Match Bénin-Sénégal, Bénin-Mozambique: Ecureuils : Le fiasco à tous les étages

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A chaque défaite son vent de colère mais les deux dernières concédées par les Ecureuils ont laissé des traces. Le Bénin est désormais dernier de son groupe de qualification après deux journées, avec un bilan comptable nul. Mal embarqués, les Béninois doivent se réveiller  en septembre. Mais le mal est plus profond.

 

Ils doivent passer le relais

Khaled Adénon : Agé 36 ans, il a déjà rendu de grands services aux Ecureuils dans un secteur où la relève est déjà  prête. Le capitaine est plus proche de la sortie qu’autre chose tant ses prestations sont parfois contestées. C’est surement le moment de passer à autre chose.

Mickaël Poté : Il a dégringolé dans la hiérarchie sur la ligne d’attaque. A 37 ans, il  n’est plus un premier choix. Sportivement, son orientation de carrière qui l’amène à évoluer à Chypre du Nord, un championnat non reconnu par la Fifa, le pousse encore loin des radars. Dans ce secteur aussi, la relève est déjà prête.

Désiré Azankpo : Sa sélection faisait déjà débat. Alors qu’il n’a jamais été au niveau avec les Ecureuils, son entrée en jeu fantôme à Dakar a confirmé qu’il n’a pas réellement le niveau.

Ils ont besoin de concurrence

David Kiki : Auteur de deux matches catastrophiques qui ont contrasté avec ses récentes apparitions sous le maillot national, l’arrière gauche souffre du manque de concurrence depuis le départ d’Emmanuel Imorou. Il a été méconnaissable.

Olivier Verdon : S’il a encore du crédit avec les Ecureuils, cette trêve à mis à nu la perte de vitesse du défenseur central. Moins impérial et presque à la rue, il a sorti des copies passables qui remettent sérieusement en doute son rôle de titulaire.

Sessi d’Almeida : Son expulsion à Dakar résume bien son niveau actuel. Dépassé techniquement, sa débauche d’énergie habituelle n’a pas suffi pour combler les attentes. Un match raté à oublier qui remet aussi sérieusement sur le tapis son statut de titulaire indiscutable ou presque.

Jodel Dossou : Deux matches médiocres, sans aucun impact offensif. Au néant technique se rajoute une attitude provocatrice et presque hautaine envers ses coéquipiers et le public également. Un raté à tous les niveaux.

Anane Tidjani : Pour une première grosse titularisation face au Sénégal, le milieu offensif s’est grillé tout seul. Même si le client était d’un autre niveau. On peine à trouver des motifs de satisfaction pour un joueur présent dans le groupe depuis quatre ans.

Steve Mounié : Malgré une bonne spirale lors des dernières qualifications, il vient de passer deux matches sans faire mouche. Le bilan comptable fait tache. Même si son attitude sur le terrain et en dehors est exemplaire, la hiérarchie a besoin d’être secouée.

Cèbio Soukou : Ménagé au Sénégal puis titulaire face au Mozambique alors qu’il était diminué depuis son retour de blessure au genou, il a sorti une prestation quelconque.

On aimerait les revoir plus

Tosin Aiyegun : Avec espoir, il a découvert le haut niveau international. En deux rencontres, il a peiné à se montrer réellement dangereux. Mais il a fait preuve d’envie et de générosité.

Junior Olaitan : Ayant à son compteur deux entrées réussies avec un but à la clé, il assume petit à petit le rôle de meneur de jeu. Il aurait sans doute mérité de débuter face au Mozambique car son impact sur le terrain était flagrant.

Melyvn Dorémus : Après avoir pris ses marques, il endosse maintenant le rôle de titulaire dans son couloir droit. Toujours utile par sa qualité technique sur les centres, il n’a pas vraiment été au top sur le plan défensif. Il recherche aussi le binome idéal sur son côté.

Marcellin Koukpo : Oublié au banc contre toute attente face au Sénégal, il a eu un quart d’heure difficile contre le Mozambique, mais suffisant pour créer deux situations intéressantes. Sa créativité et son efficacité en club sont aussi attendues chez les Ecureuils.

Au four et au moulin au cœur du jeu, Salim Bawa, qui disputait ses premières minutes en A, et Mattéo Ahlinvi font partie des satisfactions avec deux prestations bien remplies.

Entrés en jeu en fin de rencontre, Mohamed Tijani et Ryan Adigo sont aussi des curiosités à suivre.

Latoundji, le vrai suicide

Oubliez l’Antalya Cup qui comptait pour du beurre! Le sélectionneur intérimaire a failli sur la scène continentale. Le Bénin a bouclé deux journées sans aucun point avec une défaite à domicile contre le Mozambique et quatre buts encaissés. Après trois ans comme adjoint de Dussuyer, Latoundji n’a pas eu le cran qu’il faut pour reprendre le flambeau. Il faut le reconnaitre. Si sa liste avait soulevé des débats, cela s’est confirmé pendant la compétition. Le Bénin s’est effectivement retrouvé en sous effectif au milieu de terrain après l’expulsion de Sessi d’Almeida. Tosin Aiyegun, l’attaquant,  a été replacé au milieu sur les deux matches. Incompréhensible. David Kiki qui a été moyen sur les deux matches, était dans un confort puisqu’il n’avait pas de doublure sur la liste de départ. Dans le jeu, c’était aussi le néant, le  4-4-2 prôné par l’ancien joueur de Metz s’est noyé à Dakar avant de montrer ses limites à Cotonou. Manque de liant et de circuit offensif pour créer du danger. Même le bloc défensif des Ecureuils était curieusement friable à cause d’une ligne du milieu inexistante. Les choix du sélectionneur par intérim ont coûté cher à ce niveau. Ce dernier qui n’a pas été capable de s’adapter ni sortir un coaching intelligent, a clairement montré ses limites sur le plan technique. L’état d’esprit de son groupe même questionne. Aucune révolte ni envie de gagne au niveau des joueurs.

Il a aussi eu du mal à gérer son vestiaire  où les tensions et les tendances claniques ont sérieusement pris corps. Les égos ont pris le dessus sur la solidarité.  Il y a eu le  manque de discipline à l’hôtel, les sorties nocturnes fictives des joueurs, certains ont déserté après leur suspension, les comportements de suffisance d’autres qui croiraient qu’ils ont un titre foncier. Nous sommes loin de la discipline constatée en 2019. C’était une mission suicide à tous les étages.  L’équipe a besoin d’un vrai patron et du sang neuf au risque de couler encore plus.  Il faut tourner la page même celle des anciens qui jouent dans des championnats caduques et ne veulent pas libérer l’espace pour une nouvelle génération qui a besoin de déployer ses ailes.

Worou BORO

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