Invité sur la chaîne de télévision Africa 24, le président de l’Organisation pour la défense des droits de l’homme (Odhp), Me Boubakar Baparapé déplore à nouveau les conditions de détention des opposants et activistes arrêtés pendant la période préélectorale. A l’en croire, des maisons d’arrêt d’Akpro-Missérété, de Porto-Novo, de Cotonou, de Ouidah et d’Abomey-Calavi, ces derniers n’ont pas de « visite ; ils n’ont pas accès à leurs parents. Ils n’ont pas accès au minimum de commodité ». S’intéressant aux détenus de la prison civile de Cotonou à l’instar de l’ancien ministre Alexandre Hountondji et du professeur Joël Aïvo, il a dit toute sa désolation. « Ils sont près de 32 là, dans une cellule exiguë de 30m2, sans lumière et enfermés 24 heures sur 24 », déplore Me Baparapé.
A.B