Ouverture de la 2e session ordinaire de 2022: Vlavonou se réjouit du bilan de la 8e législature

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La session budgétaire, la deuxième session ordinaire de l’année 2022 la toute dernière session ordinaire de la 8ème législature a été ouverte hier ce jeudi 27 octobre 2022 au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo.

 

Comme hôtes de l’autorité parlementaire, on pouvait noter au sein de l’hémicycle aux côtés des députés, les membres du Gouvernement, les présidents d’institutions, les membres des corps diplomatiques accrédités au Bénin, le représentant de la préfète de l’Ouémé, le maire de Porto-Novo, les rois et têtes couronnées, les sages et notables de la ville de Porto-Novo.

    Louis Gbèhounou Vlavonou dans son discours a d’abord rendu grâce à Dieu pour son onction sur la 8ème législature.  L’autorité parlementaire a indiqué que la huitième (8e) législature peut même s’enorgueillir d’un bilan hors du commun à bien des égards et ce, malgré les restrictions imposées pendant deux (02) années entières par la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie du coronavirus et en dépit des contraintes géopolitiques et socioéconomiques découlant du conflit armé qui oppose l’Ukraine à la Russie depuis près d’un (01) an.

 Le président de l’Assemblée nationale, a donc présenté le contexte dans lequel s’ouvre cette 2ème session ordinaire encore appelée session budgétaire.

Lire ci-dessous le discours

  • Mesdames et Messieurs ;

C’est avec beaucoup de    bonheur et  une profonde reconnaissance à Dieu le Très miséricordieux, que je prends la parole devant vous ce matin. Je lui rends grâce pour son immense sollicitude à l’égard de notre cher pays, le Bénin et pour la protection particulière qu’il lui a plu d’accorder à notre auguste Institution au cours de ce mandat qui s’achève. J’ai l’immense plaisir de saluer chaleureusement chacun d’entre vous en ses titre et qualité respectifs.

Je voudrais aussi, au nom des membres du Bureau et de la Conférence des présidents, ainsi qu’en mon nom personnel, vous souhaiter une cordiale bienvenue, en ces lieux, où votre présence contribue manifestement à rehausser l’éclat de la présente cérémonie, certes solennelle, mais que comme à l’accoutumée, nous avons voulue sobre.

Je salue aussi avec beaucoup d’enthousiasme, votre présence en grand nombre, honorables Députés. S’il en était encore besoin, je perçois cette présence comme le gage de votre assiduité aux travaux de la présente session qui, outre l’examen et le vote du budget de l’État pour la gestion 2023, sera aussi consacrée à un certain nombre d’autres projets et propositions de loi pour poursuivre le renforcement de l’arsenal juridique de notre pays, dans le sens du renforcement de notre processus démocratique et de la poursuite des réformes engagées.

Mes chaleureuses salutations vont également en direction des corps diplomatique et consulaires ici présents, qui saisissent toutes les occasions de manifester amitié et disponibilité à l’égard du Bénin et de la Représentation nationale.

Enfin, chers collègues Présidents d’institutions, je vous sais infiniment gré de votre habituelle présence à nos côtés. De par vos missions et votre accompagnement constitutionnel, l’Assemblée nationale arrive à atteindre ses objectifs régaliens.

Honorables Députés à l’Assemblée nationale, chers collègues,

Distingués invités,

Au moment où s’ouvre la présente session ordinaire de notre Parlement, la deuxième au titre de l’année 2022 et la toute dernière pour le compte de la Huitième (8e) législature que j’ai l’honneur de présider, je me remémore les circonstances qui ont prévalu à son commencement. Il n’est en effet un secret pour personne, que la présente législature a démarré dans un contexte particulièrement difficile et qui n’incitait guère à l’optimisme. De fait, peu de gens vendaient cher sa peau, lui prédisant plutôt des difficultés en tout genre qui déboucheraient inévitablement sur une fin prématurée et brutale ou, à défaut, sur une longue agonie sur fond d’isolement total au plan international. Ces sombres prophéties inspirées par les frustrations ressenties, plus à tort qu’à raison, par une frange de la classe politique à l’issue des élections législatives du 28 avril 2019, du fait de la mise en œuvre conséquente de la réforme du système partisan pourtant voulue par l’ensemble des acteurs politiques et opérée par les Députés de la septième (7e) législature, ces sombres prophéties disais-je, ne se sont pas réalisées.  Bien au contraire, cette législature, que nous avons placée sous le signe des réformes et de la protection divine, a su se frayer son chemin, déjouant tous les pronostics, plus pessimistes les uns que les autres, pour s’acheminer inexorablement, comme un long fleuve tranquille, vers son terme légal. Et comme le proclame le psalmiste : « Sur les prés d’herbes fraîches, le Seigneur m’a fait reposer et il m’a mené vers les eaux tranquilles ». Mieux, la huitième (8e) législature  peut même s’enorgueillir d’un bilan hors du commun à bien des égards et ce, malgré les restrictions imposées pendant deux (02) années entières par la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie du coronavirus et en dépit des contraintes géopolitiques et socioéconomiques découlant du conflit armé qui oppose l’Ukraine à la Russie depuis près d’un (01) an. Somme toute et à mon humble avis, nous pouvons d’ores et déjà nous féliciter légitimement de cet authentique exploit.

C’est le lieu d’avoir une particulière et pieuse pensée pour nos trois (03) regrettés collègues qui nous ont quittés prématurément et dont nous ne saluerons jamais assez la mémoire, pour tout ce que nous avons pu réaliser ensemble sur le chemin de la construction de notre jeune nation et qui sera légué à la postérité. Que Dieu, dans son infinie miséricorde, daigne accorder paix et repos éternels à leurs âmes et continuer de veiller sur leurs familles respectives auxquelles je renouvelle ici ma sincère compassion, au nom de la Représentation nationale. D’ailleurs, le philosophe Indien Rabindranath Tagore ne disait-il pas ceci : « La mort n’est pas l’ultime vérité. Elle nous paraît noire, de même que le ciel nous paraît bleu, mais elle ne noircit pas plus l’existence que l’azur céleste ne tâche les ailes de l’oiseau. »

Honorables Députés à l’Assemblée nationale, chers collègues,

Distingués invités,

Le 27 juin 2019, à l’occasion de mon investiture en qualité de Président de l’Assemblée nationale au titre de la huitième (8e) législature, dans le contexte décrit tantôt, j’avais décliné les ambitions que je porte pour l’Institution parlementaire. Quelques jours plus tard, j’ai souscrit par ailleurs, certains engagements importants, dont celui d’être un artisan de paix pour la décrispation de la situation politique nationale. Qu’il me soit permis d’emprunter ici la finale de mon discours d’investiture qui n’est que la toute simple prière de Saint François d’Assise ainsi qu’il suit :

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,

Là où est la haine, que je mette l’amour.

Là où est l’offense, que je mette le pardon.

Là où est la discorde, que je mette l’union.

Là où est l’erreur, que je mette la vérité.

Là où est le doute, que je mette la foi.

Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.

Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

Là où est la tristesse, que je mette la joie. O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre,

à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné. »

 Plus de trois (03) ans se sont écoulés depuis cette date mémorable et l’heure me paraît venue de jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru, pour évaluer nos succès et nos échecs éventuels, avant de nous projeter dans le futur immédiat, sous la forme des tâches qu’il reste à accomplir jusqu’à la fin de notre mandat.

Ainsi, au plan politique, notre Parlement, voué aux gémonies à son installation, par une partie de la classe politique et même par une partie de l’opinion publique, a été finalement l’un des artisans majeurs de la décrispation intervenue peu de temps après les malheureux événements que nous avions tous déplorés au lendemain des élections législatives de 2019. Vous vous souvenez, sans doute, que nous nous étions investis avec foi et détermination dans ce combat salvateur et au sujet duquel, j’avais déclaré ici même, le 23 octobre 2019, lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de ladite année que : « Le futur, l’avenir, c’est ce qui commande et doit commander la mission des hommes politiques qui ont de l’ambition pour leur pays. Nous n’avons pas à désespérer car c’est une des lois de l’histoire que tous les moments de doute et de décadence ont été suivis de périodes de renaissance. Les hommes le savent bien, qui ont si souvent trouvé dans l’espoir d’un avenir meilleur, les moyens de supporter un insupportable présent ». C’est un passage que j’ai emprunté à Edem Kodjo, ancien Secrétaire Général de l’Organisation de l’Unité Africaine, dans son livre : « Et demain l’Afrique ! ».

La meilleure reconnaissance de cette contribution devait d’ailleurs nous venir de la voix la plus autorisée en la matière, en l’occurrence  celle du Président de la République, chef de l’État et chef du gouvernement, le Président Patrice TALON, qui a déclaré, en ces lieux et devant la Représentation nationale à l’occasion de son traditionnel message sur l’état de la Nation, le 27 décembre 2019 : « Votre auguste Assemblée a également pris sa part dans cette œuvre visant à favoriser le vivre ensemble harmonieux de notre peuple, en votant les lois subséquentes et je voudrais vous en féliciter chaleureusement ».

Par ailleurs, l’ambiance de travail très conviviale et détendue qui a toujours prévalu au sein de l’hémicycle est un message qui rassure les populations et les inspire. Cette image est du reste renforcée par les visites conjointes de terrain et qui rapprochent davantage de leurs mandants, les élus de la Nation que nous sommes.

Au plan des réformes, il convient tout d’abord, de rappeler qu’en 2016, le peuple souverain du Bénin a investi de sa confiance le candidat Patrice TALON, sur la base entre autres, de sa promesse de réformer en profondeur l’État et les Institutions de la République. Au terme de ce premier mandat, il lui a renouvelé cette confiance, mais cette fois-ci, en duo avec Madame Mariam CHABI TALATA ZIMÉ YÉRIMA, alors candidate au poste de vice-présidente, sur la base de sa promesse de poursuivre et de renforcer les réformes structurelles engagées.

Dès lors et pour aller de l’avant, le Parlement se devait de soutenir le Gouvernement qui initie en amont et met en œuvre les réformes dans l’intérêt supérieur du pays et de nos populations.

En plaçant mon mandat à la tête de l’Institution parlementaire sous le signe des réformes et des défis, j’avais donc le souci de l’engager à jouer sa partition dans cette œuvre exaltante de construction d’une nation moderne et prospère.

Pour ce qui nous concerne, ces réformes sont essentiellement de deux ordres, à  savoir : celles qui sont impulsées de l’extérieur ou ont un retentissement en dehors de l’Assemblée nationale et celles qui portent sur la gouvernance même de l’Institution parlementaire.

En ce qui concerne les réformes politiques et institutionnelles impulsées par le chef de l’Etat et qui ont été consacrées par des lois structurantes votées par l’Assemblée nationale, elles ont eu un impact réel et perceptible sur tous les secteurs vitaux de la Nation. De fait, la huitième (8e) législature a connu une abondante production législative, marquée par le vote d’une centaine de lois dont les plus significatives vous seront présentées et commentées sous la forme d’un ouvrage qui sera laissé à la postérité. D’ores et déjà, il me plait de rappeler qu’une partie de ces lois a trait à la gestion politique de l’Etat, d’autres, concernent les bases du développement économique intégré, d’autres encore, touchent à l’amélioration des prestations à caractère social, tandis qu’une part est relative aux matières les plus diverses relevant du domaine législatif.

J’ajouterais pour conclure sur ce point, qu’en dehors des lois votées, plusieurs autres sont actuellement en cours d’études ou prêtes à être soumises à l’examen de l’Assemblée nationale, suite au dépôt du rapport des commissions saisies quant au fond.

Quant aux réformes internes au Parlement, elles visent, d’une part, à améliorer son propre fonctionnement, d’autre part, à moderniser son administration et à la rendre plus performante. Entrent dans cette catégorie l’adoption d’une résolution modifiant le règlement intérieur pour corriger les dysfonctionnements constatés au fil des ans et le mettre en conformité avec la nouvelle charte des partis politiques et, surtout, avec la Constitution révisée mais aussi, des décisions d’ampleur relatives à l’organisation du Cabinet du Président de l’Assemblée nationale et du Secrétariat général administratif du Parlement ou encore au statut du personnel parlementaire. Mais, il y a aussi l’avènement de nouvelles structures telles que les organes de passation des marchés publics comme la Personne responsable des marchés publics (PRMP) et la Cellule de contrôle des marchés publics (CCMP), la Cellule d’audit interne (CAI), en vue d’une meilleure gestion des ressources, ainsi que la création de l’Institut Parlementaire du Bénin (IPaB) pour contribuer à améliorer les performances de tous les acteurs de l’Institution parlementaire.

De même, malgré les ressources limitées, notre législature a accompli la prouesse de doter le Parlement d’une chaîne de télévision, la première du genre sur le continent africain. Cette chaîne dénommée « Télévision Hémicycle » émet pour l’heure sur l’internet et nous n’attendons que le signal de l’Exécutif pour diffuser une large gamme de programmes sur la Télévision numérique terrestre (TNT).

Honorables Députés à l’Assemblée nationale et chers collègues,

Distingués invités,

L’un des chantiers sur lesquels la présente législature était très attendue est, sans aucun doute, celui de la veille républicaine à travers le contrôle de l’action gouvernementale. En effet, la deuxième mission constitutionnelle dévolue au Parlement a fait l’objet de préoccupations de la part de la Représentation nationale.

Outre les questions écrites, orales et d’actualité, les Honorables Députés ont, à travers les missions parlementaires d’information et de sensibilisations, effectué plusieurs descentes sur le terrain pour discuter avec les populations, des difficultés qu’elles rencontrent en matière de sécurité, de cantines scolaires, d’unités administratives locales et de cartographie électorale, de gestion de certains établissements publics notamment l’ex Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB), etc.

C’est le moment de remercier très sincèrement tous les députés et le gouvernement pour avoir fait mentir tous ceux qui soutenaient au début de la huitième (8ème) législature que l’action gouvernementale ne ferait l’objet d’aucun contrôle par l’Assemblée nationale.

Honorables députés à l’Assemblée nationale, chers collègues,

Distingués invités,

Je voudrais terminer ce tour d’horizon des actions phares de la huitième (8ème) législature par la question relative au positionnement de notre Parlement sur l’échiquier international.

Il est un fait incontestable que sous cette législature, la diplomatie parlementaire a marqué beaucoup de points car, non seulement la présence des Députés béninois s’est partout renforcée au sein des Parlements régionaux, mais aussi les postes de responsabilité auxquels ils y sont élus, sont de plus en plus élevés.

Par ailleurs, le Parlement béninois a été l’hôte de plusieurs rencontres sous-régionales au cours de ces dernières années et nous pouvons nous en féliciter. Il y a également eu plusieurs visites entre l’Assemblée nationale du Bénin et certaines de ses consœurs de la sous-région ouest-africaine, notamment, celles du Burkina Faso, du Niger et du Togo.

En ce qui me concerne personnellement, j’ai porté la voix de notre pays sur divers sujets d’importance, aux rencontres internationales auxquelles j’ai participé.

J’ai aussi reçu en audience un nombre considérable de personnalités étrangères, en majorité des diplomates.

Toutes ces activités prouvent à suffisance que nous avons renforcé notre présence à l’international et conforté l’image de marque du Parlement béninois. Comme pour terminer la législature en beauté, j’ai été porté à la présidence du Conseil d’administration du Réseau des Parlementaires Africains de lutte contre la Corruption (APNAC) pour les deux (02) prochaines années, à l’issue de la huitième (8e) Assemblée générale biennale du Réseau tenue à Cotonou, du 26 au 28 juillet 2022. C’est l’une des prouesses de la diplomatie parlementaire offensive menée sous la huitième (8e) législature et un honneur pour notre pays dont l’engagement dans la lutte contre la corruption est ainsi reconnu et salué au plan continental.

Autre illustration, notre Parlement, mis sous alerte aux lendemains des législatives de 2019 par l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie, se retrouve à la fin, par ma modeste personne, portée au Bureau de cette même institution : Nous avons vaincu la fatalité ! Car la diplomatie parlementaire a payé.

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

Comme je vous l’annonçais, nous allons bientôt procéder à l’examen et au vote de la loi de finances pour la gestion 2023 et cet exercice sera précédé d’un collectif budgétaire au titre de 2022.

Depuis le début de l’année, le travail législatif a été caractérisé par la riche moisson de la fin de la session budgétaire de 2021, de la première session ordinaire et des quatre (04) sessions extraordinaires de l’année 2022, entre autres marquées par l’adoption de trois (03) lois organiques et de dix-huit (18) lois ordinaires mais aussi, par l’examen en séance plénière, de sept (07) décrets de ratification de conventions de financement.

Compte tenu de la période préélectorale, je sais que la plupart des collègues Députés sont très occupés voire même préoccupés et auraient souhaité que tout se termine très vite, afin de pouvoir se consacrer convenablement aux préparatifs des prochaines échéances législatives. Je comprends ce légitime sentiment mais je voudrais une nouvelle fois faire appel à leur patriotisme et à leur abnégation habituelle, car il est hors de question que nous fassions les choses à la va-vite ! Nous avons mis en place une procédure qui nous permet de travailler avec diligence et dans les règles de l’art.

Par ailleurs, comme d’habitude, nous aurons à examiner une série de projets et de propositions de loi ou de résolution également importants. En termes clairs, nous essaierons d’accélérer les procédures sans les expédier car tout est bien, qui finit bien. Dans la rigueur et avec détermination, nous avons commencé cette législature et nous tendons vers la fin dans le même état d’esprit. C’est un devoir républicain et jusqu’au bout, nous l’accomplirons avec générosité dans l’intérêt supérieur du Bénin et de ses populations dont nous sommes les représentants ici.

Honorables Députés à l’Assemblée nationale,

Distingués invités,

Avant de clore mon propos et dans la perspective des élections législatives du 08 janvier 2023, je voudrais inviter toute la classe politique, ainsi que nos populations à suivre scrupuleusement les prescriptions de la loi et à se conformer aux consignes des structures impliquées tout au long du processus, en l’occurrence, la Cour constitutionnelle, la Commission électorale nationale autonome

(CENA) et l’Agence nationale d’identification des personnes

(ANIP). 

Comme depuis l’historique conférence nationale des forces vives, je forme le vœu que la compétition se limite au terrain politique et qu’elle se déroule dans une ambiance festive et conviviale, empreinte des valeurs de tolérance, de solidarité et de paix si chères à notre démocratie.

Vive la République,

Vive le Bénin.

Je vous remercie de votre aimable attention.

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