Fait affligeant et déplorable dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 avril 2021 au Centre hospitalier universitaire départemental de l’Ouémé et du Plateau (Chud/OP). Il est 3h 23 mn. La Société béninoise d’énergie électrique (Sbee) plonge ce Centre où se joue la vie de centaines de personnes, dans les ténèbres. L’électricité venait ainsi d’être coupée. Et, alors que les usagers s’attendaient à ce que le groupe électrogène prenne le relais, ce sera la consternation. Rien de tel. Bien au contraire, des minutes vont, dans l’opacité de la nuit, s’écouler. 1h de temps après, dans les chambres où sont logés les patients avec certains sous perfusion, toujours ce noir imposant que tenteront de dissuader, de fines lumières provenant des torches des téléphones portables. Il va falloir attendre 04h 43 soit plus d’une heure d’horloge pour que l’énergie électrique ne soit rétablie. Critiques, murmures, angoisse, etc. Au bout des lèvres, des interrogations. Comment cela peut-il être possible dans un Centre dit de référence ? On en est estomaqué. Qu’est-il advenu, si c’était le cas, des malades au bloc opératoire ? A quoi servent les forfaits journaliers que payent les malades et devant permettre à leur assurer entre autres, l’électricité, l’eau, la climatisation, l’hébergement ?
Pour certains, même si le groupe électrogène du Chud/OP fût en panne, le fait sort de l’entendement. En effet, estiment-ils, le courant électrique, en ce lieu, doit y être en permanence. La mission de sauver des vies est trop délicate pour que le dispositif en vienne à souffrir de défaillance.
Cyrience KOUGNANDE