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Depuis l’incident de la finale au stade Paulin Tomanaga, tous les regards sont rivés vers la ville carrefour. Deux semaines après, les salives et encres continuent de couler. Et pour preuve, un rebondissement fait état de ce que l’ancien maire de Bohicon, actuel maire de Cotonou Luc Setondji Atrokpo serait bientôt client de la Brigade économique et financière pour répondre de sa gestion. Qu’en est-il vraiment de cette nébuleuse affaires ?
Le Conseil communal de Bohicon qu’avait dirigé l’actuel président de l’Ancb avait commis une entreprise du nom de Béton Building Service pour construire le deuxième niveau du bâtiment qui abrite le bureau du Maire ainsi que celui de plusieurs chefs techniques. Les travaux étaient lancés dans le but de mettre fin à une situation de manque de bureaux pour le personnel. Mais depuis la prise de fonction de l’équipe de Rufino d’Almeida, les travaux n’ont pas progressé, obligeant des chefs de service, dont la Secrétaire exécutive, à défaut de bureaux appropriés, à s’entasser dans des bureaux exigus.
C’est donc pour mettre fin à cet état de chose que le Maire de la ville a pris ces responsabilités, en instruisant les services compétents afin que l’entreprise en charge des travaux puisse s’expliquer. C’est ainsi que les exigences hiérarchiques ont ramené le dossier au niveau de la Commission de sept membres à savoir: Rufino d’Almeida, Bertin Agbo, Élisabeth Agbossaga, Paul Adanou, Johnson Wankpo, Zohoun Marcellin et Adongnibo Sylvestre. Ladite commission a, en sa séance du 12 août 2022, autorisé que le dossier soit affecté devant les structures compétentes et que la lumière soit faite. Ceci pour permettre aux cadres d’avoir des bureaux pour la mission républicaine.
Est-ce donc la proximité de cet acte, purement administratif, avec l’incident du 6 août qui fait croire à une chasse aux sorcières de la part de Rufino d’Almeida?
Tout porte à le croire. Mais à tort, puisque l’action déclenchée, seul le Chef des Services Techniques et le chef de l’entreprise Béton Building Service sont censés venir répondre en temps opportun. Luc S. Atrokpo, le prédécesseur de Rufino d’Almeida, n’a pas, en principe, de soucis à se faire. L’action enclenchée ne le vise pas directement, même si le marché incriminé a été passé sous sa gestion. Les esprits doivent donc se calmer et laisser la procédure suivre son cours en ayant bien confiance en la justice qui est la seule à juger en temps opportun. S’il est nécessaire que le Président de l’Ancb devra s’expliquer, il le fera. Le souci du maire de Bohicon est d’offrir à ses collaborateurs un meilleur cadre de travail.
P. L. S
