Amnistie et situation carcérale des opposants: Orden Alladatin bientôt pris aux mots

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Comme promis lors de la campagne électorale pour les législatives, les députés de l’opposition ont annoncé avoir élaboré et déposé sur la table du président de l‘Assemblée nationale une loi d’amnistie. Laquelle concerne les personnalités politiques en prison, les détenus politiques et tous ceux qui bénéficient d’une liberté provisoire, depuis les élections de 2019. Les députés Démocrates incluent également dans la loi l’abandon de poursuites judiciaires à l’encontre de personnalités politiques béninoises vivant en exil. Avec cette annonce, les regards se tournent désormais vers la mouvance présidentielle. L’opposition étant minoritaire à l’Assemblée nationale, aucune proposition de loi venant du parti Les Démocrates ne peut passer sans l’onction des députés de l’Union progressiste le Renouveau (Up-R) et du Bloc républicain (Br). L’opinion publique se demande donc quel sera le comportement des députés de la mouvance face à une telle loi. La volonté affichée de décrispation de la situation politique nationale est ainsi mise à l’épreuve. Aussi bien le chef de l’Etat que les députés qui soutiennent ses actions devront montrer à la face du monde leur bonne foi. Sur la question, le député Up-R Orden Alladation a montré un intérêt. Interrogé sur la télévision nationale à propos du durcissement des conditions carcérales de Reckya Madougou et de Joël Aïvo, Orden Alladatin évoque la possibilité d’interpeller le gouvernement. « Le député c’est le représentant du peuple, qui n’a pas à voir si celui qui le sollicite est de la gauche ou de la droite » a laissé entendre le suppléant de Joseph Djogbénou.  « Ceux que vous citez, sont des amis à nous. Le professeur Aïvo et Reckya Madougou. N’oubliez pas que j’ai travaillé au cœur de la société civile avec Reckya Madougou. Ce sont des questions qui concernent nos frères et on ne peut pas parler de ça à la légère. », ajoute Orden Alladatin avant de poursuivre : « Je suis très interpellé. S’il y a des abus par rapport à la personne d’Aïvo, Madougou et consorts, il faut travailler à ce qu’on limite les abus. « ,  » Si nos textes en matière carcérale sont piétinés, il faut que le gouvernement travaille à corriger cela ». L’ancien activiste de la société civile affirme ne pas avoir de problème particulier quant au respect des droits de ces détenus avant d’indiquer que l’exécution des peines est de la responsabilité du président de la République.

Quand on a tenu un discours pareil, deux actes doivent suivre. Le premier, c’est une question d’interpellation du gouvernement sur les conditions carcérales drastiques de Reckya Madougou, Joël Aïvo et tous les autres détenus « politiques ». Le second acte que doit faire Orden Alladatin, c’est donner son onction au vote d’une loi d’amnistie afin de faire libérer de prison ceux-là qu’il considère comme « des amis ». C’est la moindre des choses. Et bientôt, mieux que les paroles, le député de la mouvance aura l’occasion d’être jugé sur les actes qu’il aura posés dans le sens du dégel de la crise politique nationale.

 

M.M

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