Avortement légalisé au Bénin: La loi votée, la polémique enfle

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(Gouvernement et députés indexés)

Légaliseront-ils ou non l’avortement ou l’interruption volontaire de grossesse au Bénin?  La question a déchainé les passions sur les réseaux sociaux, dans les maisons, la rue et sur médias traditionnels. Par finir, en dépit de l’opposition et des appels au rejet exprimés par certains acteurs, les députés ont dit  »oui  » à l’unanimité de ceux présents et représentés à l’hémicycle. C’était dans la nuit du, mercredi 20 au jeudi 21 octobre 2021. Mais en dépit de l’adoption du texte, la polémique n’a pas cessé. Ça enfle au contraire. Des considérations d’ordre culturel et religieux sont évoquées pour clouer au pilori les parlementaires et l’Exécutif, géniteur du projet. La vie humaine est sacrée et pour aucune raison au monde, on ne saurait ôter la vie à un être, qu’il soit même fœtus, arguent certains pendant que pour d’autres, notre société, à forte tradition, ne devrait rimer avec ces genres de pratiques. Ces derniers pensent que c’est la porte ouverte à l’avortement en désordre, c’est-à-dire à la banalisation de l’acte. Malgré les explications après vote du ministre Benjamin Hounkpatin en charge de la santé, qui martèle que l’interruption volontaire doit être le dernier recours et doit se faire suivant les conditions bien définies par la loi en écoutant la gestante sur des cas de détresse, d’aucuns pensent que ce n’est pas opportun et que comme c’est le cas ailleurs, l’Etat devrait prendre simplement en charge ces cas de grossesse mis en exergue, insister sur l’éducation, la sensibilisation à la santé de reproduction pour éviter d’en arriver là. Eu égard à tout ce débat qui se fait suivi d’interprétations parfois exagérées dans l’opinion, beaucoup accusent le gouvernement et ses députés soutiens de n’avoir pas suscité le débat et n’avoir pas éclairé suffisamment la base sur le bien-fondé ou  l’importance d’une telle loi. Même les députés qui ont publiquement  »juré » qu’ils voteront contre n’ont pu maintenir leur position jusqu’au terme du processus de vote. D’autres biais ont été relevés par des analystes, juristes et observateurs qui estiment que le chef de l’Etat peut demander une relecture ou bien la Cour peut renvoyer la balle vers le Parlement avant que les décrets d’application ne soient pris plus tard pour mieux encadrer. Le locataire de la Marina, Patrice Talon et la Cour de Joseph Djogbénou sont très attendus sur ces préoccupations. Pourront-ils réussir à faire taire la polémique liée au vote au Benin de cette loi sur l’avortement? La question reste posée.

 

Worou BORO

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