En visite à la GDIZ: Ministre Dossouhoui : « Je dois saluer le génie de l’équipe dirigeante de Sipi Benin »

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Sa matinée d’hier mardi 13 septembre 2022, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche l’a consacrée à la visite de la Glo-Djigbé industrial zone (Gdiz).  C’était l’occasion pour Gaston Dossouhoui d’aller s’enquérir de l’état d’avancement de ce vaste chantier, ce qui se fait dans cette zone économique spéciale en matière de développement de l’agro-industrie, les conditions dans lesquelles l’usine de transformation de noix de cajou est mise en place, les contrôles de qualité qui se font au niveau de l’entrepôt de stockage des noix de cajou. Aussi a-t-il visité l’usine de fabrication du textile avec les centaines de jeunes béninoises et béninois qui y sont employés. Là, l’hôte de la Gdiz a été émerveillé de constater que des chemises et T-shirt made in Benin se fabriquent déjà sur place à partir du coton béninois. Mais avant de faire cette visite guidée de terrain, le ministre a eu une séance de travail avec l’équipe de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (Sipi Bénin) et de l’Apiex, Agence de Promotion des Investissements et des Exportations. A travers les directeurs généraux Létondji Béhéton et Laurent Gangbès, des deux structures respectives, le ministre Dossouhoui a eu droit à une présentation sur la Gdiz dont les travaux ont officiellement commencé en avril 2021. La  Gdiz, c’est un domaine de 10.000 ha déclaré d’utilité publique par le gouvernement béninois avec pour ambition de promouvoir 1640 ha à court terme. Après un an de mise en œuvre et de travail acharné, les 400 premiers sont viabilisés et occupés ou réservés par des industries. 35 investisseurs ont signé avec la Sipi Bénin pour s’installer, à en croire Létondji Béhéton. A travers ce partenariat public privé qu’exécute Arise de concert avec la Sipi Bénin, toutes les commodités ou facilités (avantages fiscaux, sociaux…) faites aux industries qui s’y installent ont été dévoilées au ministre de l’Agriculture. La Gdiz, c’est le plus gros investissement réalisé par l’Etat en matière de développement de l’industrie au Bénin, a confié Laurent Gnagbès, Directeur général de l’Apiex. Pour lui, c’est un véritable honneur que le ministre leur a fait en visitant cette zone économique qui ne lui est pas étrangère. En effet, le Dg Sipi Bénin va abonder dans le même sens pour rappeler le rôle important qu’a joué le ministre dans la mise en œuvre de ce projet. Il faisait partie, a-t-il dit, du premier comité de pilotage qui a conduit ce projet avec entre temps une visite au Gabon. Au regard de l’état d’avancement satisfaisant des travaux avec des usines qui se mettent progressivement en place et des milliers d’emplois que va générer ce projet, Gaston Dossouhoui n’a pas caché le sentiment qui l’a animé sur place. « Félicitations, ce n’était pas gagné d’avance. Je ne pense pas qu’au départ les gens étaient convaincus que le petit Bénin pesait grand et gros. Les conditions faites ici, je ne sais pas s’il y en a mieux ailleurs », a-t-il déclaré avant de laisser entendre ensuite que sa seule préoccupation, c’est d’assurer la disponibilité de la matière première de qualité aux industrie. Outre la disponibilité en quantité et en qualité de la matière première, le ministre hôte de la Gdiz s’est préoccupé également de la situation des cultivateurs. Il faut qu’ils soient convenablement rémunérés, affirme-t-il. Lire sa déclaration au terme de la visite :

« Je dois saluer le génie de l’équipe dirigeante de Sipi Bénin. Au moment où nous étions partis entre autres au Gabon pour voir cette équipe de Arise travailler le bois, et que nous devons les amener à une entreprise avec une forte diversification, ce n’était pas donné d’avance. Dans la planification aussi on s’est donné le temps en mettant les choses en trois phases successives. La première phrase sur 400 ha devrait couvrir trois ans au moins. Nous voilà à la fin d’une première année et les 400 ha ont été déjà viabilisés, mis à disposition en concession avec des entreprises qui s’installent avec beaucoup d’énergie et de rapidité. Ma première impression est que les choses sur lesquelles l’État est parti, c’était premièrement l’énergie, deuxièmement l’eau, troisièmement la piste et la fibre optique. Aujourd’hui, nous avons l’eau devant chaque parcelle, l’énergie devant chaque parcelle, nous avons la fibre optique devant chaque parcelle, et la route du développement se construit ; le déclenchement s’installe ici. Il a fallu une volonté politique forte et un suivi permanent de l’autorité pour que ces choses se mettent en place, et que personne ne se déroge à la célérité, à la prévisibilité, à l’anticipation. C’est ce à quoi on nous a habitués maintenant, et c’est la grande école que le président Patrice Talon a ouverte pour les cadres béninois : avoir de l’engagement, de l’ambition et de l’anticipation de la mise en œuvre des programmes. Je salue l’équipe de mise en œuvre. La deuxième chose, nous sommes dans un univers de transformation agroindustrielle. Derrière moi, vous avez des sacs de cajou, collectés depuis avril et qui ont gardé le pouvoir de viabilité. Ça veut dire que les conditions de stockage ont été les meilleures. C’est du professionnalisme, il faut saluer cela. Dans un mois, la première unité va commencer à décortiquer ces noix et nous allons commencer par approvisionner tous ces magasins. C’est une aubaine pour les paysans béninois de produire davantage les divers produits agricoles et d’avoir ce débouché pour créer de la valeur, créer des emplois, créer de la richesse. Je suis certain, à partir de maintenant, que nous n’allons plus poser trop le problème de marché d’écoulement pour nos produits, la matière première. Ce que ça m’inspire entre autres, le textile chez nous, et nous sommes passés par là aussi, l’esprit d’anticipation a joué. Avant même qu’on installe toutes les machines, on a mis les prototypes sur lesquels on forme de jeunes gens, qui vont être déjà rodés en la matière. Et lorsque nous allons démarrer cette affaire, ce sont des gens avertis et ils vont dérouler. Au fait, c’est comme de petits robots que nous sommes en train de construire, de créer aujourd’hui. Faisons les gestes utiles et nous aurons des produits de qualité. D’autres viendront et trouveront leur frère comme leurs instructeurs à les préparer à rentrer dans le moule. C’est formidable !

Ce qui est aussi bon là, la fibre a toujours été exportée et on nous critique là-dessus. Désormais la fibre du Bénin peut en partie être transformée et progressivement, lorsque les gens vont y croire ils viendront parce que le coton béninois aussi comme le coton africain aussi est de très bonne qualité. Dans tous les cas, les pays béninois se battent, s’engagent pour aller signer la facture de 1 million de tonnes au président Talon avant que ce quinquennat ne finisse. Comme nous aurons aussi à signer 1 million de tonnes pour le riz avant la fin de ce quinquennat. Je voudrai saisir l’opportunité pour demander aux planteurs de palmiers, planteurs de cajou, de manioc, d’arachide, pour le soja je n’en parle plus. Le soja se bat tout seul pour conquérir l’espace et tout l’univers même au détriment d’autres spéculations. Nous avons maintenant un marché ouvert au Bénin, qui non seulement va prendre la matière première mais va aussi absorber nos enfants qui vont devenir des ouvriers ici. Ils vont créer ici beaucoup d’emplois et de la richesse pour nos familles. Ce qu’il y a à faire, c’est de produire qualité, de produire quantité et de rentrer aussi dans les négociations avec les gens pour que ça ne soit pas l’État qui vienne faire ceci d’abord… Non, les acteurs eux-mêmes prennent les devants de leurs négociations pour placer les produits au prix qu’ils auront accepté, les autres aussi une fois installés ici vont faire les arbitrages nécessaires pour maîtriser cette matière première de qualité que nous faisons au Bénin. J’ai le cœur soulagé, la parole est devenue réalité. Au commencement était le verbe, et le verbe s’est fait chair ici. »

 

Propos recueillis par JB

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