Burkina Faso : Sur les traces du Fespaco, le festival de court-métrages Ouaga Côté court prépare sa première

Du 19 au 26 novembre 2022, le Burkina Faso, déjà connu des cinéphiles du monde entier à cause du Fespaco, abrite le festival Ouaga côté court. Créé pour pallier l’absence d’exposition des courts-métrages, le festival rêve d’un succès similaire à celui du Fespaco.

Au Burkina Faso, les organisateurs de Ouaga côté court ferment l’appel à candidatures lancé pour la première édition du festival le 31 aout. Le festival, qui est prévu pour se tenir du 19 au 26 novembre entre donc dans la dernière ligne droite de l’organisation de sa première édition après avoir sélectionné les candidats pendant tout le mois d’aout.

La comédienne Irène Tassembédo (photo), chargée de l’équipe d’organisation de l’évènement, pense que Ouaga côté court peut devenir une étape importante du circuit africain, voire mondial, des évènements dédiés au cinéma.

« Ouaga Côté Court ambitionne de devenir un festival de tout premier plan au niveau continental et global, dédié au court métrage dans toute sa diversité, accueillant des créateurs du monde entier », a-t-elle déclaré.

 Pour elle, le potentiel de l’évènement semble être lié au manque d’exposition des court-métrages africains. « Il n’y a que très peu d’espaces de diffusion pour les courts métrages sur le continent africain, alors qu’ailleurs dans le monde, des festivals de très grande qualité et de haute notoriété sont dédiés à cette forme de création cinématographique», a-t-elle déclaré.

Une notoriété similaire à celle du Fespaco n’est pas impossible à atteindre, même si le festival propose déjà des courts-métrages. La vraie interrogation concerne le volume de production de courts-métrages. Pour leur dédier un festival qui se tient sur une base régulière, la production de court-métrages doit être suffisante, surtout si Ouaga côté court souhaite devenir une étape clé du circuit d’évènements cinématographiques africains.

Agence Ecofin