Le ministère en charge des affaires sociales conduit par Hermione Tossou et Yébé Cyrilla a effectué une visite sur les grands carrefours d’Azovè dans la commune d’Aplahoué ce jeudi 19 aout 2021. En collaboration avec le préfet Christophe Mègbédji, elles ont pu interpeller et arrêter une vingtaine de malades mentaux dans la ville.
Sauvez la vie des malades mentaux errant dans les villes est une nouvelle décision du gouvernement. La prise en charge des malades mentaux initiée par la ministre des affaires sociales et de la microfinance s’effectue à l’intérieur du pays. Ce jeudi 19 août 2021, la commune d’Aplahoué a reçu la visite de l’équipe du ministère des affaires sociales conduite par Hermione Tossou et Yébé Cyrilla. Plusieurs sont les lieux fréquentés par ces malades, en dehors des grands carrefours, aussi des coins stratégiques sont fréquentés par ces derniers, dont un camp de prière de refuge d’une vingtaine de malades mentaux qui a été patrouillé. Le travail a été effectué avec l’équipe des agents de la police républicaine et celui des sapeurs-pompiers. Une fois retrouvée le malade, des échanges s’effectuent avec lui et sans aucune tentative il est mis à bord du véhicule de confort affrété au convoiement des malades. L’opération de la prise en charge des malades mentaux, dont le coup d’envoi a été donné par la préfecture d’Aplahoué, se présente sur trois phases. La première consiste à interpeller, regrouper et conduire les malades mentaux vers les centres de traitement du ministère des affaires sociales, fait comprendre Hermione Tossou, assistante sociale et point focal des malades mentaux dans ledit ministère. Suite à cela, la phase suivante dure trois mois, pendant lesquels les malades suivent rigoureusement le traitement approprié. La troisième phase consiste à la réintégration familiale et réinsertion professionnel. Au cours de cette phase, il y a un projet qui est conçu avec les malades stabilisés. Ce projet a été financé par le Fond d’appuis à la solidarité nationale, mentionne Hermione Tossou. Le souhait est que l’activité soit pérennisée et transformée les jours à venir en un vaste projet afin que beaucoup de malades mentaux soient pris en compte. Selon Christophe Mègbédji, préfet d’Aplahoué, les malades mentaux ne sont pas des personnes à mettre de côté parce que la nation a besoin d’eux. C’est dans cette perspective qu’il remercie le gouvernement pour cette belle initiative de prise en charge des malades mentaux errant dans les villes du Bénin.
Samuel YEHOUNMEY (Stag)