Santé sexuelle chez la femme: Lutte contre les mutilations génitales avec la collaboration des hommes

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Tolérance Zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. Le monde entier célèbre la 11e Journée internationale de lutte contre les maltraitances génitales féminines le lundi 06 février 2023. Le programme conjoint UNFPA–UNICEF pour l’élimination des mutilations génitales féminines a décidé que le thème de cette année serait :« Partenariats avec les hommes et les garçons pour transformer les normes sociales et de genre afin de mettre un terme aux mutilations génitales féminines. » Un appel lancé aux hommes afin de permettre une disparition rapide de cette pratique qui porte atteinte aux droits des femmes. Selon l’organisation mondiale de la santé : « les mutilations sexuelles féminines recouvrent toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitales féminines qui sont pratiquées pour des raisons non médicales. » Au Bénin, nombreuses sont ces lois qui protègent la dignité des filles et femmes contre les tortures physiques en particulier la mutilation des parties génitales. « Nous avons la loi n°11-du 20 décembre 2021 portant disposition spéciale de répression des infractions commises à l’égard du sexe des personnes et de protection de la femme en République du Bénin. Nous avons avant ça, le vote de la loi 2011 -26 du 09 janvier 2012 portant prévention et répression des violences faites aux femmes et aux filles », fait savoir l’assistante sociale Solange Gbonsou dans un dossier de la Télévision nationale.

Selon les estimations de l’ONU, les mutilations génitales féminines touchent plus de 200 millions de personnes dans le monde.  Célébrée le 06- février de chaque année, cette journée permet de sensibiliser la population sur cette pratique. « Donc en plus de ces lois, il y a la célébration le 06 février de chaque année de la Journée tolérance zéro mutilations génitales et au cours de ces journées, il y a aussi des séances de sensibilisation », ajoute Solange Gbonsou.

Malgré cela, des cas de mutilations des parties génitales de la femme se font encore observés. « Les auteurs de ces actes ont changé de stratégies. Ils vont maintenant vers les zones frontalières par exemple le Nigeria et le Burkina-Faso pour commettre leurs crimes. Donc c’est là-bas ils amènent les victimes maintenant et non seulement ça, lorsque la petite fille est née dans les hôpitaux également il parait que ça se fait en complicité peut être avec qui je ne saurais le dire », affirme-t-elle.

 Il urge donc qu’un cadre adapté soit créé pour mieux agir contre ce mal. « Il faut créer un cadre de concertation entre les pays frontaliers pour une synergie d’action », notifie Solange Gbonsou.

 

Oréa ADOUKONOU (Stag)

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