Promotion du genre sous la rupture: Le regard de la Ddaep-Zou, Gaëlle Gnakadja Didagbé

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La publication du premier Gouvernement de Talon2 continue de susciter moult interprétations au sein de l’opinion publique. Chacun y va selon sa conviction politique et sa compréhension de l’actualité sociopolitique nationale. La Directrice départementale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (DDAEP) du Zou a, pour sa part,  focalisé  son analyse sur la promotion du  genre sous le régime de la « Rupture ». Gaëlle Gnakadja Didagbé pense qu’un pas important est franchi à défaut d’atteindre le seuil des 50% souhaité.

 

 << Depuis un certain moment, on nous parle de la promotion de la femme. Mais, elle ne peut se faire dans la médiocrité. Il faudrait qu’elle soit  faite avec les femmes qui méritent et qui ont la capacité>>  a souligné Gaëlle Gnakadja Didagbé, la Directrice départementale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (DDAEP) du Zou pour justifier la méthode qu’utilise le régime en place pour promouvoir le genre. Selon elle, sous l’ère de la « Rupture », ce sont les compétences qui sont promues. Elle en veut pour preuve la reconduction de l’équipe gouvernementale à plus de 80% avec l’ensemble des cinq femmes. Pour elle, ces grandes dames qui, aujourd’hui font la fierté de la gent féminine béninoise, méritent bien leur poste. Ainsi, elle a salué la clairvoyance du chef de l’Etat, Patrice Talon, pour avoir su résister aux pressions politiques en renouvelant sa confiance à ses anciens collaborateurs qui lui ont permis d’atteindre les résultats escomptés lors de son premier quinquennat. Elle renchérit ses propos en évoquant les cas de la Haute cour de justice, de la Cour des comptes et de la grande chancellerie, des institutions de la République aux mains des femmes méritantes. A l’Assemblée nationale, cinq femmes sont élues sur les 83 Députés. La quatrième mandature des municipales et communales affiche 79 conseillères élues sur 1815 conseillers soit 4,35%. Il en est de même au plan sectoriel. Au sein du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la  pêche par exemple, on note 2 femmes sur sept dans le pool. Au plan départemental (Zou) 3 femmes sur 11 ont été promues à des postes de décisions. Mieux! Les projets programmes mis en œuvre dans le domaine agricole prônent le renforcement de capacités des femmes cadres et rurales afin qu’elles puissent avoir les outils nécessaires pour gérer leur entreprise agricole ou être nommées à des postes de responsabilité. Sans être entièrement satisfaite, Gaëlle Gnakadja Didagbé a estimé qu’il faut saluer l’effort qui est fait. << Je ne dirai pas que je suis satisfaite mais c’est déjà une avancée encourageante qui, j’espère, va s’améliorer progressivement au fil des années. En attendant, on apprécie à leur juste valeur les acquis  qui ne sont pas gagnés d’avance. C’est petit à petit que nous allons atteindre notre but>> a-t-elle laissé entendre en sollicitant l’accompagnement des hommes pour leur permettre de relever le défi.

Des conseils à la relève

Par ailleurs la Directrice départementale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche du Zou a saisi l’occasion pour prodiguer quelques conseils aux jeunes filles appelées à prendre la relève après avoir fait un état des lieux de leur  situation éducative au Bénin. A l’en croire, ce qui se passe aujourd’hui dans le système éducatif et dans les différents centres de formation est ahurissant au point où chacun est interpellé. <<Mon mot sera un cri de cœur car, lorsqu’on observe ce qui se passe aujourd’hui au niveau du système de l’éducation, ça craint! Vraiment ça craint!>> s’est-elle désolée. Elle poursuit en expliquant que la plupart des jeunes filles développent la facilité, l’ambition démesurée et une exigence extrême qui les conduisent le plus souvent à des déviances comportementales et bonjour les dégâts. Il va falloir donc parer au plus pressé pour pouvoir récupérer ce qui peut encore l’être. A ce titre, Gaëlle Gnakadja Didagbé a appelé les parents à plus de sacrifice et à revoir leurs stratégies d’éduquer les enfants.  Pour elle, l’Etat fait déjà assez d’efforts avec la sensibilisation, l’installation des cellules d’écoute dans les établissements,  l’application des textes sur les violences faites aux filles et aux femmes puis sur le harcèlement sexuel. Autant d’actions pour améliorer le taux de la scolarisation de filles. Cependant, les fruits ne tiennent pas encore la promesse des fleurs.  D’où l’impérieuse nécessité de conjuguer les efforts pour les maintenir dans le système éducatif. Elle a aussi exhorté les professionnels des médias à jouer leur partition à travers des émissions éducatives pour leur montrer que la vie, ce n’est pas la facilité, aussi bien que pour les hommes que pour les filles. <<Aujourd’hui, il est rare de voir des  hommes qui sont encore prêts à prendre en mariage une femme qui ne pourra  rien apporter au ménage du point de vue financier>> a-t-elle conclu pour attirer l’attention des fainéants sur les risques auxquels elles sont confrontées si elles ne changent pas leur perception erronée qu’elles ont de la vie.

 

Fernand Kinmahou

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