Hausse des prix sur le marché: Le Dg impôts au-delà de l’argument de Talon

592

Get real time updates directly on you device, subscribe now.

Il est un fait. Au pays de Patrice Talon, nombre de Béninois ont l’estomac dans les talons. La surenchère successive que connaissent les denrées alimentaires de base ne leur laisse pas de choix. A l’origine, la fameuse « Covid-19 ». Mais en réalité, elle ne serait que la face cachée de l’iceberg…

 

La Covid-19. Les Béninois lui doivent toutes leurs misères. Ainsi le pense d’ailleurs le premier de tous. Le président de la République Patrice Talon. «Comment ne pas observer que la cherté actuelle de la vie est principalement due aux effets induits de la pandémie ? Les prix des produits manufacturés flambent autant que les produits d’exportation ou des matières premières sans oublier ceux des moyens de transport», a-t-il déclaré, mercredi 29 décembre 2021, à l’occasion de son discours sur l’état de la Nation. L’homme ne jure que par la Covid-19 pour expliquer la raison de la cherté de la vie au Bénin. Et, seule une lutte efficace contre cette maladie reste, pour lui, la porte de sortie. Morceau choisi : « Nous sommes victimes d’une situation globale et c’est la lutte victorieuse contre la pandémie qui aidera principalement à inverser cette tendance à la cherté de la vie (…) ».

Yenoussi au-delà…

 Si pour le Chef, la cherté des produits d’exportation (…) sans oublier ceux des moyens de transport est due au simple fait de la Covid-19, le Directeur général des Impôts, Nicolas Yenoussi va, pour sa part, apporter de l’eau au moulin de ceux qui pensent que l’argument de la Covid-19 est désuet. Se prononçant sur la flambée des prix d’achat des motos sur le thème : Comprendre les innovations du Code général des impôts (Cgi) du Bénin, il a fait observer qu’ « il y a quelques changements qui sont dus au fait que les impôts qui devraient être perçus sur cette activité sont rétablis ». C’était jeudi 20 janvier 2022 sur Ask Gouv. Selon ses affirmations relayées par le quotidien de service public La Nation, « Lorsqu’on souhaite rétablir et utiliser les valeurs réelles, ça peut entraîner ce que nous observons sur le marché », explique-t-il.

 Voilà qui est plus clair. Et, à analyser de près, le cas des motos n’est qu’un cas parmi tant de produits qui subissent les conséquences du  »rétablissement » de l’imposition. C’est dire donc que, devant la représentation nationale, le chef de l’Etat a fait économie de vérité. D’ailleurs, dans une récente publication de Matin Libre sur la « Hausse des prix des produits de premières nécessités: Voici la réalité dans les marchés », les commerçants interviewés ont indexé les taxes douanières. Une affirmation qu’on ne cesse d’étouffer dans la crise sanitaire. Pourtant, dès les premiers mois de son (Patrice Talon) premier quinquennat, le panier de la ménagère connaissait déjà des secousses. L’on se rappelle encore la célèbre et triste phrase : « Il faut serrer les ceintures ». En réalité, nous y sommes toujours mais à des degrés de plus en plus élevés.

 

Cyrience KOUGNANDE

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site utilise les cookies pour améliorer votre expérience. Êtes-vous d'accord ? Vous pourrez le désactiver à tout moment. Accepter Lire la suite

where to buy viagra buy generic 100mg viagra online
buy amoxicillin online can you buy amoxicillin over the counter
buy ivermectin online buy ivermectin for humans
viagra before and after photos how long does viagra last
buy viagra online where can i buy viagra