Drame à Abomey-Calavi : Dénonciation d’un féminisme africain hypocrite et impartial

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Les femmes massacrent-elles désormais les hommes dans une indifférence totale des féministes ?Les femmes ayant tué leur conjoint sont-elles plus défendues que les hommes ayant fait l’objet de soupçons de violences sexuelles ou conjugales ? Existe-t-il un courant de silence pour les victimes masculins des violences féminines ? Les femmes contemporaines en quête d’égalité sont-elles devenues de nouvelles «  amazones de la terreur » dans leur foyer ? Pourquoi ce tabou autour des violences conjugales féminines ?

 

Ce sont autant de questions que l’on se pose depuis quelques jours après le décès d’un compatriote dans les circonstances de « criminalité conjugale ». Moins fréquent que les violences conjugales, le meurtre d’un homme par sa conjointe (matricide) comme celui qui nous a été présenté ce vendredi met en relief la nouvelle construction sociale et morale du droits de tous à la vie. Les circonstances de ce décès posent quant à elles une problématique : celle de la violence des femmes ou encore de la criminalité conjugales des femmes.

Beaucoup de nos concitoyens s’étonnent de ce silence voire cette cécité manifeste de nos ami (e) s féministes face à ce phénomène qui prend corps depuis quelques mois dans notre société. On est surpris. Cette situation contraste avec l’idée commune que les femmes sont faites pour donner la vie. Elles sont la maternité. Ce qui devient horrible et repousse tout à la fois c’est que « les tueurs deviennent des tueuses’ pour paraphraser l’avocat général dans son réquisitoire lors du procès de l’assassinat de Georges Besse, le patron de Renault (1986).

 C’est choquant, révoltant mais est tout aussi révélateur de deux crises au sein des mouvements féministes :

  • Un mauvais combat féministe: le combat féministe devrait être  perçu et compris comme périlleux travail d’éducation, de changement de comportement plutôt qu’un enjeux propagandiste de droit. Le féminisme n’est pas une guerre contre les hommes encore moins contre la domination masculine. Il doit être avant tout un combat d’épanouissement et d’éducation.  Les mouvements et acteurs féministes ont pendant longtemps refusé de s’intéresser aux facteurs déterminants des inégales et plus particuliers des violences conjugaux et à la question du comportement des individus. Le discours féministe a longtemps aveuglé la conscience collective, exhibant une lutte contre les violences faites aux femmes, oubliant (à tort) que l’omerta règne partout et que son acteur est tout aussi la femme que l’homme. Ils ont réussi à créer dans nos états une présentation fausse du patriarcat se donnant progressivement le pouvoir de décider du sort des hommes. Les féministes s’octroient le droit d’accuser, de juger. Il y a une connotation de l’extrême dans cette nouvelle forme de féminisme qui refuse de reconnaitre et d’assumer sa responsabilité humaniste : celle d’éduquer et de protéger.

  • Un changement dangereux de paradigme: si nous avons pendant longtemps porté le reproche fait à notre société d’être beaucoup tolérant des violences masculines, il faut reconnaitre que les changements opérés par les lois et les politiques hautement-féministes conduisent à un virage dangereux pour l’équilibre de notre société. Le nouveau paradigme conduit le féminisme à devenir un anti-homme qui pointe des propos outranciers. Une bonne partie du mouvement féministe s’est éloignée des valeurs fondamentales. Non seulement, cette conduite des mouvements féministes est contre-productives parce qu’elle irrite des hommes qui auraient pu être de véritables alliés du féminisme, en les détournant de la cause mais elle a fait développer une « misandrie dangereuse » défendue par certaines féministes. Les signes révélateurs sautent à nos yeux.

L’avenir appartient aux femmes mais elle sera fantastique si ces femmes se dotaient d’un minimum d’humanisme et de moralité. Le nouveau féminisme doit combattre la haine contre les hommes. Il doit se lever et réclamer aussi justice pour un homme tué par sa conjointe. Qu’elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences ne sont pas une fatalité. Jamais. Loin de l’exhibitionnisme que l’on leur connait, les féministes doivent comprendre et défendre pour les hommes aussi un monde dans lequel les violences n’ont pas leur place. Les hommes aussi victimes de violences doivent être protégés et ne doivent plus être des butins de vengeance, de jalousie ou d’ignominie féminines. Les hommes en danger dans leur foyer doivent être mis en sécurité . L’éducation au respect et aux valeurs doit devenir une priorité. Si ce n’est pas dans votre Plan de Travail Annuel, il est encore temps de l’intégrer.

 

Prince Loukman A. Aziz

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