2ème Conférence internationale sur l’énergie durable en Afrique: L’énergie comme moteur de développement durable (L’Ird partenaire de l’événement)

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La deuxième Conférence internationale sur l’énergie durable en Afrique s’est déroulée du 08 au 11 novembre 2021 au Palais des congrès de Cotonou. Co-organisée par l’Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin (Ansalb) et l’Académie royale des sciences d’Outre-Mer (Arsom), la présente rencontre a permis aux participants de mener des réflexions sur les enjeux et défis énergétiques en Afrique. L’Institut de recherche pour le développement durable (IRD) est partenaire de ce grand rendez-vous scientifique.

 

Environ 200 participants venant d’une trentaine de pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique ont pris part aux travaux de la deuxième Conférence internationale sur l’énergie durable en Afrique. Une rencontre qui s’est déroulée en mode hybride notamment en présentiel et en ligne. Quatre jours durant, les décideurs politiques, académiciens, universitaires, chercheurs et experts internationaux ont été mobilisés pour débattre de la nécessité de révéler le potentiel énergétique de l’Afrique. A en croire le Prof Norbert Hounkonnou,  Président du Réseau des académies africaines des sciences, aucun objectif de développement durable ne saurait être atteint sans l’énergie. La présente rencontre vise, selon lui, à réfléchir pour trouver des solutions adéquates pour un développement harmonisé du secteur de l’énergie en Afrique. Ceci témoigne de l’engagement des académies à accompagner les pouvoirs publics et le secteur privé dans la prise de décisions justes en ce qui concerne l’énergie. « Nous avons exploré sans tambour aucun, toutes sortes d’énergies qui existent et avons notamment pris des décisions, des recommandations importantes en direction de nos gouvernements pour impulser ce secteur qui est vital pour le développement de nos pays » a-t-il déclaré. Il a, par ailleurs, plaidé afin que les gouvernements se saisissent des engagements des académies pour prendre des décisions justes fondées sur la science. Les académies regorgent de compétences plurielles susceptibles d’apporter des solutions optimales qui puissent éclairer scientifiquement les gouvernements, précise Prof Norbert Hounkonnou. Faut-il le préciser, les travaux se sont déroulés autour du thème « l’énergie est cruciale pour atteindre le développement durable en Afrique ». Une dizaine de sessions de communication ont été organisées dont des séminaires sur le nucléaire, le solaire, le financement et la formation des experts en Afrique. L’accès à l’énergie en tant que moteur de développement durable, social et économique, l’appropriation des technologies des énergies renouvelables, la maîtrise des systèmes énergétiques sûrs, compétitifs et compatibles à un développement durable et inclusif du continent, la gestion du service énergétique de manière inclusive en milieu rural et urbain, l’optimisation des services énergétique pour les gros consommateurs, la maîtrise de la chaîne d’approvisionnement énergétique, l’utilisation des matériaux locaux pour un développement durable, le renforcement des capacités d’enseignement et de recherche, la nécessité d’une approche pluridisciplinaire pour un accès durable à l’énergie sont entre autres thématiques abordées durant les travaux. Les participants ont donc échangé autour de l’état des lieux en matière de disponibilité énergétique, les défis et perspectives pour l’Afrique. Des exposés ont pris en compte une panoplie de sources d’énergie éolienne, solaire, nucléaire, hydraulique. De même, les énergies renouvelables ont été présentées comme catalyseur du développement socioéconomique de l’Afrique. La coopération en matière de recherche et d’innovation dans le domaine énergétique a été abordée. Une quarantaine de communication, des pistes de réflexion ont été ouvertes pour opérer des choix stratégiques.

Au terme des travaux ce jeudi, 11 novembre 2021, les participants ont convenu de la nécessité de répondre au besoin de technologies d’énergie nucléaire pour l’Afrique, la diversification des sources d’énergie renouvelable, l’importance de la mutualisation des ressources en matière énergétique. Pour le Prof Norbert Hounkonnou, « les objectifs ont été largement atteints ». Les organisateurs ont d’ailleurs témoigné toute leur gratitude au gouvernement béninois pour avoir contribué à la tenue effective du rendez-vous scientifique. Notons que la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’énergie, Jean-Claude Houssou et la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Ladekan Yayi. Pour le Président de l’Ansalb, Nazaire Padonou, la Conférence devra contribuer au développement de l’Afrique à travers l’accès à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable. Quant au secrétaire permanent de l’Arsom, Philippe De Maeyer, il a reconnu que l’accès à une énergie durable est une préoccupation majeure dans la marche vers le développement durable en Afrique. Les rideaux sont tombés sur la deuxième Conférence internationale sur l’énergie durable en Afrique. Les regards sont désormais tournés vers la 3eme édition.

A.B

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