Lancement des 16 jours d’activisme contre les VBG: Le MASM engagé contre les violences basées sur le genre

Dans le cadre de la célébration de Journée internationale de l’élimination des violences à l’égard des femmes, le Ministère des affaires sociales et de la microfinance (Masm) organise du 25 novembre au 10 décembre 2022, la Campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes. Le lancement officiel a eu lieu vendredi 25 Novembre 2022 à la place de l’Amazone à Cotonou.

La campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux Femmes offre l’occasion d’œuvrer à la promotion des droits humains des femmes et des filles. A cet effet, les organisations féminines locales, non gouvernementales, nationales, régionales et internationales, les organismes des Nations Unies, ainsi que les gouvernements sensibilisent l’opinion publique, mobilisent les décideurs, demandent des comptes et montrent les progrès accomplis en matière d’élimination de la violence fondée sur le genre.

Le thème de cette année : « Tous Unis ! L’activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ! », convie toutes les personnes à assumer leur rôle dans l’éradication de la violence à l’égard des femmes et des filles, à afficher leur soutien et leur solidarité envers les activistes en faveur des droits des femmes et à contrer le recul des droits des femmes.

Dans son mot de bienvenue, le Premier adjoint au maire de Cotonou a adressé ses félicitations au gouvernement pour les réformes mises en œuvre, en vue de faire reculer et dissuader les auteurs de toutes natures, qui empêchent l’émancipation de la femme ainsi qu’aux différentes organisations œuvrant à la défense de la cause féminine. Randyx Romain Ahouandjinou  a rassuré de la détermination de la municipalité à soutenir tous les efforts et toutes les initiatives qui favorisent  l’accès à la santé et à l’égalité des sexes.

Le représentant des Partenaires techniques et financiers du groupe genre et protection sociale, se félicite lui aussi des mesures du gouvernement visant à soutenir les différents acteurs dans la protection des droits des filles et des femmes, et assurer l’application des mesures de protection. Toutefois, pour éradiquer la violence sous toutes ses formes, Richmond Tiémoko encourage, au nom des Ptf, à maintenir le cap des mesures déjà prises et à veiller à leur application rigoureuse.

Pour la présidente de l’Institut national de la femme (Inf), au Bénin, l’arsenal juridique de prévention et de répression des violences basées sur le genre est bien fourni avec un dispositif législatif dissuasif et ultra répressif assumé, et un acte institutionnel subséquent avec la création de l’Institut national de la femme, pour prendre le lead du combat contre les violences faites aux femmes et aux filles. Claudine Prudencio exhorte à la mobilisation de tous pour vaincre le phénomène.

Selon les explications de la Ministre des affaires sociales et de la microfinance, malgré les actions mises en œuvre, il n’y a pas eu de tendance à la baisse de violation des droits des femmes et des filles. Ce qui a suscité, à en croire les propos de Véronique Tognifodé Mèwanou, l’adoption par le gouvernement, de dispositions pour criminaliser certaines infractions, les conséquences des violences faites aux femmes et aux filles, compromettant l’atteinte des objectifs de développement mis en place par l’État. Elle a exprimé sa reconnaissance à tous les partenaires à divers niveaux qui ont apporté des leurs pour la réussite de la campagne.

Th. A.