Le Directeur général de l’Office national du bois du Bénin (Onab), Daouda Takpara, invité du “Club de l’Economiste“ de ce jeudi, 21 avril 2022, s’est prononcé sur les réformes ainsi que les progrès enregistrés depuis 2016 dans le secteur des bois. De la politique de reboisement à l’approche de gestion durable des forêts, il a rassuré des initiatives prises pour relancer l’économie du bois au Bénin.
A en croire le Directeur général de l’Onab, Daouda Takpara, d’importants progrès sont réalisés depuis 2016 grâce aux réformes. Si l’Office s’investit pour le reboisement, la régénération des forêts, la mise en place d’un plan d’aménagement participatif permet une gestion durable des forêts, a fait savoir l’invité du Club de l’économiste. Sur les 12 forêts dont la gestion incombe à l’Onab, la forêt de Kétou reste celle qui nécessite davantage d’efforts pour sa régénération. Outre la protection des forêts et l’encadrement de la commercialisation du bois, l’Office s’est engagé dans un processus de certification des forêts productifs. Toute chose qui devrait faciliter l’accès du bois béninois au marché international notamment européen. Entre autres progrès découlant de la mise en œuvre des réformes, la création des emplois verts, de l’économie verte, la gestion durable des forêts, la traçabilité du bois avec l’ambition d’élargir l’espace des forêts. Après avoir exposé la politique de reboisement du Bénin, Daouda Takpara a évoqué la contribution de l’Onab à la protection de l’environnement, l’amélioration du climat, l’observation de la biodiversité ainsi que des difficultés rencontrées. Si les forêts ont été longtemps abandonnées, tout est désormais mis en place pour leur régénération même s’il importe d’agir pour contrer la pression humaine.
A.B