Bloquée au Koweït: Le cri de cœur d’une béninoise

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A travers une lettre adressée au ministre des Affaires étrangères, une béninoise, déplorant sa situation au Koweït, appelle les autorités béninoises à voler à son secours. Selon la lettre relayée par Kmal Radji sur sa page Facebook, cette dernière avoue avoir essayé vainement de rentrer au bercail. Lire le cri de détresse de la béninoise !

 

Monsieur, le Ministre des affaires étrangères et de la Coopération, Aurelien AGBENONCI

Par la présente lettre, je tiens à porter à votre connaissance que je suis béninoise, opératrice de saisie – agent commercial, native d’Alédjo résident au Koweït depuis 2016.

En effet j’ai décidé de quitter mon pays d’origine afin de trouver un bon boulot pour subvenir à mes besoins vitaux et ceux de ma famille. L’opportunité du Koweït s’est offerte à moi et je l’ai saisie dans l’espoir que ma situation miséreuse change au fil des années par la grâce de Dieu. Ce qui m’aiderait à retourner au pays plus tard pour asseoir une entreprise, c’est-à-dire investir en retour au pays grâce aux moyens financiers que j’aurai eus. Telle était mon ambition.

Je suis arrivée au Koweït le 30 mars 2016 par le biais d’une connaissance qui m’a trouvé un contrat de travail pour 2 ans dans une famille, sur la base d’un salaire de 350 mille FCFA. Mais à ma grande surprise dès mon arrivée au Koweït, c’est un salaire de 130 mille FCFA que j’ai été contrainte de percevoir. Après un an de travail chez mon employeur, je faisais le ménage et la cuisine dans un immeuble à trois étages dans plusieurs pièces.

Dépassée par les tâches quotidiennes auxquelles j’étais soumise, j’ai décidé d’abandonner mon poste vu que j’étais confrontée à la barrière de la langue, ce qui pourrait m’aider à m’exprimer afin de dire que le boulot ne pouvait pas dépendre des efforts d’une seule personne.

Dans ce contexte, je me suis retrouvée dans la vie sociale au Koweït sans papier pendant 9 mois. Ce fut le début de mon calvaire, livrée à moi-même j’arrivais par la grâce de Dieu à tenir bon dans ces conditions difficiles où je n’avais même pas accès aux soins médicaux quand j’étais malade.

 Profitant d’une action de grâce, je me suis rendue à l’ambassade du Koweït près le Bénin qui m’a orientée vers un centre d’accueil, lieu où je pourrai espérer avoir un rapatriement vers le Bénin. Trois mois durant, je n’ai pas eu l’opportunité d’être rapatriée. Inquiète, je me suis rapprochée des responsables du centre qui m’ont notifié qu’il y a une plainte du tribunal à mon encontre, déposée par mon employeur. Un acte qui bloque mon voyage.

Cette plainte porterait sur de l’argent que je devais à une société or que je n’ai jamais travaillé dans une société. Les autorités du centre d’accueil se sont impliquées en essayant de comprendre la situation. Après avoir contacté mon employeur, il a dit qu’il a porté plainte à cause de l’argent qu’il aurait payé à l’agence qui a facilité mon arrivée au Koweït.

Dans le temps, j’ai demandé pardon à mon employeur puisque j’avais toujours gardé contact avec lui. Mes « allers et retours » du centre de refuge vers l’ambassade, du tribunal vers l’immigration n’ont pas abouti à une issue heureuse ceci pendant une année.

Malgré que tous mes autres compatriotes faisaient leur retour au bercail en 2020, je n’ai pas pu voyager à cause de ma situation. En détresse, j’ai quitté le centre d’accueil et de refuge et j’ai été escortée par des policiers qui m’ont déposée au quartier des clandestins afin de trouver un abri sous prétexte que je ne pourrai pas voyager.

Dans cette souffrance, j’ai pris mon courage à deux mains, et j’ai tenté de faire des jobs afin de m’alimenter. Humble citoyenne que je suis, je demeure un sans papier au Koweït, et mon passeport a expiré depuis un an.

J’ai fait 7 ans au Koweït et je souhaiterais revoir ma famille.

A présent, je sollicite l’aide et l’intervention de vos services, son Excellence le Ministre des affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci pour que je puisse être acquittée de ces problèmes administratifs afin que je retourne au Bénin.

Présentement, je n’en peux plus, je ne sais pas si je peux être encore plus forte, car je me sens épuisée, étouffée et tout ce que je désire actuellement, c’est qu’on m’aide pour que je puisse rentrer chez moi au Bénin. Je suis fière d’être béninoise et j’aimerais qu’on me laisse rentrer chez moi. J’ai besoin de quitter ce pays (le Koweït).

J’ai déjà fait tout ce qui est en mon pouvoir sous la houlette de certaines autorités béninoises sur place. Je compte sur votre intervention rapide et je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à ma requête.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre des affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien AGBENONCI, l’expression de mon profond respect ».

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