. Ces redevances sont perçues exclusivement sur la base de chèques émis au nom de la Mairie de Savè et non au nom de la personne du Maire. De même, les fonds à rétrocéder aux présumés propriétaires après la décision du Conseil sont prévus pour être régulièrement payés par mandat. En somme, tout ce qu’il y a de plus normal ! »

Le maire de Savè réfute la thèse d’escroquerie

Pour le maire de Savè, tout ce qui a été fait dans ce dossier est loin d’une escroquerie. « Il ne s’agit nullement donc de pratiques d’escroquerie mais simplement d’une mesure conservatoire pour garantir à la Mairie le recouvrement de ses droits », a-t-il indiqué. Car, a-t-il poursuivi, à cet effet, une première session du Conseil a été convoquée pour le 09 février 2021 mais elle n’avait pas pu se tenir. La question a été réinscrite à l’ordre du jour de la session qui a suivi, notamment la 1ère session ordinaire de l’année, convoquée le lundi 15 mars 2021. « Et à l’heure actuelle, je puis vous dire que le dossier a été débattu et vidé par le Conseil communal par un vote à l’unanimité des conseillers présents et ou représentés par 18 voix pour, 00 voix contre et 00 abstention sur un total de 19 conseillers que compte le Conseil Communal de Savè », a-t-il laissé entendre. Par conséquent, Oba Chabi Dénis réfute en bloc les accusations, dénonce les inclinaisons politiques comme motivation.

 

M.M

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