Entretien au sujet du ‘’Gastro Festi Noududu’’: « Je vais sur ce marché pour valoriser uniquement les mets béninois »

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‘’Gastro-Festi Noududu’’ est un concept mis en place par le chef cuisinier Serge Agbo. Sa vision est de mettre en relief les recettes des mets typiquement africains afin d’ouvrir une fenêtre de visibilité sur les acteurs du monde de la cuisine au Bénin en Afrique. A cet effet, le Chef Jules Cocou Dovoui prend part aux différentes activités entrant dans le cadre de l’édition 2023 de cette manifestation qui se déroule à Hêvié. L’artiste culinaire consultant en innovation et formateur en production culinaire livre ses impressions.

 

 Matin Libre : Vous êtes en train de prendre part aux activités entrant dans le cadre du « Gastro-Festi Noududu’’. Quelles sont les motivations qui vous y ont conduit déjà ?

Chef Jules Cocou Dovoui : En premier lieu, c’est pour aller faire valoir mes potentialités en tant que Chef Cuisinier. Mais par ailleurs, je participe à cet événement parce qu’il nous permet de quitter l’ombre pour la lumière. C’est un événement qui nous donne de la visibilité. Et en tant qu’homme de bonne foi nous devons soutenir son promoteur qui est en même temps notre frère et compagnon de métier. L’objectif c’est de faire en sorte que d’autres s’inspirent de lui et que les autorités en charge de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme s’intéressent à nous.

Et bien, vous n’êtes pas sans savoir que c’est un grand marché de l’art culinaire qui est ainsi créé. Vous allez sur ce marché avec quel et quel produit ?

Je vais sur ce vaste marché pour valoriser uniquement les mets typiquement béninois.  Comme je l’ai notifié au chef Agbo au début des manifestations, je présenterai des mets 100% bio sans les produits importés. Il n’y aura même pas de cube dans mes plats.

Alors, la garantie qu’on doit avoir du côté de la santé, je veux dire de la diététique, est-ce que vous avez déjà prévu des choses dans ce sens ?

 Vous savez, souffrez que je vous dise que la majorité des maladies dont nous souffrons aujourd’hui ont pour base les produits importés. Et donc sur ce festival auquel je participe avec fierté, je compte commencer par combattre tous les risques de maladie en éliminant de mes assiettes ces produits importés. Donc je ferai 100% bio comme je l’ai notifié tantôt. Mais au-delà, je tiendrai rigueur aux règles et principes d’hygiène. Nous n’allons pas faire consommer des mets aux gens et donner du boulot aux médecins.

Est-ce que cela voudra dire que vous vous faites accompagner par les spécialistes de la diététique ou des nutritionnistes ?

 Je vais d’abord dire que j’ai fait une école de formation et donc les principes basiques de l’hygiène alimentaire sont enseignés. Et si j’ai bonne mémoire, même l’année passée, l’Etat a lancé la formation de 700 agents et cette formation est essentiellement basée sur l’hygiène alimentaire puis je faisais partir des participants à ce séminaire. Mieux, chaque jour que Dieu fait, je poursuis mes recherches dans ce sens. Alors, tout ceci réuni me permet largement de veiller sur ce que je propose dans mes assiettes. Cependant, l’idée de me faire accompagner au cours de l’expédition par des spécialistes n’est pas à exclure. Je pense qu’en dehors de moi, j’ai deux autres spécialistes du domaine qui se prêtent volontiers pour me donner des recommandations sur telle ou telle autre notion que je ne maîtrise peut-être pas.

Sur ce festival vous attendez quoi des promoteurs à la fin ?

Que le meilleur. Je ne souhaite pas qu’il y ait de la politisation. Parce que moi j’y vais avec force et foi. Alors, il va falloir que les résultats soient à la hauteur de la prestation de chacun. Et je profite pour lancer un appel à tous les autres chefs pour qu’ils viennent montrer leur savoir faire. Ce n’est que par là que l’événement va grandir. Mais quand je vois la rigueur que le promoteur met dans l’Organisation, j’ai foi en lui et en son équipe. Et je sais que c’est déjà une réussite.

Avec le Chef Jules quels sont les mets auxquels on doit s’attendre sur ce festival ?

Moi j’aime présenter les mets qui ont une histoire avec moi. Donc je suis du Mono et comme j’ai l’habitude de dire, je vais faire du Dakouin, du man Tindjan et je mettrai un peu de lumière sur le Gnonmli. Alors je suis en train de travailler pour donner ma touche particulière à ces différents plats pour qu’ils sortent de l’ordinaire.

A quand remonte votre carrière de chef cuisine ?

Je l’ai hérité de mon père. Lui-même, il est un pâtissier boulanger et dans ses déplacements, je le suivais. Mais c’est après le Bepc que moi-même je me suis lancé dedans correctement en faisant mon CAP et ma Licence Professionnelle.  Aujourd’hui, je l’enseigne aussi.  Et donc, si je dois évaluer, officiellement, je suis dans ma cinquième année d’exercice de ce métier. Mais si je dois compter tout ce que j’ai fait avec papa, je dirai 11 ans.

Réalisé par Teddy GANDIGBE

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