Gestes du premiers secours : Rufino d’Almeida renforce la capacité de ses citoyens

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Avec l’appui technique des éléments de la compagnie départementale des Sapeurs-pompiers du Zou et des Collines, le maire de la commune de Bohicon a fait former ses citoyens sur les bons  réflexes à avoir pour sauver une victime d’accident. C’était le jeudi 10 juin dernier, à la salle de conférence de la mairie, en faveur d’un séminaire de formation et de sensibilisation.

 

Il est monnaie courante de constater dans les rues de la ville de Bohicon que des citoyens qui, en face d’un accidenté, s’empressent de prendre la vue de la victime en détresse plutôt que de s’occuper de son état. Pour le maire, Rufino d’Almeida, cette attitude s’apparente à de l’ignorance puisqu’, a-t-il dit, cela n’arrive pas qu’aux autres. Donc il va falloir vite  agir pour faire comprendre à ses administrés que l’assistance à personne en danger est un acte citoyen qu’il faut chercher à accomplir à tout prix, en tout temps et en tout lieu. D’où la nécessité du présent séminaire de formation dont l’ultime but est de permettre aux agents de la mairie, aux bonnes dames du marché et aux conducteurs de taxi-moto, tous des participants,  de s’approprier  la notion de PAS. C’est-à-dire,  Protéger, Alerter et Secourir. Pour le commandant de la compagnie départementale des Sapeurs-pompiers du Zou et des Collines,  cette initiative prise par l’autorité communale devrait faire école dans toutes les autres communes du département, étant donné que l’acte que doit poser le premier maillon de la chaîne de secours qu’est le premier témoin est déterminant dans la suite du  sauvetage de la victime. <<C’est lorsque le premier témoin arrive à faire convenablement ce qu’il doit faire avant d’alerter que la victime pourra efficacement être pris en charge par le pompier et  le médecin par la suite>>, a fait savoir le Lieutenant Dominique Kodjo Koumbara. Durant toute la journée de ce jeudi, les participants ont  appris les réflexes importants et les comportements qu’il faut avoir vis-à-vis d’un accident domestique, de la route et du travail en attendant l’intervention des secours. Dans une démarche andragogique, le lieutenant et son équipe ont enseigné à leurs hôtes comment faut-il protéger soi-même, la victime et l’entourage du sinistre, comment alerter les secours pour qu’ils puissent bien se préparer avant de venir et puis comment secourir.  D’après les explications de Dominique Kodjo Koumbara, en cas d’accident, le premier témoin doit prendre toutes les dispositions pour se protéger, protéger la victime et sécuriser le lieu de l’accident pour empêcher toute infiltration extérieure susceptible d’aggraver l’état de la victime avant d’alerter. A ce niveau, a-t-il a fait savoir, le témoin doit appeler le numéro vert du secours en donnant des précisions utiles  sur le drame afin de permettre aux sapeurs de venir avec les équipements adéquats.

Etude de cas pratiques

Après la théorie, les instructeurs sont passés à la phase pratique avec deux études de cas liés au secourisme. Dans un premier temps, ils ont étudié le cas d’une victime qui saigne abondamment. Ici, pour arrêter l’hémorragie, il est recommandé au premier témoin de mettre la victime en position d’équilibre (couchée au sol sur le dos) pour ralentir le battement du cœur et presser  fortement la partie touchée avec une étoffe. En cas d’échec, penser à un pansement relais pour maintenir l’écoulement du sang. C’est quand ces deux méthodes ont montré leur limite qu’il faut faire recours en dernier ressort au garrot. <<Compte tenu des risques qu’il présente, nous ne conseillons pas aux gens de faire systématiquement le garrot>>, a recommandé le commandant. S’agissant du second sous thème relatif à une victime inconscience qui respire, Philippe Ayibéto, l’instructeur,  a indiqué qu’il faut mettre dans ce contexte la victime en PLS (Position Latérale de Sécurité), c’est-à-dire la fait coucher sur le côté. Cette position consiste à éviter à la victime d’être asphyxié en lui  libérant ses voies respiratoires et favoriser l’écoulement facile des éventuelles baves. Ce n’est qu’après que le témoin peut alerter le secours. Au terme de la formation, le lieutenant Dominique Kodjo Koumbara est satisfait de la participation active des participants qui, selon lui, ont retenu l’essentiel. Même satisfaction du côté de Emilienne Cakpo l’une des bénéficiaires de cette formation. Au regard de l’importance des connaissances reçues, elle a suggéré que de telle initiative se multiplie pour permettre à d’autres d’en bénéficier. Une doléance qui a reçu un écho favorable auprès du maire. Me Rufino d’Almeida a alors demandé aux Sapeurs-pompiers de programmer d’autres séances au profit d’autres cibles.

 

Fernand Kinmahou

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