Mali: Une cinquantaine de civils tués par des jihadistes dans le nord du pays

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Au Mali, plus de cinquante civils maliens ont été tués dimanche 8 août dans quatre localités du nord, situées non loin de la frontière avec le Niger. Les « terroristes », terminologie officielle pour désigner les jihadistes, sont accusés d’être les auteurs de ces attaques meurtrières.

 

Les attaques ont eu lieu dimanche dans les localités maliennes de Karou, Ouatagouna, Dirga et Déoutéguef. Toutes sont situées sur un axe qui mène dans le nord à la frontière nigérienne. Les assaillants sont qualifiés de jihadistes.

À motos, à pied, ils ont sillonné les 4 villages et s’en sont pris aux populations civiles. Dans cette zone, c’est généralement l’État islamique au grand Sahara (EIGS) qui mène les opérations. Parmi les victimes, (morts et blessés), les femmes et les enfants sont les plus nombreux.

Un élu local interrogé par RFI révèle que dans l’un des villages attaqués, un enseignant et tous les membres de sa famille ont été tués.

Selon un ancien maire d’une commune des environs, les populations civiles ont fui la zone pour leur grande majorité après l’attaque. Certains sont restés pour rester près de leurs champs et leurs cultures. Si la plupart de ces habitants ont fui vers la commune toute proche d’Ansongo, certains sont allés vers Gao quand d’autres se sont dirigés vers le Niger.

« Un traumatisme sans égal »

RFI a pu joindre un journaliste qui a été sur place, dans la région de Ouatagouna. Il a pu discuter avec des habitants. Pour des raisons de sécurité, il a préféré rester anonyme. Écoutez le récit que lui ont fait les riverains.

Pourquoi ces attaques meurtrières ? Une autre source affirme que les populations locales sont accusées d’avoir fourni à l’armée malienne des informations précieuses. Récemment l’armée malienne a mené dans le secteur des opérations de sécurisation des biens et des personnes. Ce lundi, les témoins rapportent : de nombreux militaires maliens ont été dépêchés sur le terrain.

Pour Ibrahim Maïga, analyste sur les questions de paix et de sécurité au Sahel, ces attaques pourraient être le fait de l’État Islamique au Grand Sahara : « Dans cette zone, entre le Mali et le Niger, nous avons principalement deux groupes qui opèrent : d’une part, le groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans et d’autre part, l’État Islamique au Grand Sahara (EIGS). Si l’on s’en tient au mode opératoire, qui est encore à qualifier, car nous avons des bribes d’informations, tout pointe vers l’EIGS. Ce mode opératoire est essentiellement d’arriver dans ces localités et de tirer à bout portant sur tout ce qui bouge, explique le spécialiste. On a vu ça au Niger, au Burkina Faso assez récemment. »

rfi.fr

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