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Une conférence publique a été animée par Binance Afrique francophone à Cotonou, samedi dernier. A cette occasion, les avantages et les risques des cryptomonnaies ont été exposés aux participants venus de tous les coins du pays.
Faire approprier la technologie blockchain et l’utilisation du binance, qui est le leader du secteur des crypto-actifs, en termes de volume d’échange avec une gamme de produits financiers et un portefeuille inégal de produits. C’est l’objectif du Meet-up Binance Afrique francophone à Cotonou. Pour Sabi yarou Sika Orou N’gobi, représentant de Binance Afrique francophone au Bénin, il s’agit de former toutes les couches, sur les avantages et les inconvénients de la blockchain, et attirer l’attention sur les cas d’arnaque dans le domaine, afin de rendre plus accessible les cryptomonnaies en Afrique et au Bénin. Il ajoute que cette rencontre permet aussi de démontrer aux chefs d’entreprises, aux décideurs à divers niveaux, et aux jeunes entrepreneurs, comment ils peuvent grâce aux cryptomonnaies, devenir plus autonomes et gérer leur argent comme dans les banques.
Des clarifications conceptuelles au cas pratique les participants au Meet-up Binance Afrique francophone sont outillés sur les enjeux de la liberté financière, dont l’utilisation à grande échelle des cryptomonnaies représente un passage obligé. Le « blockchain » est une technologie de stockage et de transmission d’informations sans autorisation centrale. Lancé le 3 janvier 2009, « Bitcoin » un protocole informatique de transfert de valeur numérique de façon pair à pair (décentralisée d’individu à individu) sans organe de contrôle. Selon les orateurs du jour, c’est un logiciel qui règle les problèmes que génèrent le système financier actuel. Car, indique Alphonse Mèhounmè, il protège contre l’inflation avec une masse monétaire fixe (21 millions de francs Cfa), il est inclusif parce que accessible à tous sans distinction, et résistant à la censure. Pour son utilisation, il suffit d’avoir un portable smartphone et de la connexion internet.
« On est loin de la censure. Les cryptomonnaies sont plus sécurisées. Il y a aussi la traçabilité. Vous pouvez envoyer de la monnaie quand vous voulez, comme vous voulez. Il n’y a pas de condition d’utilisation, et on n’a pas besoin d’avoir une pièce d’identité ou de vérifier votre identité », explique le représentant de Binance Afrique francophone au Bénin. Mais il indique qu’avant de s’engager dans le domaine, il faut se faire former. C’est à cela que s’attèle Binance afin que les utilisations échappent aux pièges des arnaqueurs. Au cours du Meet-up les participants ont été renseignés sur les copies frauduleuses de sites d’exchanges, des applications missiles, ou de bureau, les faux sites web, ainsi que sur les faux giveways qui sont utilisés pour voler les cryptomonnaies. La technique hameçonnage par laquelle les escrocs créent un compte qui ressemble à celui d’une personne reconnue de la cryptomonnaie, le chantage, le système de ponzi, une stratégie d’investissement qui permet aux investisseurs plus anciens de rentabiliser leur investissement avec l’argent des nouveaux. Toutes ces stratégies ont été passées en revue par Loïc Kassa, qui va recommander quelques outils de sécurisation aux participants. Il s’agit entre autres de : 2F, gestionnaire de mots de passe, back up offline, hadware wallet, portefeuille airdrop, déconnexion des dex, apps depuis le site officiel.
M.M
