En affaire contre PEGASUS: SIDAF doit savoir raison garder

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(Charles Arouna n’a fait qu’exécuter une décision de justice)

Gérant de la société AROUN INTERNATIONAL, Charles Arouna est attaqué à tort sur les réseaux sociaux et dans la presse dans une affaire qui oppose PEGASUS, une société de droit indien, à SIDAF, une société de droit burkinabé. De quoi s’agit-il ?

 

Le litige entre SIDAF et PEGASUS est lié à une commande de riz faite par SIDAF auprès de PEGASUS et dont elle aurait payé une avance. Mais il s’est fait que SIDAF s’est retrouvée dans l’incapacité de payer la totalité de la commande. Dès lors, elle n’a pu obtenir de PEGASUS l’envoi de la marchandise, PEGASUS craignant de se faire escroquer. La cargaison de riz a été donc vendue cash par PEGASUS à des sociétés béninoises et nigériennes avec pour condition livraison au port de Cotonou. C’est ainsi que le navire RUN CHEN 2 a accosté au Port de Cotonou pour décharger sa cargaison. Et c’est Charles Arouna, le gérant de la société AROUN INTERNATIONAL qui est consignataire du navire RUN CHEN 2 et gardien, sur décision de justice, de la cargaison de riz dudit navire. D’ailleurs, c’est SIDAF elle-même qui a sollicité et obtenu de la justice béninoise que la société de Charles Arouna soit gardienne de ladite cargaison en attendant que le procès entre cette société burkinabè et son fournisseur PEGASUS soit réglé par la justice béninoise.

En droit maritime, le Propriétaire d’une marchandise transportée par bateau est celui qui détient l’original du connaissement. SIDAF n’a aucun connaissement original (même pas une simple photocopie de l’original) en son nom. Voilà qu’elle demande curieusement que la justice béninoise lui remette une marchandise qui est au nom d’autres personnes qui en détiennent les connaissements originaux et qui ont régulièrement payé la marchandise. Et pourtant, sans aucun titre de propriété, sans aucun connaissement original, elle a pu obtenir de la justice béninoise 4.951,80 tonnes métriques de ce riz. Mais cela semble ne pas satisfaire SIDAF qui continue de considérer à tort que la justice béninoise a été corrompue puisqu’elle ne lui a pas remis la totalité de la marchandise appartenant à autrui. Voilà la raison de la cabale médiatique lancée contre Charles Arouna et la justice béninoise.

Or, Charles Arouna n’est ni vendeur, ni acquéreur de cette cargaison de riz. Sa société est consignataire dudit navire, c’est-à-dire qu’il représente le propriétaire du bateau (Armateur) qui est différent du Fournisseur et des Acquéreurs de ladite cargaison. Il est juste devenu, par la force des choses, le gardien de la cargaison et c’est en tant que tel qu’il remet le riz à ceux que la justice a désigné comme les vrais acquéreurs.

 

SIDAF doit savoir donc raison garder.

M.M

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