Aimé Sebio, Manager Général de Flowers Hbc: «Participer à une campagne africaine est une source de motivation»

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Pour le 38e Championnat d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe qui aura lieu au Niger, l’équipe de Flowers CNSS Hbc du Bénin est logée dans le groupe B en compagnie de Zamalek d’Egypte, JSK de la RD Congo, FAZ du Cameroun, Kano Pillards du Nigeria et As Niamey du Niger. Dans un entretien, le manager général de Flowers Hbc, Aimé Sebio, fait une brève analyse de la poule avant de lever un coin de voile sur la préparation. Lisez-plutôt !!!

 

Quelle analyse faites-vous de votre poule ?

C’est vrai qu’une Coupe d’Afrique reste une Coupe d’Afrique. Nous sommes dans une poule avec le Congo, le Cameroun, l’Égypte, le Niger (le Pays organisateur). Tout est une question de bonne préparation. A pas l’Égypte qui nous dépasse, ce ne sont pas des équipes qui ne sont pas jouables. Il suffit qu’on se prépare bien, au cours des matches qu’on se prenne au sérieux et nous, on est là pour faire la lecture et on va voir ce que ça va donner.

 

Comment préparez-vous pour le rendez-vous de cette compétition continentale ?

Une compétition continentale reste une compétition continentale. Ce n’est pas ma première sortie, non seulement avec Flowers sur le plan continental et aussi avec l’équipe nationale. On a participé à ces compétitions, il y a un peu longtemps. Mais nous avons le minimum d’expérience et au cours de la compétition, on saura comment gérer. En ce qui concerne la préparation, on y est. Actuellement pour la dernière ligne droite, on rentre en mise au vert (mardi 19 avril 2022, ndrl) à Porto-Novo. On en est pour deux semaines. Et à la sortie de cette mise au vert, je pense que l’équipe aura les bagages nécessaires pour aborder cette compétition.

Pour cette compétition, est-ce que Flowers va davantage renforcer son effectif ?

Il n’y a pas de renfort. C’est Flowers qui participe et c’est uniquement Flowers qui participe à cette compétition. C’est vrai qu’on a la possibilité de renforcer, mais après cette compétition, on va rentrer en championnat national. Il ne faut pas laisser ceux qui ont permis à l’équipe d’être championne du Bénin pour aller chercher d’autres.  Et quand on va revenir, on va tomber dans les mêmes travers. Sinon, on aurait souhaité d’une autre manière renforcer. Mais l’effectif qui est là, n’est pas mal. On a déjà trois étrangers qui ont joué le championnat avec nous. Ces trois étrangers sont dedans avec un gardien de but qu’on vient de recruter nouvellement qui est pour l’équipe. Ce n’est pas à cause de la Coupe d’Afrique qu’on est allé le chercher. C’est avec l’effectif qu’on veut aller en compétition. Ça peut être un baptême pour d’autres. Ça va nous permettre de nous aguerrir pour la Coupe des clubs champions qui aura lieu en Tunisie. Les enfants iront plus aguerris. Vous savez, participer à une campagne africaine, c’est une source de motivation. Quand on va revenir de cette compétition, on va entamer le championnat. Et les enfants vont dire qu’il faut qu’on soit champion  pour participer une nouvelle fois. L’objectif numéro 1 pour ces enfants, c’est de grandir, c’est de gagner  en expérience sur le plan continental. C’est important pour un handballeur. Voilà pourquoi il faut donner la chance à ceux qui nous ont permis d’être champions. Avec nos étrangers qui ont déjà joué pour nous, je pense qu’avec l’effectif là, si on travaille bien, on peut aller loin.

 

Aimé Sebio n’est plus à présenter, le challenge, es-ce qu’il va être un challenge d’entraineur ou de technicien sur le plan continental à l’occasion de ce rendez-vous ?

Absolument, il faut faire une bonne lecture de match là-bas sinon, tu vas passer tout suite à côté. Dans notre poule, nous sommes six équipes. Il y a le pays organisateur qui a choisi de rester dans notre poule. Ça veut dire quoi ? Automatiquement, le pays organisateur voudra jouer le match d’ouverture contre le Bénin, en se disant que le Bénin sera une équipe jouable. Donc on se prépare pour ça.

Quand vous rentrez dans une compétition, une chose est de préparer l’équipe, d’avoir beaucoup de formes de défense, beaucoup de manières de jouer en attaque. L’autre chose, c’est de voir la réalité en face et de savoir qu’est-ce qu’il faut faire à un moment T. Donc, non seulement, les enfants vont jouer, mais les enfants ne vont pas jouer libre. Les enfants vont jouer sur des tactiques données, sur des dispositifs que nous allons mettre en place.

Propos recueillis par : Abdul Fataï SANNI

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