Absence criarde d’enseignants dans les écoles: Le réveil tardif des députés

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La question du déficit d’enseignants dans les établissements scolaires semble préoccuper soudainement les députés de la 8ème législature. En effet, entre autres points inscrits à l’ordre du jour de la séance plénière de ce jeudi, 17 juin 2021, une question orale avec débat sur l’insuffisance des salles de classes et déficit d’enseignants dans les écoles primaires. Si l’initiative reste salutaire, la démarche semble inopportune étant donné que la réalité a été vécue dans une indifférence totale des élus du peuple durant toute l’année scolaire. Pourquoi attendre la fin d’année scolaire pour interpeller le gouvernement sur une question aussi cruciale comme celle-ci ? La question mérite bien d’être posée au regard du silence de la représentation nationale à un moment où la réforme des aspirants au métier d’enseignant n’a pu combler le vide. Des voix se sont élevées et les médias n’ont pas manqué d’alerter sur un véritable cafouillage dans la gestion du déficit criard d’enseignants dans les écoles, collèges et lycées du Bénin. En effet, de l’évaluation diagnostique des enseignants Ace 2008 à la réforme des aspirants, la situation semblait échapper au gouvernement. En témoigne d’ailleurs la décision du gouvernement de déployer dans les établissements scolaires, des aspirants ayant échoué au test de recrutement. Qu’avait pu faire le parlement pour apporter la  thérapie pour solutionner cette question assez préoccupante. La triste réalité, c’est que ça cafouille et les décisions prises à cet effet laissent perplexe. L’ancien ministre Mahougnon Kakpo avait estimé qu’avec la base de données des aspirants, même avec les sept de moyenne, le nombre d’aspirants voulu ne sera jamais atteint. C’est donc face à cette situation de pénurie d’enseignants qualifiés que l’Exécutif béninois a fait l’option de l’augmentation de la masse horaire des aspirants, selon le journal de service public. La bivalence et l’augmentation du quota horaire à 30 heures par semaine ont été  décriées dans l’opinion. Pour plusieurs observateurs, c’était à ce moment que les députés étaient attendus pour porter la voix du peuple qui les a élus. Face à ce qu’il convenait d’appeler un véritable “bazar” dans le secteur éducatif, le parlement est visiblement resté sans voix. La réalité est que le déficit n’a pu être comblé jusqu’à la fin de l’année scolaire. Où étaient passés alors les députés ? Toutefois, il faudra espérer que cette interpellation du gouvernement aboutisse à des solutions susceptibles de corriger le tir, l’éducation étant une priorité au Bénin.

 

A.B

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