À mi-chemin de son allocution à la REF 22, Patrice Talon, unilingue francophone en mission pour attirer des investisseurs étrangers, s’est engagé dans une voie pour ainsi dire de non-retour. À coup de contradictions, d’euphémismes, tous les démocrates le moindrement soucieux du développement civilisé et inclusif du Bénin ont été troublés face à ce discours.
Ainsi, se prenant toujours pour un « patron d’entreprise privée », c’est avec les yeux pétillants que Patrice Talon a voulu combler son auditoire en claironnant qu’au Bénin personne ne tapera sur les doigts d’un entrepreneur (étranger) qui précarise « indéfiniment » ses employés. « Nous avons totalement dérégulé l’environnement de travail », s’est-il plu à confirmer quasi solennellement, tel un thatchérien échappé du musée des horreurs économiques.
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