Cip-Uemoa/Fin de la 32e session extraordinaire: La santé et le sous-emploi au menu des échanges

La 32ème session extraordinaire du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (CIP-UEMOA) se conjugue désormais au passé. Après 05 jours de travail acharné, les députés membres de cette institution parlementaire sous-régionale ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour engager des réflexions sérieuses sur deux importantes problématiques auxquelles sont confrontées les populations de l’espace UEMOA. Il s’agit de la lutte contre les produits de santé de qualité inférieure et falsifiés et de la formation professionnelle gage de la résorption du sous emploi des jeunes.

En procédant à la cérémonie de clôture de cette session qui a aussi consacré l’intégration des députés du Burkina-Faso, le député Lucien Houngnibo, président par intérim du CIP-UEMOA s’est félicité du bon déroulement des travaux. Il a surtout souligné la richesse des débats qui ont suivi les communications sur les deux thématiques d’intérêt communautaire dont l’importance n’est plus à démontrer. Il a par ailleurs remercié les autorités béninoises et particulièrement le Président de l’Assemblée nationale du Bénin pour son soutien et le vibrant message qu’il a délivré lors de la cérémonie d’ouverture de la session. Il a aussi profité de l’occasion pour adresser toute sa reconnaissance et celle de ses collègues députés membres du CIP-UEMOA au Président de la République du Bénin, Patrice Talon pour son leadership dans la sous-région et sa rigueur dans le travail.

Sur les 35 députés membres du Comité, 30 ont effectivement répondu à l’appel du président Houngnibo. Ceci, a-t-il dit, témoigne du large succès qu’a connu cette rencontre de Cotonou. L’intérêt accordé par les participants aux deux communications qui ont été présentées a été fortement souligné par le président Houngnibo dans son intervention. A cet effet, il a mis l’accent sur les efforts qui ont été consentis par le Président Talon sur le front de la lutte contre les faux médicaments et de la promotion de la formation professionnelle. Pour lui, il est important que les autres dirigeants de l’Union s’inspirent de l’exemple béninois pour trouver des approches de solutions à ces deux problématiques pour le bonheur des populations de leurs pays respectifs.

Sur la question de la promotion de la formation professionnelle par exemple, Lucien Houngnibo a suggéré qu’il faut généraliser, voire intensifier l’expérience des écoles pilotes de formation professionnelle dans l’ensemble des pays de l’Uemoa au lieu de rester à une école pilote par pays. Cela, a-t-il dit, permettra de cerner véritablement l’épineuse question de l’adéquation formation-emploi. Sur la question des produits de santé, le président par intérim du CIP-UEMOA a appelé ses collègues à travailler dans le sens du renforcement des acquis et aussi de la mise en place de législations fortes dans chaque pays et dans l’espace communautaire.

 Le Burkina-Faso de retour

Au cours de la rencontre de Cotonou, les députés du Burkina-Faso membres du CIP-UEMOA ont fait leur grand retour à la satisfaction de leurs collègues des autres pays.  Ce retour qui a été aussi salué par le président Houngnibo représente pour Dr Bonaventure B. Traoré un motif de grande satisfaction.

« C’est vraiment un sentiment de plaisir pour nous d’avoir rejoint les collègues du CIP-UEMOA. Nous nous sentons désormais investis d’une lourde charge, celle de contribuer au même titre que nos collègues et faire en sorte que l’œuvre pour laquelle le Comité a été mis en place soit réalisée… Nous sommes bien conscients des enjeux que nous devons contribuer à identifier et à résoudre pour le bien de nos populations…», a dit Dr Traoré.

Poursuivant ses propos, il a lui aussi dit toute sa reconnaissance à ses collègues du CIP-UEMOA et aux autorités béninoises pour l’immense soutien qu’elles apportent à l’institution parlementaire commune. La qualité du travail qui a été abattu au cours de cette 32e session extraordinaire du CIP-UEMOA augure, selon  Dr Traoré d’un bon avenir. Et c’est d’ailleurs à bon droit qu’il garde espoir.