Après participation à la présidentielle: Iréné Agossa gouverne le navire de l’opposition

Iréné Agossa, candidat au poste de vice-président de la République aux côtés de Corentin Kohoué, son colistier de la dynamique “Restaurer La Confiance“, traité à tort de taupe au sein de l’opposition, mais qui tout au long du processus est resté attaché aux idéaux de la non-violence avec une foi inébranlable en l’alternance par les urnes, annonce de nouveaux chantiers politiques. Iréné Agossa caresse désormais le rêve de continuer la bataille  de l’opposition réelle au régime Talon en tant que leader.

En démissionnant des démocrates, Iréné Agossa s’assigne une mission complexe : continuer le combat de la restauration de la confiance au Bénin, ceci, en désaccord avec Patrice Talon à qui, il n’a fait aucun cadeau, lors des dernières campagnes. Pour lui, le renversement du régime Talon par les urnes était bien possible. D’où son indignation vis-à-vis du boycott électoral, cause de l’échec orchestré par l’opposition béninoise. Le “nationaliste“ Agossa aura tout de même marqué les esprits pendant cette période de la campagne électorale qui lui a permis d’expliquer à l’opinion publique, les fondements de la candidature de son duo et son adversité politique réelle au pouvoir en place. Même si le résultat de sa participation à la présidentielle était peu reluisant, Iréné Agossa entrevoit un avenir politique radieux à défendre sous la bannière d’une opposition béninoise sans leader. Car, pour lui, un guide politique est par essence, incarné par un ensemble de facteurs dont, une organisation, une vision, une base politique, un actionnariat sociopolitique, une participation constante à l’animation de la vie politique, la fidélité des militants….

Réaliser le rêve des Béninois

Dans sa posture de leader d’opposition, Iréné Josias Agossa entend donc défier l’ensemble des partis progouvernementaux, dès 2023, année à laquelle, le peuple béninois doit faire élire les parlementaires et mobiliser autour de lui les acteurs politiques de l’opposition encore capables d’apporter une expertise à son combat pour la libération d’un peuple soumis aux désidératas d’une gouvernance à sens unique.

Quelle sera alors sa stratégie d’actions ? Rejoindre les FCBE ? Cette option serait improbable, connaissant l’homme et il l’aurait fait si telle était sa volonté, que de rallier les démocrates. La seule option qui s’impose à lui serait alors la création de son propre parti, capable de peser dans la balance parmi  les partis de l’opposition. La réussite de la lutte pour l’alternance démocratique au Bénin passe par l’occupation d’une place de choix au sein de l’opposition, d’où le titre de chef de file de l’opposition doit systématiquement lui revenir par idéologie et par des résultats sur le terrain politique. Son expérience politique le prédispose d’ailleurs mieux que quiconque à jouer ce rôle avec efficacité. Le leader de la vague orange use d’une stratégie politique en amont entre la jeune classe politique et l’ancienne, stratégie qui lui a d’ailleurs valu l’obtention des parrains pour la présidentielle. La tâche ne sera pas du tout repos pour lui car il est annoncé pour mener d’intenses activités politiques dans l’hexagone.*

Mike M.