Et Orounla s’enroula !: (La Chronique de Alexis AZONWAKIN, promoteur du magazine Leaders d’Afrique)

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Dans l’un de ses célèbres ouvrages « la Tulipe Noire », Alexandre Dumas en grand visionnaire affirmait déjà « …lorsque le diable se mêle des affaires humaines pour ruiner une existence ou renverser un empire, il est bien rare qu’il n’ait pas immédiatement à sa portée quelque misérable auquel il n’a qu’un mot à souffler à l’oreille pour que celui-ci se mette immédiatement à la besogne.» Le chroniqueur que je suis, n’osera pas avancer le nom de ce zélateur qui, ces derniers temps, grisé et obnubilé par les mirages de ses fonctions éphémères, tente de renverser les fondements de notre citadelle commune jonchée sur les côtes du Littoral, par une avalanche de décisions ubuesques, saugrenues et superfétatoires.

Voici un peuple stoïque et héroïque qui, tirant déjà le diable par la queue, n’a de cesse de puiser sa force, dans l’énergie du désespoir, pour continuer la route malgré tout. Parce qu’il a simplement foi que demain sera bon. Que surtout, rien n’est éternel. Mais attention à ne pas pousser le bouchon trop loin, parce que tout peuple quel qu’il soit, un jour ou l’autre, finit toujours par retrouver son pied d’appel pour se montrer digne, prodigieux et déterminé. Et en ce moment, c’est l’oppresseur qui devient la proie des opprimés et des géants endormis de l’injustice. Il faut souvent se méfier des peuples pacifiques. Ils ressemblent à des eaux dormantes mais en pleine ébullition en profondeur. Un volcan actif peut paraître magnifique à observer au lever du soleil. Et même le lac d’acide aux couleurs d’émeraude qu’il héberge en son sein peut être perçu comme un torrent d’eau douce dont on peut boire à gorge déployée les effluves sans craindre des ulcères. Jusqu’à ses moments de démence où il se met à cracher du feu.

C’est ce qu’il convient de retenir à travers les récents mouvements d’humeur des usagers de la route dans le Littoral, ces gagne-petits, durement éprouvés par les récentes réformes entreprises par l’autorité préfectorale à propos de la réorganisation des transports urbains. Un tollé général qui, chauffé à l’extrême aurait pu provoquer une conflagration générale. Nous avons vu en si peu de jour, la rage et la colère de nos mamans, de nos frères et sœurs en détresse émotionnelle. En un seul jour le monde s’est effondré autour d’eux. Mais ils sont restés débout jusqu’au bout, parce qu’ils savaient que cette fois-ci, ils ne donneront plus la seconde joue à frapper. Leur alerte a été entendue et patatra, ce sophiste capable de prestidigitation, habile metteur en scène pouvant à lui seul, faire du faux ce qui est vrai, et du vrai ce qui est faux, est descendu de son piédestal.  Dans « le demi-monde en 1855 », on pouvait lire ceci : « Si tu deviens homme d’Etat, n’oublie pas que le grand secret de la politique est dans deux mots : savoir attendre. Si tu es ministre, souviens-toi qu’on se tire de tout avec ces deux mots : savoir agir.» Alain Ourounla n’étant ni homme d’Etat, ni ministre, mais un simple commis de l’Etat devrait faire un savant alliage des deux : savoir attendre et savoir agir. Ô homme le plus égoïste des animaux, telle une fourmi maudissant Dieu du haut d’un brin d’herbe, mais qui bientôt, se retrouve dans les profondeurs de l’abime pour son impertinence. Cela n’arrive qu’aux vaniteux.

Avant d’avoir peur, on voit juste. Pendant qu’on a peur, on voit double. Et après quand on a eu peur, on voit trouble. Il est de toute évidence qu’avec cette décision du ministre de tutelle, portant suspension de son arrêté relatif à la réorganisation de la circulation des véhicules de transport des marchandises et des usagers, Alain Orounla serait en train de voir très trouble, ne comprenant pas ce qui lui arrive.  Oui lorsque la grenouille veut se faire aussi grosse que la vache, elle finit par se dilater et s’exploser.

Les termes de cette décision de la tutelle sont dramatiques pour ce géant aux pieds d’argile. Morceaux choisis : « il m’est revenu que depuis un certain temps ; vouloir bien rapporter cet acte sans délai ; à travers tous les canaux grands publics de communication. » Cerise sur le gâteau : «  … vous informe qu’il vous est désormais interdit de prendre toute sorte d’arrêté jusqu’à nouvel ordre » Odjéé. C’est peu dire que cette fois-ci, Orounla s’est bien enroulé. S’il sait lire les signes, il devrait tirer toutes les conséquences de ce jaillissement et de ce rugissement de l’autorité de tutelle, démissionner. Car il faut avoir voulu mourir, pour savoir combien il est bon de vivre. Mais il ne le fera pas. Il va vouloir s’accrocher au navire en plein naufrage, sous la furie des vagues impétueuses, mais qui hélas, ne lui laisseront aucune chance de survie. Et en ce moment, les cœurs enflammés des usagers par les obstacles qu’il a dressés sur leur chemin, se refroidiront dans la sécurité de leur quiétude retrouvée.

Moralité ? Nul n’a le droit d’être plus royaliste que le roi

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