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(Une opinion de Sandra Idossou)
Il y a quelques jours, j’ai eu le plaisir d’être invitée à un piquenique dans une ferme à Cococodji, à 20km de Cotonou. L’espace d’une après-midi, nous nous sommes posés, sans écran téléphonique, sous l’ombre de géants anacardiers qui datent de plusieurs années. Nous étions tous sous le charme du site.
Quel bol d’air, quel bien-être, quelle jouissance à se reconnecter à la nature et aux hommes de façon très simple à picorer de la nourriture simple sans fioriture pendant que les enfants jouent au foot, au jeu de cache-cache, à la corde à sauter et à courir simplement à la découverte des fruits et légumes de la ferme…
Nous ne le disons peut-être pas assez mais la nature est magique et nous avons encore la chance d’avoir des coins pas trop éloignés de nos villes, des endroits que je décrirais de cadeaux de la nature.
Un des nombreux rêves que je nourris depuis des années est d’avoir un jour le temps et l’énergie pour organiser régulièrement des visites de groupes hors de Cotonou, juste avec des livres, des nattes, des jeux locaux pour aller se reconnecter avec la nature et avec soi-même.
Les bienfaits de ces petites escapades hors de la ville sont nombreux car la nature reste un remède qui favorise notre bien-être physique et psychologique. Selon des études que je lisais encore récemment, être souvent à l’extérieur permet de combattre l’anxiété, le stress, la dépression, l’irritabilité, l’insomnie et les céphalées. Et Dieu seul sait combien plusieurs de nos concitoyens souffrent de ces maux.
Certains ne le voient peut-être pas, mais même ici au Benin, de plus en plus de personnes ont des semaines de travail de folie, remplies de stress au quotidien. Et cela n’est un secret pour personne que le stress est source de beaucoup de nos maladies de civilisation.
La chance pour nous, c’est que la nature est une solution pour se refaire la santé mentale car elle a le pouvoir pour stimuler les niveaux d’endorphine et de dopamine tout en réduisant le cortisol, l’hormone du stress. Alors, pourquoi se priver et rester les weekends enfermé chez soi devant les écrans de télévision ?
J’ai personnellement fait diverses expériences où il a suffi de quelques heures hors de la ville, marcher par exemple dans un champ, être au bord d’un cours d’eau, en pleine végétation, pour me détendre et recharger les batteries car la nature sait bien apaiser nos émotions « négatives » et éveiller nos émotions « positives ».
Chantal da Silveira, une amie Naturopathe avec qui je suis souvent en exploration de divers endroits de villégiature du Bénin, dit souvent que qu’en contact avec la nature, certaines zones de notre cerveau sont davantage sollicitées. Elle suggère souvent aux personnes déprimées de s’imposer des moments « dans la nature » qui n’ont pas besoin d’être loin, long, ni cher.
D’ailleurs, le 22 Avril prochain, Journée Mondiale de la Terre, nous prévoyons diverses activités et souhaiterions vous inviter à vous joindre à nous en famille, entre collègues, ou seul. Notre planète est en danger et il est important d’accentuer la sensibilisation afin de susciter plus l’intérêt pour la préserver. Notre survie en dépend.
La nature peut soigner nos maux si nous savons nous en occuper et la considérer comme un terreau nécessaire pour notre développement, notre créativité et notre bien-être. Alors, nous espérons vous voir nombreux avec nous pour ces 3 activités que nous prévoyons. Si votre entreprise est sensible elle aussi aux sujets de protection de la nature, alors, je vous écoute en inbox.
Sandra IDOSSOU
sachetheloue@gmail.com
