Se déclarant de l’opposition : Le parti Rlc exprime ses ambitions pour la prochaine législature

Réunis à Djougou le 2 avril, les responsables du parti Restaurer la confiance (Rlc) dirigé par ont fait leur déclaration d’appartenance à l’opposition béninoise. Occasion pour Iréné Agossa de revenir sur les ambitions du parti, dans le cadre de la prochaine législature.

D’après les dispositions de la charte des partis politiques au Bénin, toute formation politique se réclamant de l’opposition doit faire une déclaration publique suivie d’autres démarches administratives. Et, c’est dans cette optique que le parti Rlc après l’obtention de son récépissé définitif d’existence légale a décidé de se déclarer publiquement de l’opposition. Au cours de cette rencontre qui servi de tremplin à une communion entre les militants et responsables du parti, Iréné Agossa dans sa peau de leader, est revenu au cours de son discours, sur la nécessité pour le parti d’arborder les législatives prochaines avec une victoire certaine. Ceci, pour remettre certaines pendules à l’heure au parlement. << Au plan politique, Nous allons établir, un nouveau contrat républicain avec le peuple à travers une loi référendaire. Ce nouveau nouveau contrat va conserver nos acquis et prendre en compte les profondes aspirations du peuple dans les domaines des libertés et de la défense de notre identité et de nos valeurs. Dans la même veine, il y aura une réforme du système partisan qui va renforcer le dynamisme des partis politiques. Suite à un large débat au parlement, nous allons aussi faire voter une loi d’amnistie générale, qui, avec des critères précis va faire rentrer les exilés politiques et libérer les prisonniers politiques. Au Parlement, nous proposerons deux innovations majeures par des lois pour restaurer la confiance et contrôler l’action gouvernementale : la présidence de la Commission des finances revient d’office à l’opposition et les emprunts financiers et obligataires seront recadrés >>, a déclaré Iréné Agossa. À travers ce discours programme, ce dernier a également levé un coin de voile sur les réformes que son parti entend initier dans d’autres secteurs, au cours de la prochaine législature. Si dans le secteur éducatif il préconise la prise en charge du CI en 3ème des élèves par l’État, il promet une innovation axée sur la dénonciation des médias, quant à la lutte contre la corruption. << Dans le domaine de la santé, de nouvelles lois vont moderniser le secteur, les infrastructures, les conditions de vie et de travail des agents ainsi que les soins dont vont bénéficier les populations. Pour nous, la santé est une priorité et non un fonds de commerce. C’est pourquoi nous allons améliorer les mesures anti Covid. Sur le plan économique, RLC est opposé au capitalisme sauvage qui est un système dans lequel tout le monde travaille, mais le profit est confisqué par une minorité. Ce système n’est pas bon pour un pays pauvre comme le nôtre. Aussi, nous allons revoir la loi sur la production énergétique de notre pays. La nouvelle loi sur la production énergétique doit tenir compte de notre situation géographique avec le Nigeria et dans la sous-région. Ainsi, nous devons revoir les investissements dans ce sens afin que nous ayons la capacité d’investir dans le gaz, etc et relancer la production locale pour profiter de ce vaste marché et faire entrer des devises. Nous allons nous repositionner par rapport au Nigeria, comme nous l’avons fait avec le Niger en ce qui concerne notre port. En clair, une nouvelle loi sur la réexportation qui va alléger les taxes fiscales mettre fin ou atténuer les sanctions liées aux impôts du fait de la réexportation vers le Nigeria >>, a-t-il développé, entre autres aspects. Mais avant, il se veut confiant et annoncer pour la bataille des législatives.