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La pandémie du Covid-19 a entraîné une augmentation considérable du nombre de gens touchés par la faim dans le monde en 2020. Et selon des experts, l’année 2021 ne devrait pas marquer d’amélioration…
« Selon le Réseau mondial contre les crises alimentaires qui regroupe les principales agences et ONG luttant contre la faim, le nombre de gens qui ont faim dans le monde est passé de 135 à 155 millions en 2020. La pandémie de Covid-19 et ses conséquences économiques ont bien évidement alourdi ce bilan, mais la principale cause de la faim et de la malnutrition en Afrique et dans le monde reste les conflits. 155 millions de personne ont eu faim dans le monde en 2020. Une situation qui ne cesse de se dégrader depuis 2016, depuis que le Réseau mondial contre les crises alimentaires publie ses rapports » renseigne une publication de Rfi. Et selon les propos rapportés de Luca Russo, expert en crise alimentaire à la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, il y a une augmentation constante des personnes en besoin. « On en avait moins de cent millions il y a cinq ans, et désormais on en a 155 millions. Donc c’est vraiment un problème structurel » précise-t-il. Et de poursuivre « le pays où on a les chiffres les plus importants, c’est la RDC, avec vingt millions de personnes en besoin (alimentaire NDLR) aujourd’hui. Il ne faut pas oublier les pays peut-être plus petits mais où la crise a une véritable profondeur comme la République centrafricaine où plus de 50% de la population est en besoin aujourd’hui. Et puis, c’est au Soudan du Sud, où l’on a eu une famine dans une zone limitée du pays au mois de novembre, le Nigéria aussi, surtout le Nord-Est. Et enfin un peu le Burkina Faso. Ça, ce sont des pays où l’on a presque constaté des phénomènes de famine. Tout cela est lié aux conflits. » En Afrique où vivent 63% des personnes victimes de crises alimentaires dans le monde, ce sont les pays en crise qui vivent les situations les plus dramatiques, précise le média.
A.B
