Hausse des prix à la pompe: Agossa déplore un manque d’ambition du gouvernement et propose

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Iréné Agossa se prononce sur la flambée des prix des produits pétroliers à la pompe au Bénin. À travers un entretien accordé à Idéal Web TV, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 n’est pas passé par quatre chemin, pour déplorer la politique mise en place par les autorités actuelles du Bénin, dans ce domaine empreint depuis peu à une hausse du prix du baril, causée par la guerre en Ukraine. Ceci, tout en faisant d’importantes propositions pour juguler cette hausse au Bénin.

Le débat sur la hausse des prix à la pompe intéresse également Iréné Agossa. En effet, si l’exécutif béninois s’accroche mordicus à ce conflit entre Moscou et Kiev pour justifier la hausse à la pompe, l’ancien Directeur de la Sonacop relativise. À l’en croire, l’importation, le stockage et la distribution de ces produits ont été libéralisés au Bénin contrairement aux autres pays de l’Uemoa où seule la distribution a été libéralisée. Une politique qui, selon lui, permet à ces derniers d’avoir une capacité de stockage convenable qui pallie le problème de variabilité de prix et de coûts sur le marché international. Cela, contrairement au Bénin qui, à l’en croire, n’a pas de stock de variabilité favorisé parfois même par la chute du dollar. << L’autre chose que le Bénin n’a pas aussi fait, c’est qu’il n’a pas tenu compte du Nigeria. C’est extraordinaire. Aucun pays de la sous région ne peut avoir notre position aujourd’hui et continuer d’avoir le prix à la pompe à 600 FCFA >>, s’est-il alarmé. Autrement, il déplore l’absence d’une politique claire de commerce d’avec le grand voisin de l’est. En insistant que le Bénin de par sa position naturelle avec donc la première puissance économique de l’Afrique ne doit pas être à la traîne quant au commerce des produits pétroliers, il revient sur ce qui apparaît pour lui comme une défaillance de l’État qui dans ce sens, n’a pas prévu des alternatives de stockage en bonne et due forme de ces produits. Alors même que les pays livreurs étaient prêts, d’après ses explications, à répondre à cette demande. << L’homme d’affaires nigérian Dangoté vient d’installer la plus grande raffinerie d’Afrique. Nous avons besoin alors du Nigeria. Et le Nigeria a besoin de nous pour stocker. Permettre aux pays comme le Burkina Faso d’être dans un système commercial avec nous pour prendre le produit commercial ici. Et le Niger de prendre. Ensuite les autres pays vont prendre, et vous allez voir qu’en plus de cette activité, nous aurons des grandes banques qui vont s’installer. Avec les devises qui vont entrer, nous allons commencer par fixer nos prix ici et à l’avenir, on sera connecté au grand marché. Le grand marché sous-régional de l’Afrique occidentale ne peut que se passer au Bénin à cause de notre proximité avec le Nigeria. Le pouvoir en place n’a pas pris en compte cela et je ne suis pas surpris par ce qui se passe actuellement, au lieu de se justifier en accusant la guerre.. Non ! >>, a-t-il fait savoir tout en insistant que cette guerre peut durer plusieurs années sans pour autant impacter le pays, au moins sur ce volet.

Ce que propose Agossa…

À l’écouter, il faut revoir les choses et repartir sur de bonnes bases. Dans ce sens, le numéro 1 de Rlc préconise que l’Etat fasse tout pour revoir la politique de libéralisation du secteur. << Revenir sur une forme classique normale. Nous ne pouvons pas libéraliser l’importation. Nous créons un consortium qui gère l’importation et le stockage. Nous devons investir à hauteur de 20 milliards de FCFA sur le stockage actuel >>, va-t-il proposer. Il estime aussi que désormais, le Bénin investisse dans le gaz pour produire l’énergie à partir de ce gaz en exploitant le pipeline Bénin Niger et déplacer les turbines à gaz. Mieux, il suggère des discussions au sein de la CEDEAO pour compenser la production énergétique à travers la production des pays comme la Côte-d’Ivoire ou le Sénégal. << C’est une projection sur cinq ou dix ans, que nous devons faire. Dernière chose, au sein de la CEDEAO, nous devons nous entendre avec le Niger, pour produire de l’énergie à la base de l’uranium. Aujourd’hui, le monde entier a compris que l’uranium est une énergie propre >>, a-t-il complété, tout en insistant que ces projections permettront aux pays intéressés dont principalement le Bénin, d’avoir une autonomie énergétique certaine.

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