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Fait de la lutte contre le cancer du sein, une préoccupation majeure. Le ministre Aurélien Agbenonci a procédé vendredi, 21 octobre 2022 dans les locaux du ministère, au lancement du mois « Octobre rose » édition 2022.
Contribuer activement à la sensibilisation sur le cancer du sein afin de sauver des vies. Tel est l’objectif visé à travers l’initiative « Octobre rose ». Le ministère des affaires étrangères entend jouer sa partition. Selon Dr Thierry Lawale, Directeur de la santé de la mère et de l’enfant et des soins obstétricaux, plusieurs initiatives sont prises pour renforcer la lutte contre le cancer du sein au Bénin. Il a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de faire le dépistage précoce afin de maximiser les chances de guérison. Plus on se fait dépister tôt, plus on a plus de chance de guérir, a-t-il martelé. A l’en croire, il importe de faire dépister toute anomalie au niveau des seins même les plus banales. Car, poursuit-il, le traitement d’un dépistage tardif se révèle être onéreux, difficile et souvent voué à l’échec. Il n’a pas manqué de préconiser l’auto-palpation à titre préventif. Pour le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), le cancer du sein reste une question de santé publique de par sa gravité et sa fréquence devenant davantage inquiétante. Tout en saluant les efforts consentis pour renforcer la lutte, il a rassuré des actions de l’Oms pour réduire annuellement de 2,5% le taux de mortalité liée au cancer du sein. Prenant la parole, le ministre des affaires étrangères, Aurélien Agbenonci a fait savoir qu’il s’agit d’une question capitale qui ne saurait laisser indifférent. Selon l’autorité ministérielle, la prévention et le dépistage précoce sont indispensables pour se mettre à l’abri. Il n’a pas manqué d’appeler à éviter le stress qui serait l’une des causes du cancer du sein.
A.B
