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Dimanche dernier, lors du débat télévisé sur la cherté de la vie, la question de la suppression de l’Onasa s’est invitée dans les échanges. C’est le Secrétaire général de la Cosi-Bénin Noël Chadaré qui a évoqué le sujet. Le syndicaliste donnait l’exemple de l’Onasa, structure de constitution de stock du riz et de maïs, qui revend à prix réduit aux populations afin de juguler la hausse des prix des produits de premières nécessités. L’Onasa fait partie des structures supprimées à l’avènement de la Rupture. Jusque-là, le gouvernement n’avait pas donné les raisons.
Voici le verbatim des propos du ministre d’Etat, chargé de l’Economie et des finances sur la question de la suppression de l’Onasa.
« Est-ce que la suppression de l’Onasa justifie la hausse du prix du pain ? Ne faites pas d’amalgame. Ne parlons pas des sujets qui fâchent. Le rapport d’audit de ce dispositif a montré que la population n’en a pas bénéficié. (s’adressant au journaliste) Vous avez bénéficié de l’achat des produits subventionnés de l’Onasa en son temps ? A un moment donné, je pense que faut pas mélanger. Le débat aujourd’hui, les gens ont faim. Les gens n’ont pas assez de pouvoir d’achat pour acheter à manger. Concentrons-nous sur çà. Tout à l’heure, je vous ai dit que pour la prochaine campagne, sans Onasa, sans structure de constitution de stock, nous nous sommes assurés que les paysans auront accès aux intrants, aux engrais pour produire, c’est de çà qu’il s’agit, à un coût moindre ».
Transcription B.H
