Revalorisation/Incertitude autour du mois de novembre: Les explications du Porte-parole du gouvernement

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Après la rencontre entre le chef de l’État, des membres du gouvernement, les secrétaires généraux des centrales et confédérations, et le Patronat,  Wilfried Houngbedji, porte-parole du gouvernement était dans le 20h sur la télévision nationale Ortb. Lire ses explications.

 

 » (…) Nous étions en décembre, et fort heureusement nous n’avions pas au sortir de ces orientations du chef de l’État, nous avons pas été à la face du peuple dire ça prendrait effet pour compter de telle date, de telle échéance ; parce qu’en décembre quand l’annonce a été faite, personne ne prévoyait l’élément modificateur majeur qui interviendrait dans le cours de l’histoire du monde avec ce conflit Russo- Ukrainienne, qui depuis lors a le chic de perturber fondamentalement le monde, de déséquilibrer l’économie du monde à telle enseigne qu’avec le recul l’on se dit quelle vista d’avoir pris la précaution de ne pas annoncer l’échéance de prise d’effet de cette augmentation délibérément voulue et annoncée par le chef de l’État. Nous l’aurions fait en décembre que cet élément perturbateur serait intervenu qu’on nous prendrait à défaut sur notre annonce et sur les capacités de notre pays à y faire face. Et donc voilà pour ce qui est du contexte qu’il sied de rappeler. Et c’est précisément ce contexte qui fait peser, planer  d’incertitude sur le monde, qui fonde le fait que votre constat donne à lire qu’en dehors de l’entente majeure sur la revalorisation du Smig il n’y ait pas d’annonce. Et pourquoi il ne peut pas y avoir d’annonce à l’étape actuelle, chiffrée sur la masse d’argent que l’on mettrait dans la revalorisation des salaires. On a évoqué cette incertitude liée à la guerre, laquelle guerre fait dépenser beaucoup plus les États. Observez que depuis cette guerre a commencé, nous venons d’annoncer deux séries de mesures de soutien à la population. D’abord de façon générale sur les produits de  première nécessité et ensuite sur le secteur agricole, en particulier. Cela représente globalement grosso modo 125 milliards de FCFA à peu près d’annonce de ressources non prévues en décembre 2021 pour aller dans cette direction. Vous voyez ce que ça représente, 120 milliards. S’il n’y avait pas cette conjoncture et que nous avons les 120 milliards à disposition peut-être que le gouvernement aurait annoncé une revalorisation des salaires qui dépasserait toutes les attentes des travailleurs eux-mêmes. Et donc par précaution,…il ne serait pas responsable d’annoncer des chiffres patents. Ce qui est responsable et qui a été aujourd’hui au cœur des échanges, c’est qu’au moins, les parties se sont entendues sur les modus operandi… Comment on va procéder ? D’abord s’entendre sur le fait que face aux nombreuses autres priorités de l’Etat, si nous avons une marge peut-être de 1000Fcfa, il ne faut pas envoyer les 1000fcfa à la revalorisation des salaires. Il faut prévoir une part qui va aider demain à faire des recrutements mais aussi à équiper l’administration, les services publics afin que les usagers aient un niveau de prestation assez performant. Ensuite, une autre part qui irait maintenant à la revalorisation des salaires. Et dans ça, voyez la démarche du Chef de l’Etat et du gouvernement. C’est quelque chose d’inédit. Là encore, le souci de justice sociale du Président de la République fait qu’on va arriver à une formule demain et ici, il faut saluer également le haut sens de responsabilité des partenaires sociaux qui ont compris cette démarche du Chef de l’Etat de faire en sorte que quand viendra le moment d’operationnaliser cette revalorisation des salaires, que tous les travailleurs ne puissent pas être logés à la même enseigne, question de justice sociale. Que les gagne-petits aient une revalorisation plus forte que ceux qui sont déjà à un certain niveau de la hiérarchie sociale. Et ça, c’est un relent de justice sociale à nul autre pareil présent chez le Chef de l’Etat et qui a été partagé par ses interlocuteurs. Et on a pris l’habitude de dire aux amis aspirants au métier d’enseignant qui revendiquent d’avoir à être payés 12 mois sur 12 plutôt que 9 ou 10 mois sur 12. Nous leur avons dit que si les conditions étaient remplies, ils n’auraient même pas besoin de battre le macadam ou d’observer une minute d’arrêt de travail. Vous aurez observé qu’aujourd’hui encore, c’est le Chef de l’Etat qui s’est fait leur porte-parole, leur avocat pour plaider leur cause et dire que si nous avons cet argent, au lieu de tout mettre dans la revalorisation, pourquoi ne penserait-on pas à faire en sorte que les aspirants qui ont 9 mois aujourd’hui puissent avoir 12 sur 12 et que par ailleurs, nous puissions recruter davantage de personnel pour combler les déficits et aussi donner du travail à notre jeunesse, à nos parents qui ont besoin du travail. Chacun peut observer comment le besoin d’occupation, le besoin de travail décent est présent au sein de nos populations particulièrement les jeunes diplômés qui n’attendent que ça. Mais observez que tout cela, quand on a évoqué le Smig tout à l’heure, on voit le niveau, tout cela et les préoccupations que le Chef de l’Etat a mises sur la table rentrent dans le contexte général de cette dynamique que nous voulons que le privé accompagne l’Etat dans la création d’emplois et surtout d’emplois décents afin que les jeunes qui ont fait des formations, qui ont été à l’école, qui sont peut-être des artisans puissent avoir du travail, du travail décent, payé comme cela conviendrait.  »

 Transcription A. B

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