BENIN : ÊTRE OU NE PAS ÊTRE: Une opinion de Issiak Adjibi un béninois de la diaspora

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Telle est la question shakespearienne à laquelle, nous devons répondre en tant que Patrie. A la différence de la vie qui, est une scène de théâtre où, chacun joue son rôle et disparaît, la politique et plus spécifiquement l’acte politique engage vertueusement ou obère le devenir d’une Nation, le sacro-saint principe de continuité de l’État oblige. En effet, la conférence nationale de 1990 menée magistralement en son temps par monseigneur De Souza, qui nous avait valu les lauriers de l’innovation politique et, fut un modèle sur le continent, porta sur les fonts baptismaux la notion dont chacun se fait aujourd’hui justement ou faussement le chantre : la démocratie. Quid de la démocratie béninoise ? En pareille occurrence, je convoque volontiers Nietzsche en faisant mienne sa citation : « la vérité tue, celle que l’on tait devient vénéneuse ». La vérité, c’est qu’il y a belle lurette que notre démocratie a perdu de sa substantifique moelle, qu’elle a été dévoyée par les acteurs politiques qui se sont toujours complus à se fourvoyer, offrant perfidement à leur peuple qu’un simulacre de démocratie. Cette démocratie hélas, sacrifiée sur l’autel du clientélisme, savamment entretenu au gré des conciliabules entre partis politiques. Pareil nivellement par le bas de notre démocratie n’était plus tenable, encore moins, viable. D’où, la nécessité et l’opportunité de lui insuffler, réalisme et éthique politiques, pour peu que chacun, veuille faire montre d’un minimum d’objectivité. Ainsi, rompre avec un certain essentialisme était de toute évidence, un impératif pour réenchanter cette démocratie, à bout de souffle. Gardons-nous de se contenter du confort de l’opinion sans faire l’effort de penser ou repenser les institutions qui font de notre cher pays, une république. Car, le vrai politique, c’est celui qui sait garder son idéal tout en perdant ses illusions. Que les points de vue du chef de l’État et de ses adversaires politiques soient à des années-lumière, l’un de l’autre, c’est le cours normal d’une joute politique. Cette opposition de style, fût-elle péremptoire, est un autre débat mais ne doit en aucune manière, être rédhibitoire.

Je peux comprendre la frustration des uns et des autres, cependant, souvenons-nous, que nous avons tous, en héritage, le Bénin. Ce havre de paix où, le vivre ensemble est un véritable marqueur social. Le pays est à la croisée des chemins et sa mutation doit absolument se poursuivre. Par conséquent, le président de la république ne peut se permettre de s’arrêter au milieu du gué. Et, en notre qualité de citoyens, nous pouvons que nous féliciter de ce volontarisme, surtout qu’« A temps nouveau, engagement nouveau » dixit Victor Hugo. J’ose croire qu’à l’entame de ce second mandat, l’opposition reviendra à des sentiments meilleurs et républicains sans se renier forcément. Venir à résipiscence va indubitablement lui permettre de comprendre que, s’éterniser dans de sempiternelles jérémiades est à tout point de vue, contre-productif. A mon sens, il serait plus habile politiquement pour elle de s’approprier enfin cette réforme du système partisan, d’autant plus que c’est celui en vigueur, afin de fourbir ses armes pour les combats électoraux futurs et de surcroît, renouer avec les urnes, expression même, du vote populaire qui, leur permettraient d’avoir des élus locaux, seuls pourvoyeurs de parrainages, sésames indispensables, à quiconque voudrait briguer la magistrature suprême. N’en déplaise aux pourfendeurs du président, l’irréfragable essence de ladite réforme est bien, la cohérence et 2 l’efficience de notre système électoral et aucunement un supposé ostracisme des « grands » partis adverses. Moralité de cette démarche cavalière, c’est qu’à force de faire feu de tout bois parce qu’étant aux abois politiquement, cette opposition a fini littéralement par se brûler les ailes. C’est regrettable pour son électorat dont, elle est seulement dépositaire et non propriétaire des suffrages, tout comme, les partis de la majorité présidentielle, c’est ainsi.

Néanmoins, je ne désespère pas que cette opposition prouve aux Béninois, qu’elle peut être tout aussi à la hauteur de leurs espérances et bien capable du meilleur. Il ne e s’agit point d’avoir une opposition béni-oui-oui et obséquieuse, loin s’en faut, mais qui joue pleinement son rôle de catalyseur, ni plus ni moins. Car, aussi grands que sont les rois, ils sont ce que nous sommes, à cet égard, un fou leur est toujours utile en cas de déconnexion. En ce qui nous concerne, une opposition responsable et constructive, au demeurant. L’opposition ne peut donc pas s’autoproclamer ad vitam æternam procureur d’un régime politique qu’elle prétend défendre, la démocratie, dont elle est curieusement la fossoyeuse en chef et, se plaît ostensiblement à clamer au gré des accointances politiques. Qu’elle sache aussi s’en réclamer lorsqu’elle est dans un déni institutionnel au lieu de, chercher coûte que coûte à l’enflammer. Qu’une certaine intelligentsia, frappée soudainement d’amnésie, celle-là même qui a toujours eu pour unique obsession, la préservation de ses privilèges, veuille à tout prix, dicter à un gouvernement légitime, la bienséance politique, relève simplement de la présomption. Le Bénin est un pays souverain et son gouvernement encore une fois, légitime car, étant l’émanation du vaillant peuple béninois. La réélection sans appel, le 11 avril 2021 de Patrice TALON vient rappeler à tous les réfractaires, cette donne, si tenter qu’ils n’en ont pas encore pris la pleine mesure. Il est tout de même étrange voire choquant qu’une frange de cette opposition, qui aspire à diriger ce pays, ait recouru à la sédition avec, pour unique agenda inavoué, de saper l’autorité de l’État. Cette couardise est à tout le moins, tendancieuse. Inciter ses partisans à terrifier d’autres concitoyens au point de les avoir privés de leur devoir civique et de s’en être pris, en outre, à l’intégrité physique de nos forces de sécurité, dépositaires de l’autorité publique, est un délit. Pourquoi de tels agissements, répréhensibles sous d’autres cieux démocratiques, ne le seraient-ils pas au Bénin ? Nous avons opté pour la démocratie, adoptons-en aussi tous les codes tant qu’à faire.

 La démocratie n’est pas un vain mot, ce sont des règles, des actes, bref, c’est un état d’esprit. En effet, il est tout à fait dans l’ordre de la logique que leurs présumés instigateurs en répondent. Il ne faut y voir aucune chasse aux sorcières. Assimiler sans discernement le chef d’accusation de terrorisme retenu, à une justice aux ordres et à de l’autoritarisme, c’est aller vite en besogne et, bien entendu, cela est une vue de l’esprit. Quelle condescendance de la bien-pensance ? Que la justice suive son cours, c’est la moindre des procédures car l’institution la doit bien aux victimes. A ceux qui se sont offusqués d’un telle charge judiciaire, je veux juste rappeler que le terme terrorisme, sémantique oblige, est un vocable générique relatif à, tout acte de violence et de ce fait, multiforme même s’il est politiquement et médiatiquement correct de le réduire qu’aux attentats. Que les chancelleries occidentales et la presse internationale s’en soient émues, les bras ne m’en sont guère tombés mais, il vaut mieux les laisser à leurs états d’âme et mémoire sélective. Elles n’ont pas vocation à juger de l’impartialité ni de l’exemplarité ou non de la justice d’un pays souverain. Le Bénin n’a aucun complexe à avoir quant à celle-ci ni de leçons à recevoir. Advienne que pourra. Il appartient désormais à la justice de notre pays de dire s’ils sont coupables ou innocents. Réaffirmer l’autorité de l’État était la seule option possible face, à des justiciables décidés, à mettre leur propre pays à feu et à sang.Tout autre hypothèse verrait le Bénin, aller à vau-l’eau. Le pays serait alors ingouvernable et exposé au chaos, faisant ainsi, le 3 lit de toutes sortes de contingences et groupements hostiles, eu égard au contexte sécuritaire sous-régional. Le pouvoir exécutif se doit donc de mettre tout en œuvre afin de, préserver l’intégrité territoriale de notre patrie, sa stabilité et cohésion. Le laxisme, en démocratie est mortifère. La liberté des uns s’arrêtant où commence celle des autres, ce principe tel qu’il soit, doit scrupuleusement s’inscrire dans le cadre de notre législation. A cet égard, il est primordial d’envoyer un signal fort et ferme à chacun, qu’il ne saurait avoir une justice à géométrie variable dans notre pays. Des personnalités fussent-elles des leaders politiques ou d’opinion, ne sont au-dessus ni d’ailleurs en-dessous des lois. Sinon, quel message aurait-on envoyé au commun des Béninois? Nul n’a l’apanage de la démocratie et l’unique juge de paix en la matière, c’est le suffrage universel dont l’onction confère à tout pouvoir, sa légitimité. L’opposition a semé du vent et c’est d’autant plus normal, qu’elle en récolte la tempête. En tout cas, la preuve est faite que, la conscience politique de nos compatriotes est dorénavant bien en éveil puisqu’ils ont su séparer le bon grain de l’ivraie. Pardon pour cette métaphore. Pour tout observateur averti de la vie politique béninoise, parvenant à lire entre les lignes, il est notoirement flagrant que, ce qui est au cœur de ce bras de fer entre l’opposition et le chef de l’État, c’est l’intérêt supérieur du Bénin, en tout cas, l’idée que chacun s’en fait. Les masques sont désormais tombés puisqu’il semble évident que ses adversaires ont clairement décidé que notre nation ne doit « pas être » et Patrice TALON leur oppose légitimement et en conscience l’argument contraire, en martelant à juste titre que le Bénin doit bel et bien « être ». J’estime que l’arbitrage dans ces circonstances, entre une vision rétrograde et celle, avant-gardiste de notre pays, est très vite fait pour, tout citoyen, étant dans une logique pragmatique et non dogmatique, de l’émergence du Bénin. Aucun alibi, tel qu’il soit, ne saurait être une variable d’ajustement de la politique générale du gouvernement. Je note puis remarque qu’à chaque fois qu’un président africain se veut trop ambitieux pour son pays, en inculquant à son peuple de nouvelles valeurs, il se heurte systématiquement aux tenants de l’oligarchie politique.

Ce fut le cas de bien de ses lointains illustres homologues africains, en l’occurrence, NKRUMAH, LUMUMBA, SANKARA, j’en passe et des meilleurs, qui, aujourd’hui sont célébrés en héros non seulement dans leurs pays respectifs mais aussi, sur le continent. Car, ils étaient en avance sur leur temps, visionnaires et hérauts de cette Afrique que la nouvelle génération appelle de ses vœux, pour en finir avec l’incurie et la cupidité de ses dirigeants et ne plus voir tout une jeunesse sacrifiée au nom de la realpolitik.

Le talonisme, anecdote ou antidote ? Seule la postérité en jugera. L’opposition avait visiblement présumé de sa force et de son poids politique dans ce pays où, les forces vives ne veulent plus s’en laisser conter. Faire de la politique au ras des pâquerettes est généralement suicidaire. Prosaïquement, il me vient à l’esprit cette maxime : « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Cyniquement, elle est encore plus vraie en politique que d’ordinaire. En effet, il est opportunément plus habile stratégiquement parlant, de faire partie d’un processus que d’être en marge de celui-ci, afin d’en maîtriser les tenants et les aboutissants. Une telle inclusion est la seule bouée de sauvetage pour cette opposition car la victimisation n’a jamais été un tremplin pour le pouvoir sinon, cela se saurait. La clef, c’est son aggiornamento politique. En ce qui concerne la métamorphose de notre pays, ce second mandat est l’occasion pour le chef de l’État de continuer à creuser son sillon, question de marcher dans le sillage de ses glorieux pairs africains. A présent, je veux au demeurant, tordre le cou à la docsa selon laquelle le président de la république se serait intéressé qu’à l’économie, au détriment des femmes et hommes qui en sont les premiers acteurs, le cœur battant et que les inégalités se seraient creusées. Des dégâts collatéraux sociaux, il y en a et en aura encore, vraisemblablement. Car le plein emploi ne se décrète pas, c’est assurément le 4 résultat de la conjonction de plusieurs facteurs, et le Bénin en est loin pour l’instant. Il faut souvent se méfier des idées reçues ou des vérités révélées qui sont en général, des inepties. Il s’avère que la répartition et la redistribution d’une richesse, suppose la création de celle-ci au préalable. Effectivement, le seul moyen d’y parvenir est d’actionner les leviers économiques, lesquels répondent à des mécanismes et processus à court, moyen et long termes qui, exécutés dans les règles de l’art, engendrent la confiance du fait de leur transparence dont, l’absence provoquerait l’aversion des investisseurs et des marchés financiers. La politique économique et la politique sociale sont en réalité, deux faces d’une même pièce dont l’inhérence est une évidence, à ce détail près que, l’orthodoxie implique que la politique économique précède absolument la politique sociale, la réciproque est simplement une hérésie. Malheureusement, l’ultimatum social imposé par notre économie exsangue jadis et amplifié par la crise sanitaire, a accentué cette fracture qui, était déjà latente. Nos concitoyens doivent patienter davantage compte tenu de la conjoncture et probablement d’un plan de relance à venir, pour voir les retombées économiques de la politique du président se traduire en pouvoir d’achat sonnant et trébuchant. Ceci est d’autant plus d’actualité que les droits de tirage spéciaux ( DST ) de certains pays riches, vont être réorientés en faveur des pays africains en plus de ceux qui leur sont alloués d’ordinaire par le FMI, en cas de crise économique ou financière, afin que nous puissions financer la relance de nos économies et que notre continent ne soit en marge, s’agissant de la reprise mondiale. Ces DST, sont en réalité un avoir de réserve international dont la valeur repose sur un panier de monnaies que sont : le dollar, l’euro, le yuan, le yen et la Livre Sterling. Néanmoins, comment ne pas être sceptique sur le résultat et l’impact escomptés du sommet dédié de Paris, du 18 mai 2021, si ceux-là même qui devraient être la locomotive de ladite relance, en l’occurrence, les acteurs économiques africains n’y ont été d’aucune manière, associés ? Quoiqu’il en soit, le Bénin, lui, a fait très tôt le pari d’une gestion rigoureuse de cette crise, seule martingale pouvant permettre à son économie de résister au mieux à ce choc puis, de lui assurer un rebond robuste. La dynamique de notre pays est excellente, les fondamentaux et perspectives économiques sont au vert, le chef de l’État, plus déterminé que jamais et proactif. Aujourd’hui, ce qui nous unit doit être plus fort que ce qui nous diverge.

Je ne suis pas dans les secrets des dieux mais, il est fort à parier que ce second mandat de Patrice TALON va être celui de tous les superlatifs. Car, nonobstant son caractère bien trempé et austère pour certains, c’est un président très soucieux de l’image et la trace qu’il laissera dans l’histoire de son pays. En sus de toutes les réformes déjà engagées dont les Béninois devraient commencer à toucher du doigt, les fruits, l’ambition du chef de l’État de faire du Bénin, une destination touristique premium, devrait sceller durablement l’embellie économique qui point, confirmant l’optimisme des prévisions. En effet, le tourisme peut constituer un véritable pôle de développement car, c’est un secteur à forte valeur ajoutée, porteur et créateur d’emplois. Il peut donc s’avérer un relais de croissance par excellence pour l’économie béninoise mais, demeure hyper sensible à l’insécurité. Or, le tourisme est l’un des maillons essentiels du nouveau modèle économique que, le président de la république est en train d’impulser, depuis maintenant cinq ans. D’où l’intransigeance du gouvernement vis-à-vis de toutes formes de velléités déstabilisatrices et menaces, susceptibles de constituer un risque pour la sécurité et l’intégrité territoriale du pays afin de, dissiper toute équivoque pour ne pas devoir renvoyer aux calendes grecques, ce récit touristique que nous voulons narrer au monde. Chacun peut donc comprendre qu’il n’est pas possible pour l’attractivité de notre nation, de laisser s’installer puis prospérer, le moindre climat anxiogène. Mais, comment évoquer le tourisme et ne pas penser au parc de la Pendjari ? Ce magnifique 5 parc qui fait partie de l’ensemble WAP (le parc du W, Arly et de la Pendjari ) à cheval sur le Niger, le Burkina-Faso et le Bénin, est l’un des rares sanctuaires de la faune sauvage en Afrique de l’ouest et classé par ailleurs « réserve de biosphère transfrontalière » par l’UNESCO. L’occasion est trop belle pour tirer la sonnette d’alarme et rappeler qu’il est bien loin dans la mémoire collective de nos compatriotes, ce mois de mai 2019, qui avait tenu en haleine notre pays et pourtant très prégnant, où deux touristes français et leur guide béninois, avaient été lâchement assassinés à l’intérieur même dudit parc. A telle enseigne que les autorités béninoises, pour sécuriser le site, avaient envisagé une clôture électrifiée qui, hélas avait suscité une forte réticence des gouvernements nigérien et burkinabé. Et de surcroît entraverait la transhumance des animaux. Voilà les données du problème et, pour le résoudre, il va falloir absolument un sursaut patriotique qui, certainement sera salutaire lorsqu’il s’agira de faire bloc autour du chef de l’État, pour relever cet immense défi qui consiste à sécuriser prioritairement, nos frontières nord et plus généralement notre territoire. Sachant que notre patrie est cernée par des pays frères, confrontés à la même problématique qui, y a pris des proportions insoupçonnables. Une fois n’est pas coutume, le Bénin a un avantage comparatif en terme de superficie par rapport à ces pays, s’agissant de la logistique. Il est donc plus qu’urgent de prendre ce danger à bras-le-corps afin qu’il ne devienne, une quadrature du cercle pour notre nation. Ces forces du mal et obscurantistes, acculées dans leurs fiefs sahéliens, sont patiemment en quête de nouveaux territoires et, ne s’interdisent rien pour parvenir à leurs funestes fins. Ainsi, ils s’infiltrent au sein des populations locales, en instillant leur doctrine destructrice et meurtrière. Depuis la nuit des temps, « la religion a toujours été l’opium du peuple » et cette idéologie, s’en nourrit à satiété. J’invite nos concitoyens de ces contrées lointaines à, avoir les yeux grands ouverts et l’ouïe bien fine, en faisant preuve d’une vigilance de chaque instant. Car le mode opératoire de ces fanatiques est bien rodé et très redoutable. Il est établi qu’ils cherchent permanemment à gagner la confiance des autochtones par le truchement des œuvres caritatives car, très au fait de l’absence de l’État, donc du vide institutionnel dans ce Bénin profond. Puis, ils divisent subrepticement les membres de ces communautés pour y mieux régner afin d’enclencher à l’improviste leur machine à terreur et politique de la terre brûlée. A l’impossible, la république n’est tenue. Il est plus que temps pour que la puissance publique dans ces villages les plus reculés et parfois isolés, se réinvente, offre une alternative crédible et spécifique à tous nos concitoyens égarés dans la chimère d’un avenir meilleur puis d’un hypothétique au-delà radieux que, leur font miroiter, ces aventuriers de mauvais augure. Une campagne d’information à travers le pays s’impose et la mobilisation de la grande muette est impérative, avec l’implantation de garnisons au plus près des théâtres d’opérations et à des endroits stratégiques, aux alentours de nos frontières terrestres, par exemple. Une mise en place d’unités spéciales, dotées de moyens et équipements modernes et sophistiqués, idoines, comme les drônes de surveillance et de combat, pour que le territoire national soit enfin, sous les radars de nos forces armées. Car cette bataille si, elle devrait avoir lieu, serait tout autant asymétrique que technologique. Aussi, il faudrait veiller à ce que nos fantassins, ne soient pas envoyés au front aveuglement, au risque de servir de chairs à canon, face à des individus déshumanisés et imprévisibles. D’où la nécessité d’un renseignement humain, premier de cordée qui, permettrait au commandement militaire de mieux coordonner nos troupes et cibler les forces hostiles, en cas d’expédition militaire. En effet, en pareille situation, avoir une longueur d’avance vis-à-vis des ennemis de notre république, peut être décisif en termes de stratégie et de victoire finale. J’ose croire, tout de même qu’à l’État-major des armées, ce serait d’ores et déjà le branle-bas de combat, afin qu’assistance soit portée à 6 nos concitoyens des campagnes et que cette épée de Damoclès planant au-dessus de leurs têtes, soit levée. Soyons lucides, ce qui est en ligne de mire de ces illuminés de l’extérieur comme de l’intérieur, ce sont nos libertés, fondement de notre creuset national, et l’effondrement de l’ordre établi. Cet iconoclasme, socle commun du fondamentalisme et du grand banditisme qui sévit en sourdine dans nos villes, peut les amener à se confondre selon les circonstances et la convergence de leurs intérêts. Aucune faille ni ambiguïté n’est possible face à de tels épouvantails si ce n’est, un éventail de mesures sécuritaires. A l’extrême, il est de la responsabilité, mieux, des prérogatives de notre premier magistrat de faire preuve d’une fermeté à nulle autre pareille et de préserver le pays, d’un éventuel psychodrame. La grande muette ? Parlons-en. L’occasion faisant le larron, le président de la république devrait convoquer les États généraux de l’armée pour qu’un inventaire de ses moyens et conditions d’exercice de ses missions soit fait, en bonne et due forme. Que nos officiers supérieurs lui soumettent ensuite, un plan de restructuration à la hauteur du défi sécuritaire auquel est confronté, notre pays. Malgré tout, il n’y a point de fatalité, les mânes de nos ancêtres veillant, le Bénin vaincra. Qu’à cela ne tienne, Patrice TALON va continuer à imprimer de plus belle, sa vision qui, à fortiori trouve un écho certain auprès de tous nos concitoyens progressistes. A regarder de plus près le programme qu’il déroule, tout y est réglé comme du papier à musique. Assurément, il se donne les moyens de sa politique et lui crée par ailleurs, un environnement favorable. Surtout, il reste fidèle à son serment, à l’égard de son peuple. La construction de notre pays requiert de la méthode, rigueur puis beaucoup de détermination. Le président s’y attelle, volontiers. Dieu seul sait combien, ce chemin est semé d’embûches, et pourtant le chef de l’État n’a jamais trébuché, car ayant toujours su éviter jusqu’à nouvel ordre, les écueils. En tout cas, il demeure le maître des horloges.

Enfants du Bénin, debout pour qu’ensemble, nous allions au bout de nos rêves pour cette patrie afin que, notre rendez-vous avec son histoire, la nôtre, ne soit pas un rendez-vous manqué.

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